Une association locale s’érige contre un projet d’éoliennes. Elle reproche au conseil municipal de ne pas fournir suffisamment d’informations. Ce dont elle veut se charger elle-même ce mercredi soir.
Michel Marmet : « Ne pas signer sans concertation des documents irrévocables ». Photo ER
«Une fois que vous avez signé le bail, vous êtes hameçonnés. Et c’est irrévocable». Loin de lui l’idée de souffler un vent de panique sur la petite commune de Chantrans et ses quelque 460 habitants. Michel Marmet, un enfant du village, également Président de l’association Hydra, tient simplement à rappeler au conseil municipal qu’il doit y réfléchir à deux fois avant de parapher le bail pour le terrain d’implantation des éoliennes. Et en profite pour signifier aux édiles qu’ils n’ont pas été très loquaces sur le sujet.
Michel Marmet : « Ne pas signer sans concertation des documents irrévocables ». Photo ER
«Une fois que vous avez signé le bail, vous êtes hameçonnés. Et c’est irrévocable». Loin de lui l’idée de souffler un vent de panique sur la petite commune de Chantrans et ses quelque 460 habitants. Michel Marmet, un enfant du village, également Président de l’association Hydra, tient simplement à rappeler au conseil municipal qu’il doit y réfléchir à deux fois avant de parapher le bail pour le terrain d’implantation des éoliennes. Et en profite pour signifier aux édiles qu’ils n’ont pas été très loquaces sur le sujet.
«On a même l’impression que toutes les tractations se sont faites dans la plus parfaite discrétion. En catimini, presque».
« Un miroir aux alouettes »
Le projet n’est pas nouveau. « En 2005, la société Intervent avait déjà proposé à la mairie d’implanter des éoliennes. Elle revient aujourd’hui à la charge. On a même l’impression que ce sont eux qui mènent le bal. Ce projet, c’est un miroir aux alouettes ! » Michel Marmet fait référence aux « 6 000 € annuels de recette par éolienne qui tomberaient dans les caisses de la commune, soit environ 30.000 € chaque année pour profiter dans le paysage de quatre ou cinq éoliennes de 2,5 ou 3 MW. Des structures pesant 350 tonnes pièce, d’une hauteur de 138 m, avec des pales de 46 m… »
Pour mieux illustrer ces différentes informations, qu’il présentera en réunion publique ce mercredi, à 20 h, dans la salle de la mairie, le président Marmet a fabriqué une éolienne à l’échelle 1/100e. Au pied de la maquette, il a placé un petit éléphant en plastique avec lequel s’amusent habituellement les bambins. « Voilà, c’est à l’échelle de ce qui nous attend ! » La représentation est frappante. Mercredi soir, c’est ainsi que Michel Marmet plantera le décor.
Avec son épouse, il a entrepris la semaine dernière une tournée des boîtes aux lettres pour distribuer les tracts annonçant la réunion publique. « Les gens ont manifesté leurs inquiétudes. À 98 %, ils nous ont dit que c’était bien qu’on leur donne de l’info car ils ne disposent pour le moment que de bribes ou de rumeurs». Pour le Président, de nombreuses zones d’ombre doivent encore être éclaircies: Quid du démantèlement des éoliennes en fin de vie, quels seront les impacts sur l’environnement et la déstructuration du paysage, la nuisance du balisage lumineux, du bruit émis par les éoliennes, etc.
La projection d’un documentaire sur les « éoliennes du Levezou » permettra d’ouvrir le débat qui interviendra ensuite. « Quand on est responsable, il faut aussi savoir se projeter dans l’avenir pour pouvoir estimer les conséquences d’un tel projet », insiste Michel Marmet. « Et ne pas signer sans concertation des documents irrévocables».
Éric BARBIER
Commentaire: Pour éviter tous problèmes, de toutes sortes et ainsi ne pas se prendre la tête: ZÉRO ÉOLIENNE, on a jamais fait mieux. Bonne lutte. En avant toute.
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