Arrivée à Dijon, notre délégation s'engouffre dans le tramway, direction la Place de la Libération.
La Place de la Libération nous accueille baignée de soleil, nous invitant plus au «farniente» qu'à manifester.
Mais la tentation est vite jetée par dessus bord, les choses sérieuses commencent. Toute banderole dehors, nous défileront sous nos couleurs
Après quelques « tours de piste» sur la place, nous prenons la direction de la Préfecture, pour parler à l'oreille de monsieur le Préfet. Un joyeux bordel nous accompagne tout le long du trajet dans les rues de la ville historique....Ainsi que des policiers en civil.
Devant la préfecture, le ton monte et une ambiance de corrida s'installe. Face à nous, les «chiens de garde» de l'État, pris au dépourvu devant cette assemblée populaire (280 personnes environ) vont chercher leurs ordres. Une délégation est reçue et...L'attente commence.
C’est le président du conseil départemental, François Sauvadet (UDI), qui s’est mêlé au cortège pour lui aussi demander un « développement raisonné des éoliennes », qui prend la parole:
« Je leur ai fait part de notre soutien pour dénoncer l’incohérence des projets établis en Côte-d’Or et le mitage du département. Dans cet esprit, le conseil départemental a voté dans la matinée un vœu afin de demander un moratoire pour l’arrêt des projets éoliens sur ce territoire, afin que des études puissent être réalisées sur l’opportunité et l’impact environnemental de l’éolien».( http://www.bienpublic.com/cote-d-or/2015/04/25/pres-de-250-personnes-defilent-contre-les-eoliennes-a-dijon)
Nous n'avons rien entendu de ces propos. Cela n'a aucune espèce d'importance puisqu'ils valident le fait éolien sous une autre forme. Rien de nouveau, circulons.....
Avant de repartir dans le sud haut Marnais, nous nous appliquons le dicton: «Après l'effort, le réconfort».
Les manifestations se multiplient et les éoliennes avancent toujours. Le résultat n'est pas satisfaisant et n'est pas acceptable. Il nous faut taper du poing sur la table. Il faut muscler notre discours (pas de négociations, zéro éolienne ici et maintenant, aujourd'hui et demain) et le comportement. En face, ils ont le nombre, la puissance de l'État, les ressources financières, le temps qui jouent pour eux, etc.
Un seul slogan: Ni 1, ni 2, ni 3...ZÉRO ÉOLIENNE
Ou.... Nous perdrons
P.S: Big up au «professeur» Riou, que j'ai retrouvé et avec qui j'ai pu partager un bout de manifestation.
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