Commentaire : remarquable démonstration de la «connerie» éolienne mondiale au-delà de tous les maux que l'on connaît (santé, finance, obsolescence,etc.). En France, les pro éoliens (Messieurs Brottes, Baupin, mesdames Duflot, Royal, les partis politiques EELV, NPA, les ONG Greenpeace, Lpo, Les Colibris, etc., liste non exhaustive) se foutent de ces arguments et de ces preuves démontrant que la France, et des milliers de citoyens obligés, va dans le mur par la «vampirisation» éolienne des territoires ruraux. Car, tous ces décideurs roulent.... Mais au fait, ils roulent à quoi? ou pour qui?
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L'invité du blog nous livre son analyse de ce commentaire ENERGYSCOPE
L'École Polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL) admet un facteur de charge de 25%, ce qui donne 0.25 x 8760 heures/an = 2190 heures pleine puissance par an.
Selon WIND DATA, http://wind-data.ch/, service fédéral au service des acteurs de l'énergie éolienne proposant des informations sur la planification, des données et des outils, mis à part les éoliennes de la Vallée du Rhône, aucune machine en Suisse atteint cette valeur.
Sur les crêtes du Jura, les éoliennes récentes ne dépassent pas les 2000 heures/an, mais se situent souvent largement en dessous: http://wind-data.ch/wka/list.php
En moyenne suisse actuellement selon WIND DATA 2014 :
Production éolienne totale 2014: 100918825 kWh
Puissance installée 2014: 57.3 MW
Facteur de charge (production/puissance installée): 1760 heures/an = 20%
Le facteur de charge MESURÉ en Suisse est de 20% et non de 25%, ce qui fait quand même un écart conséquent.
Dans ce contexte ce ne sont pas 700 éoliennes pour remplacer Mühleberg, mais 850 machines de 2MW, donc un écart de 150 éoliennes si on corrige les estimations de l'EPFL.
Il me semble que les spécialistes de l'EPFL manquent quelque peu de rigueur dans leurs calculs qui sont vraiment estimatifs, et non basés sur des faits avérés.
Mühlerberg produit en moyenne 3 000 GWh/année, soit 5% de la consommation électrique suisse, puissance de l'ordre de 350MW (le tiers de Leibstadt ou Gösgen).
Pour la production éolienne, l'EPFL indique :
Le potentiel éolien de la Suisse avec les technologies actuelles est estimé à 52 TWh*, ce qui correspond à 88 % de notre consommation électrique nationale en 2013. Mais la réalisation de ce potentiel va dépendre fortement du degré d’acceptation de cette technologie, en particulier par les habitants des zones où il est prévu d’implanter des éoliennes. En prenant en compte ces critères, les objectifs à long terme de la Confédération tablent sur 4 TWh** de production éolienne, soit moins de 10 % du potentiel.
*52TWh = environ 14 000 éoliennes de 2MW, ceci est totalement irréaliste
**4Twh = environ 1 100 éoliennes de 2MW à 1760 heures/année sur la base des chiffres de Wind Data, il faudrait encore expliquer où les mettre....
À noter que ces 1 100 éoliennes pourraient (peut-être) produire la moitié de l'électricité fournie par une centrale nucléaire de la classe 1 000 MW (Leibstadt ou Gösgen).
Le coût en subsides RPC (différence entre prix du marché et tarif éolien) pour 4TWh oscillera entre 400 et 600 millions CHF par année pendant 20 ans, soit au total entre 8 et 12 milliards CHF, à charge du consommateur.
Faire de la vulgarisation n'empêche pas un minimum de rigueur concernant les chiffres de la part d'ingénieurs spécialistes.
Un ingénieur n'est en principe ni un journaliste, ni un prédicateur, les politiciens, le public, l'économie et les entreprises attendent des ingénieurs formés dans une école de la réputation de l'EPFL de la rigueur technique et scientifique.
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