HAUTE-MARNE, LANGRES : IL ÉTAIT UNE FOIS LE COLLÈGE, VII

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  L'évêque lui conféra le grand archidiaconé [partie d'un diocèse soumise à la juridiction d'un archidiacre, Larousse], laissé vacant par la mort de Bertrand des Cars. Le prélat reconnaissait ainsi la place considérable prise dans le clergé diocésain par l'ancien jésuite. Dans le même temps, il en faisait l'un de ses grands vicaires, charge d'autant plus importante que, fort âgé, Charles de Cars vivait de plus en plus éloigné des affaires et confiné à Mussy [Mussy-sur-Seine, anciennement Mussy-l'Êvêque, Aube ].88  

Mussy-sur-Seine aujourd'hui. La mairie actuelle était le château des évêques de Langres. 

   Ce fut Noël Facenet qui prit possession de la cathédrale et prêta le serment accoutumé, le 28 juillet 1615, au nom du nouvel évêque, Sébastien Zamet. Rapidement pourtant, les liens se distendirent entre le vieux chanoine et le jeune prélat réformateur. En 1619, Charles de Condren [ou Charles de Condran, 1588-1641; prêtre de l'Oratoire de France, à partir de 1617; ordonné prêtre dès 1614, et supérieur général de cet institut, à partir d'oct. 1629, fondé par le cardinal Pierre de Bérulle. Docteur en théologie. Confesseur de Gaston d'Orléans, frère de Louis XIII. À décliné les archevêchés de Reims et de Lyon ainsi que le cardinalat. Fondateur en 1639 du collège de Juilly où il a été inhumé au côté du cardinal de Bérulle, Bibliothèque nationale de France, BnF] remplaçait Facenet comme grand vicaire.89

                                  

Charles de Condren, I588-I64I.

  Pendant tout ce temps, l'ancien recteur n'avait pas oublié, semble-t-il, le collège. Il veillait certainement sur son neveu Michel et continuait d'exercer une discrète tutelle sur les maîtres et les élèves. Ainsi, le 27 juin 1616, l'échevinage était invité à étudier un règlement, " escript en latin, servant aux escolliers de ceste ville, que le sieur Facenet, grand vicaire du Sieur Reverend Evesque de ce lieu ", lui avait mis entre les mains ; une réunion commune des trois corps devait avoir lieu le lendemain au logis du même Facenet pour adopter définitivement le texte.90
  Soucieux d'honorer le grand archidiacre, les notables de la cité l’accueillirent dans la très fermée confrérie de Saint-Didier. Cependant le nom de l'ancien recteur n'apparait pas sur le registre de celle-ci. En effet, Facenet la quitta très rapidement. Le 2 mai 1614, il précisait qu'il était entré sur les instances du grenetier [variante de grainetier, marchand de graines] d' Hemery : " il a esté deux ans pour recongnoistre que c'estoit d'icelle, mais ayant recongneu l'abus qui y estoit il s'en est retiré ". L'état du registre, qui regroupe sous une même rubrique les confrères agréés de 1612 à 1617, après un long silence de 1604 à 1612, laisse supposer quelques problèmes au sein de l'institution, sans qu'il soit possible de préciser davantage.91
  En 1621, Noël Facenet résignait sa prébende en faveur de son neveu Noël le jeune. L'année suivante, il lui abandonnait le grand archidiaconé. Il devait mourir le 21 mars 1624.92 Depuis son installation au collège, en 1575, il avait profondément marqué la vie de la cité. Ce savant lettré ne laissait aucune oeuvre écrite. Selon Gousselin, il légua aux Capucins de Langres sa bibliothèque estimée 1 200 écus.93

3. - Le temps des recteurs " provisoires "
  Il semblait difficile de succéder à Noël Facenet. Au cours des années 1588-1597, ses remplaçants ne manquèrent peut-être pas de capacités ; mais ils souffrirent du climat tendu de la période et d'une agitation peu propice aux études. Après 1605, les recteurs se trouvèrent confrontés au redoutable problème de l'éventuelle venue des jésuites ; considérés généralement comme recteurs " provisoires ", ils ne disposèrent plus de l'autorité nécessaire pour faire, autour de leur nom, l'unanimité.
  De Jean Heudeley, appelé à réouvrir les classes après la peste, nous ne savons presque rien. Maître es arts et avocat au parlement, il paraissait robuste et de belle prestance, capable donc d'en imposer à des écoliers, difficiles à reprendre en mains après trois ans de grandes vacances. " Homme de bien, religieux et de bonne doctrine ", il rassurait les clercs. Mais ses capacités intellectuelles semblaient assez limitées : " il n'a l'entière congnoissance des lettres grecs ", affirmaient les échevins : " la langue grecque ne fut jamais logée en son cerveau ", renchérissait l''avocat des collégiens.94 Heudeley ne put en réalité montrer ce qu'il savait faire, et les notables confièrent quelques temps leurs enfants à Simon Charpy.
  Nicolas Nicolas, alias Nicolay, recteur en 1591, remplissait encore cette charge le 2 mars 1597, alors qu'il assistait au baptême de sa filleul, Nicolas Godard. Selon Roussel, il serait devenu par la suite, vers 1617, curé de Thivet [village en Pays Chaumontais; "...mentionné au 13ème mais son occupation est plus ancienne et remonte à l'époque romaine. Au " camp de Thivet " furent trouvées des monnaies ainsi qu'une statue en bronze du dieu Mars "], où il serait mort en 1637, victime de la peste et de son dévouement.95
 
 
Thivet, carte postale du château, au début du siècle dernier, vers I9I0. Crédit :  CC BY-SA 4.0
 
  Si cela est exact, l'on ne serait confondre Nicolas Nicolas, principal de 1591 à 1597, et Nicolas Nicolas, régent au collège, présent lors de la cérémonie d'union du prieuré Saint-Gengoulph, le 26 août 1609, marié à Antoinette, alias Jacquette, Floriot, dite veuve le 30 août 1627.96
  Les recteurs du XVIIe siècle sont heureusement mieux connus que ceux de la dernière décennie du XVIe siècle. Le 26 juillet 1605, Michel Facenet remplaçait son oncle. Il devait occuper la charge jusqu'en 1618. Originaire de Plesnoy, où il était né peut-être vers 1585, il avait en 1619 trois frères vivants, Mammès, qui sera procureur à Marcilly en 1624, Jean, curé de Gilley et doyen rural de Fouvent [village situé en Haute-Saône, à la frontière haut-marnaise; aujourd'hui Fouvent-Saint-Andoche] en 1624, Noël le jeune, chanoine en 1621. Leur mère se nommait Didière Jaulgey.97
  Bachelier en théologie, le nouveau recteur ne donna pas entière satisfaction aux notables. Ceux-ci ne contestaient pas son savoir, mais redoutaient sa jeunesse et son inexpérience. Les leçons trop savantes du maître risquaient de passer au-dessus de son auditoire. L'avocat Claude Petit le signalait en 1612 : les écoliers sont " mal instruictz, disait-il, pour les trop grandes leçons qui leurs sont données par le sieur Facenet sans leur interpréter ". La discipline se relâchait : le maître Plusbel se plaignait de la " trop grande liberté " laissée aux élèves. L'administration matérielle laissait à désirer.98
  Michel Facenet ne paraissait donc pas tout à fait l'homme de la situation. Il se heurtait, il est vrai, au désir croissant d'une majorité de notables de confier l'éducation de leurs enfants à des spécialistes confirmés, jacobins ou jésuites. Et sans doute convient-il de nuancer les accusations portées contre lui : elles visaient moins l'homme lui-même que le recteur qui occupait la place des réguliers. En cette année 1612, où avait failli aboutir à la prise en charge du collège par les fils de Saint Dominique, elles paraissaient soigneusement orchestrées.
  Comme son oncle, Michel Facenet cumulait fonctions enseignantes et bénéfices curiaux ; il tint la cure de Dommarien de 1611 à 1615, celle de Charmes-lès-Langres de 1615 à 1617, à nouveau celle de Dommarien de 1617 à sa mort. Rangé parmi les " habitués " de la cathédrale, il bénéficiait sans aucun doute de l'appui du chapitre, qui l'invita en 1612, à prêcher à Saint-Mammès durant l'octave du Saint-Sacrement [Solennité du Saint Sacrement ou solennité du Corps et du Sang du Christ; la solennité du Corps et du Sang du Christ fut célébrée pour la première fois à Liège en 1247. En 1208, une religieuse, Julienne de Mont-Cornillon eut une vision du Seigneur qui lui fit comprendre la nécessité d’une fête annuelle pour honorer le Sacrement de l’autel. En 1264, le pape Urbain IV instituait une nouvelle solennité qui devait être célébrée en l’honneur du Saint Sacrement le jeudi après l’octave de Pentecôte, en France, le dimanche suivant].99
  Beaucoup pensaient à Langres que le jeune recteur nourrissait d'autres ambitions :
  " Le sieur Facenet, affirmait en 1612 le bourgeois François Valette, est homme bien capable en ceste charge, mais comme il est jeune homme, il est à craindre quil ne veulle longuement continuer ladicte charge. "
  En 1618, le principal lui donnait raison : il sollicita un congé de deux années pour aller à Paris conquérir son " bonnet doctoral ".100 Michel Facenet ne put réaliser ses rêves : il mourut à Paris, âgé de trente-quatre ans, le 15 juillet 1619. Comme son oncle, il ne laissait aucune oeuvre écrite, à l'exception de quelques vers latins. Le chapitre, désireux de conserver son souvenir, décida de faire graver son épitaphe en lettres d'or. Celle-ci fut sans doute placée sur le premier pilier de la nef, à gauche en entrant, au pied duquel devaient être inhumés son oncle et son frère.101
  Noël Facenet le jeune, docteur en théologie, remplaça provisoirement son frère. Il avait enseigné quelques temps, selon l'abbé Bresson, dans des universités de Languedoc et Provence. " Très habile en grec et dans les humanités ", il composa d'assez nombreuses poésies demeurées manuscrites. Chanoine en 1621, il reçut de son oncle, en 1622, le grand archidiaconé. Mais, dès 1624, il abandonnait cette dignité à Antoine Piétrequin et recevait en échange l'archidiaconé du Tonnerois, et la cure de Bourg. Il devait résigner son canonicat en 1640, ne conservant alors que sa dignité, jusqu'à sa mort survenue en 1642. Somme toute, une carrière canoniale assez terne, à l'image de l'année qu'il consacra aux écoliers langrois et qui n'a laissé aucun souvenir.102
  Plus brillant devait apparaitre son successeur, Jean Oudinet, alias Odinet, Udinet. Langrois de naissance, il était fils de Pierre Oudinet, notaire royal, le même sans doute qui avait pris à bail les revenus du prieuré Saint-Gengoulph dans la seconde moitié du XVIe siècle, et de Marguerite Petitjean. Le recteur n'avait, semble-t-il, que des sœurs, Huguette, mariée à Gabriel Cressot, procureur, Marie, épouse d' Edme Sarrasin, Nicole, femme de Gérard Constant : le milieu social était celui de la petite bourgeoisie urbaine. Bachelier en théologie, curé de Pouilly en 1598, Jean Oudinet devint, dès 1605, chanoine de la cathédrale.103
  Certains pensèrent à lui, dès cette date, comme responsable du collège.104 Mais c'est à Paris, au collège de La Marche, que le maître exerça d’abord ses talents, comme premier régent ou principal. Décidé à revenir à Langres, il présenta sa candidature en 1618. Ses partisans semblaient nombreux dans la cité. Le conseiller Plusbel le proclamait " des plus scavans et mesme bachelier en théologie " ; l'élu Dacier pensait qu'il savait " bien instruire la jeunesse aux mœurs et à la doctrine ". En 1619, l'avocat Véron témoignait de l'habilité du maître :
  " Il auroit envoyé auprès de luy son fils pour avoir quelques leçons et a trouvé quil avoit plus profitté en huict jours quil navoit auparavant faict en six mois ".105
  Mais comme ses prédécesseurs immédiat, Oudinet ne faisait pas l'unanimité. Il ne pouvait faire oublier les jésuites. Il s'en plaignait au gouverneur de la ville, Francières, dans une lettre de 1623 :
  " Jamais il n'a eu autre envye sinon que de profiter à sa patrie, signamment à la vocation où il a esté appellé qui est l'instruction de la jeunesse et quil continuera tant quil plaira à Dieu luy en faire la grâce. Mais les calomnies, médisances et ingratitudes que tous les ans il a receu, dont le seigneur gouverneur a eu advis bien souvent, (ont) a son grand regret faict qu'il a présenté requeste... de le décharger et l'exempter de ceste charge ".106
  Et pourtant, ce fut d'assez mauvais gré que Jean Oudinet abandonna ses fonctions. Comme chez Noël Facenet l'aîné, la "vocation" enseignante, le mot est utilisé par les deux maîtres, l'emportait sur toute autre considération. Il fallut un jugement du tribunal royal, le 28 novembre 1625, pour l'obliger à " vuider le collège dans la quinzaine ".107 Oudinet conservait la confiance de nombreux bourgeois : il continua d'enseigner chez lui, au mépris du monopole de son successeur. Celui-ci, Bénigne Sanrey, s'en plaignit aux échevins dans une lettre datée de 1628 :
  " Vénérable Mre Oudinet, chanoine de ladicte Ville, ne laisse de faire leçon en sa maison esdictes langues, latine et grecque, à tous et un chacun de ceux que la veulent aller prendre. Qui est la cause que les enfans, affin de se libérer par ce moyen des reglementz plus estroictz et de la discipline scholastique que ledict Sanrey a tasché d'establir et maintenir audict college, prennent occasion de sen distraire et se retirer pardevant ledict Sr Oudinet quand bon leur semble... Cest une occasion de laquelle se servent pretexte de quelque leçon quilz prennent la semaine et que ce faisant ilz desbauchent avec eux tous les autres leurs compagnons ".108
  Oudinet avait obtenu du chapitre, en 1623, la cure de Cohons. Il la résigna immédiatement pour son neveu, François Cressot. En 1636, il abandonna sa prébende au même, mais celui-ci mourut de la peste quelques mois plus tard et fut inhumé " au préau du cloître ", le 20 juillet 1637. Oudinet récupéra sa stalle avant de l'abandonner, en 1638, à Jean Andrieu. Le 13 décembre 1638, il décédait, sans laisser d'autres écrits que quelques vers latins.109
  Son successeur devait se montrer beaucoup plus prolifique : Anne-Bénigne Sanrey composa plusieurs ouvrages en latin, dont certains furent publiés. Né à Langres le 15 octobre 1589 de parents très pauvres, il apprit à lire en gardant des moutons, entra au service de l'avocat du roi, Médard, avant de devenir clerc d’œuvre à l'église Saint-Martin. Admis tardivement au collège, il s'y fit rapidement remarqué par son application et ses progrès. Protégé de Noël Facenet, il poursuivit ses études à Lyon, y reçut les ordres sacrés, s'y fit une réputation de talentueux orateur. Docteur en théologie, université de Valence, théologal [qui a Dieu pour objet, Larousse] de Beaune, il fut appelé à remplacer Oudinet au collège de Langres.
  De ce rectorat, nous ignorons tout. Mais quelles qu'aient été les qualités du maître, elles ne pouvaient plus s'exercer dans un climat serein. Les jésuites étaient sur le point de triompher de tous les obstacles et Zamet, nous l'avons vu, invoqua le premier prétexte, Sanrey, curé d'Aubepierre, fut sommé de résider dans sa paroisse, pour abandonner un maître que l'échevinage soutint mollement. Sanrey devait mourir à Langres le 15 octobre 1659.110
  Son successeur, en 1629-1630, ne fût qu'un prête-nom pour le supérieur des jésuites. Après avoir maintenu pendant un bon siècle leur contrôle sur le collège langrois, les responsables ecclésiastiques et laïques de la cité abandonnaient pour une longue période le souci du choix des maîtres.En désignant Jean Paultheret comme recteur titulaire en 1629-1630, ils rendaient un dernier hommage à tous ceux qui avaient si longtemps travaillé dans l'ombre des principaux et joué un rôle certainement important, mais demeuré très obscur, dans l'instruction des jeunes langrois, les régents.
 
4. - Les régents

À suivre...


88. Cf. Roussel, op. cit., t. IV, p. 150 et 160.

89. Cf. L.-N. Prunel, Sébastien Zamet, évêque-duc de Langres..., Paris, 1912, p. 46.

90. B.M.L., Ms 169, t. I, f° 247.

91. A.D.H.M., 2 G 21, f° 91. Bibliothèque de la S.H.A.L, Ms 35, Registre de la confrérie Saint-Didier.

92. A.D.H.M., 2 G 23, f° 255v°.

93. Bibliothèque du grand Séminaire de Langres, Ms 93, Mémoires du conseiller Gousselin, t. I, f° 2, 1720.

94. A.D.H.M., 2 G 110.

95. Roussel, op. cit., t. II, p. 178 ; t. IV, p. 214.

96. Archives du département de la Côte d'or, 3 H 863 ; B.M.L., Ms 217.

97. A.D.H.M., 2 G 18, f° 86v° ; 2 G 23, f° 19.

98. B.M.L., Ms 169, t. I, f° 163v°-166v°, 171, 203-204.

99. A.D.H.M., 2 G 21, f° 8v°. Cf. Roussel, op. cit., t. II, p. 423, 452.

100. B.M.L., Ms 169, t. I, f° 163v°-166v°, 270.

101. A.D.H.M., 2 G 23, f° 20v°. Cf. C. Daguin, "Les tombeaux de l' Eglise Saint-Mammès", Mémoires de la Société historique et archéologique de Langres, t. I, 1847, p. 280.

102. Cf. Roussel, op. cit., t. IV, p. 107, Bresson, op. cit., t. I, p. 312.

103. B.M.L., Ms 218, Roussel, op. cit., t. IV, p. 106, Bresson, op. cit., t. II, p. 708.

104. B.M.L., Ms 169, t. I, f° 117v°.

105. Ibid, f° 276v°.

106. A.D.H.M., D 16/3.

107. B.M.L., Ms 217.

108. B.M.L., Ms 190, copie XIXe siècle.

109. A.D.H.M., 2 G 125, Testament de Jean Oudinet, 2 octobre 1632, codicille du 3 février 1634.

110. Sanrey mériterait une étude approfondie.Il faut actuellement se contenter des notices parues dans les divers recueils biographiques régionaux ou nationaux. Toutes s'inspirent du premier biographe du chapelain de Saint-Martin, Bonaventure d'Argonne, alias Vigneul-Marville, Mélanges..., éd. 1725, t. II, p. 244-257. Cf. La semaine religieuse du diocèse de Langres, 11e année, n° 43, 22 octobre 1876, p. 685-686.

Georges Viard, Le collège de Langres avant l'installation des Jésuites, seconde moitié du XVIe siècle - début du XVIIe siècle, Bulletin de la Société historique et archéologique de Langres, SHAL, n° 265, tome XVII, 4° trimestre, 1981, pp. 489-504.

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