Australie : le camion électrique de Tesla reste au garage

  Où il apparait plus facile de conquérir les étoiles qu'un coin de la planète bleue.

 Représentation du prototype de vaisseau spatial Starship de SpaceX, choisi par la NASA pour sa prochaine mission avec équipage vers la Lune. SPACEX

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Le camion Tesla "Semi" n'est pas autorisé en Australie

Axel Robert Göhring
2021 05 04

  Saviez-vous que la société TESLA fabrique également un e-camion ? L'Australie a aujourd'hui refusé l'enregistrement au "Semi".

Photo by Korbitr, image

  Nous avons récemment fait un reportage sur le camion à hydrogène de Nikola. Les ingénieurs et autres experts ont des doutes quant à ce concept, car ce gaz extrêmement volatil nécessite une technologie beaucoup plus complexe et une infrastructure entièrement nouvelle qui n'existe pas encore. Il est facile de comprendre ce que cela signifie pour les coûts de transport en terme de hausse...
  Nous avons déjà mis en exergue des concepts tout aussi surprenants, comme les toits solaires ou les lignes électriques aériennes au-dessus des autoroutes. Mais il y a mieux : si l'on sait depuis longtemps que l'énergie électrique est performante pour l'éclairage et l'informatique, elle ne l'est pas pour la traction des vélos et le chauffage, car l'efficacité diminue et les coûts augmentent, c'est pourquoi l'UE a supprimé les aspirateurs domestiques puissants, par exemple Pourtant, Elon Musk et sa société Tesla ne fabriquent pas seulement des voitures de luxe, mais maintenant des camions, appelés Semi Truck, camion en anglais  Le modèle, qui n'a pas vraiment de forme, est probablement assez volumineux en raison de ses batteries gigantesques, ce qui explique que l'autorité australienne des transports ait refusé de lui accorder une licence. Les données de performance théoriques, 480 à 800 km d'autonomie, suggèrent une énorme batterie.
  Le Semi est légèrement plus large que les 2,50 m maximum autorisés. Au lieu de se conformer, Tesla a exigé un changement des règles australiennes :
   " La Commission est consciente qu'étant donné la petite taille de l'Australie par rapport aux marchés mondiaux, de telles incohérences entre les réglementations australiennes et les marchés plus importants retarderont ou empêcheront l'arrivée des véhicules sur les marchés locaux. Actuellement, l'Australie risque de ne pas bénéficier de la première génération de véhicules lourds électriques tels que le Tesla Semi ".
  Alors pression avec l'argument économique ? La Semi est censée avoir des coûts d'exploitation inférieurs de 20 % à ceux d'un diesel comparable - une affirmation qui n'est pas très crédible, à moins de tenir compte des subventions généreuses. Et il n'est pas non plus exempt d'émissions, puisque l'électricité provient de centrales au charbon, et certainement pas des nombreuses centrales solaires et éoliennes d'Australie.

En complément :

• Tesla avait déjà fait pression pour que les lois soient modifiées en Allemagne également : l'interdiction des dimanches et des jours fériés devait être supprimée.
• À partir de 2023, Tesla veut produire 100 000 camions par an. 
• Étonnant! C'est à peu près autant que la quantité annuelle de voitures particulières jusqu'à présent.