"...La recherche aidera les décideurs politiques à gérer le compromis entre la rentabilité et l'acceptation du public pour l'éolien terrestre", a-t-il déclaré.
"Des compromis sont nécessaires à tous les niveaux pour réaliser la transition énergétique. Pour gérer efficacement ces compromis, la politique doit encourager les investissements dans l'éolien terrestre qui considèrent à la fois le coût et le paysage comme des critères de qualité..."
Et si tout simplement, pour le consommateur écossais et l'environnement, le meilleur des compromis était : ZERO EOLIENNE ET BASTA!
Cela mériterait une étude, non?
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Une étude historique met en évidence le coût du développement des zones industrielles d'éoliennes
University d' Aberdeen
2021 06 04
Une étude historique a révélé que l'exclusion du développement des zones industrielles d'éoliennes dans les zones les plus pittoresques de Grande-Bretagne entraîne une diminution de 18 % du potentiel de production d'électricité renouvelable et une augmentation des coûts de 26 % pour les exploitants.
L'étude menée par l'université d'Aberdeen s'est appuyée sur un site web où les gens notent les photos de paysages à travers le pays en fonction de leur valeur touristique, et a comparé plus d'un million de notes avec le résultat des demandes de projets de zones industrielles d'éoliennes dans les zones considérées comme les plus pittoresques.
C'est la première fois à l'échelle nationale que des données sont utilisées pour estimer les conséquences de la beauté de l'environnement sur le déploiement des zones industrielles d'éoliennes terrestres. Les scientifiques pensent que cela aidera les décideurs à gérer le compromis entre l'acceptation du public et les coûts du développement nécessaire dans le cadre de la transition énergétique.
Les données proviennent du site web Scenic or Not [paysage ou non], géré par le Laboratoire de science des données de la Warwick Business School.
L'étude, qui a été publiée dans la revue Nature Energy, a été dirigée par le professeur Russell McKenna, de l'école d'ingénierie de l'université d'Aberdeen, et implique des universitaires d'institutions au Danemark, en Allemagne, aux Pays-Bas et au Royaume-Uni*.
Le professeur McKenna a déclaré :
"Jusqu'à présent, la beauté de notre environnement s'est avérée très difficile à quantifier à grande échelle en raison du manque de données appropriées. Cette étude comble cette lacune en s'appuyant sur plus d'un million d'évaluations de plus de 200 000 photographies et en introduisant ces données dans une simulation de la production éolienne terrestre.
Notre approche consiste à utiliser le site web "Scenic or Not" pour estimer où se situe l'impact le plus fort de l'éolien terrestre sur le paysage.
"Nous analysons ensuite la corrélation entre les résultats de la planification des demandes de zones industrielles d'éoliennes et la valeur paysagère d'un emplacement particulier, en nous appuyant sur les évaluations des ressources pour les technologies à faible émission de carbone afin d'estimer les coûts de connexion des nouvelles zones industrielles d'éoliennes au réseau.
"Cela nous permet de mesurer l'impact pour le développement des zones industrielles d'éoliennes du fait de l'exclusion des paysages les plus pittoresques. Nos résultats montrent que le fait de ne pas autoriser l'installation de nouvelles zones industrielles d'éoliennes dans les 10 % des territoires les plus pittoresques du Royaume-Uni entraîne une baisse de 18 % du potentiel de production et une hausse de 8 à 26 % des coûts pour les opérateurs, ce qui pourrait se traduire au final par une augmentation des prix pour... les consommateurs."
Le professeur McKenna, qui a enregistré un podcast expliquant plus en détail ses conclusions, a ajouté que l'étude constitue une ressource précieuse pour les décideurs politiques afin de développer des plans nationaux pour la future production d'énergie renouvelable.
"La recherche aidera les décideurs politiques à gérer le compromis entre la rentabilité et l'acceptation du public pour l'éolien terrestre", a-t-il déclaré.
"Des compromis sont nécessaires à tous les niveaux pour réaliser la transition énergétique. Pour gérer efficacement ces compromis, la politique doit encourager les investissements dans l'éolien terrestre qui considèrent à la fois le coût et le paysage comme des critères de qualité."
L'étude, intitulée "Scenicness assessment of onshore wind sites with geotagged photographs and impacts on approval and cost-efficiency" [Évaluation du caractère pittoresque des sites d'éoliennes terrestres à l'aide de photographies géolocalisées et impacts sur l'approbation et le rapport coût-efficacité], a été financée par l'Engineering and Physical Sciences Research Council (EPSRC) [ le Conseil de recherche en ingénierie et en sciences physiques] et le Kraks Fond, basé au Danemark [" L'histoire du Fonds Kraks est liée à celle de Kraks Forlag depuis un certain nombre d'années. La fondation a été créée en 1924 pour poursuivre l'activité de la maison d'édition. Jusqu'en 2007, le Kraks Forlag était le principal objectif du Kraks Fond. Après la vente à Eniro Danmark A/S, les opérations commerciales se sont poursuivies avec des investissements dans de nouvelles entreprises. Au cours de la période 2011-2019, un soutien a été apporté à la recherche sur le développement économique des villes..."]
L'étude complète peut être téléchargée ou consultée en ligne sur Nature Energy.
Pour ceux qui souhaitent télécharger une copie de l'étude mais ne peuvent pas le faire via le premier lien ci-dessus, une copie préimprimée de l'article est disponible.
* Liste des auteurs
- Prof. Russell McKenna, School of Engineering, University of Aberdeen, Scotland, UK
- Dr. Jann M. Weinand, Chair of Energy Economics, Karlsruhe Institute of Technology (KIT), Germany
- Prof. Ismir Mulalic, Department of Economics, Copenhagen Business School, Denmark and VU Amsterdam, The Netherlands
- Dr. Stefan Petrović, Energy Systems Analysis, DTU Management, Technical University of Denmark, Denmark, and Center for Global Cooperation, The Danish Energy Agency, Copenhagen, Denmark
- Dr. Kai Mainzer, greenventory GmbH, Freiburg, Germany
- Prof. Tobias Preis, Data Science Lab, Behavioural Science, Warwick Business School, University of Warwick, UK and The Alan Turing Institute, London, UK
- Prof. Suzy Moat, Data Science Lab, Behavioural Science, Warwick Business School, University of Warwick, UK, and The Alan Turing Institute, London, UK
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