Les récentes déclarations de John Kerry et Al Gore sonnent comme une déclaration de guerre aux climato-sceptiques, une guerre contre le manque de foi en la doxa officielle.
L’excommunication de ceux qui doutent du réchauffement climatique d’origine humaine est en bonne voie. Ceux-là sont appelés « climato-sceptiques », et parfois même « négationnistes » s’ils n’y croient pas du tout, avec une référence douteuse à l’histoire. Les déclarations du secrétaire d’État américain John Kerry, et de l’ex candidat à la Maison Blanche, Al Gore1, le 12 mars 2015 sont effrayantes. Le délit d’opinion refait surface…
Le premier, enfilant sa robe de prêcheur devant le Conseil atlantique en vue du sommet sur le climat à Paris en décembre 2015, a dénoncé l’immoralité des « négationnistes », annoncé une pluie de catastrophes, et rien moins que la fin de l’humanité si nous ignorons les signes du malheur. En mêlant science et vocabulaire religieux, il en a déduit que la menace du réchauffement climatique est d’origine humaine. « De quels droits ces personnes nient-elles le rôle de l’homme dans le réchauffement climatique ? »
Ce sermon pour condamner les non-croyants n’a certainement rien à voir avec les activités de son épouse (Teresa Heinz Kerry), une des principales instigatrices de la fondation Heinz qui contrôle le mouvement alarmiste américain AGW (« anthropogenic global warming », Le réchauffement climatique anthropique).
Le second a déclaré: « Il faut punir ceux qui nient le réchauffement climatique » et « nous devons faire payer sur le plan politique la négation de la science admise ».
Douter publiquement du réchauffement climatique serait donc un comportement déviant immoral et, pire, ce serait un péché ! L’affaire est grave. Ceux qui osent s’opposer au dogme imposé par la nouvelle religion catastrophiste mériteraient-ils d’aller brûler en enfer ?
Pourtant, le 4 mars 2015, Richard Lindzen professeur des sciences de l’atmosphère au « Massachusetts Institute of Technology » (MIT) a publié dans le Wall Street journal un article édifiant qui fustige les nouveaux prêtres du réchauffement climatique et la chasse aux sorcières parmi les scientifiques climato-sceptiques. Extraits:
« Les dirigeants du monde proclament que le changement climatique est notre plus grand problème en diabolisant le CO2. Pourtant, les niveaux atmosphériques du CO2 ont été beaucoup plus élevés au cours de l’histoire de la Terre. Des climats tour à tour plus chauds et plus froids qu’aujourd’hui ont coexisté avec des niveaux plus élevés.
Actuellement, les niveaux élevés de CO2 contribuent à l’augmentation de la productivité agricole. En effet, avant la récente hystérie du réchauffement climatique, les climatologues avaient appelé les périodes chaudes des optima climatiques. Pourtant, les dirigeants du monde se lancent dans des politiques coûteuses qui n’ont pas la capacité de remplacer les combustibles fossiles, mais elles enrichissent de grands entreprises complices aux frais du public, augmentant les coûts pour tous, et restreignant l’usage de l’énergie pour les populations les plus pauvres du monde qui n’ont pas encore accès aux immenses avantages de l’électricité.
Des milliards de dollars ont été versés dans des études pour soutenir l’alarmisme climatique, et pour mettre à bas l’économie de l’énergie. Il n’est donc pas surprenant que de grands efforts aient été faits pour conduire à l’hystérie, au cas où les causes de l’alarmisme climatique viendraient à disparaître».
Que le réchauffement climatique soit réel ou non, il est plus facile pour les non spécialistes d’opter pour une croyance que de se forger une opinion dans ce combat planétaire entre scientifiques. Mais si on se réfère à l’histoire du monde, et notamment au « lyssenkisme » en ex-URSS, ou à la science des nazis en Allemagne, la manière autoritaire et inquisitoriale d’imposer « l’évidence » du réchauffement climatique d’origine humaine ne présage rien de bon.
Source: L’assaut des politiques contre les climato-sceptiques, article du Wall Street Journal du 4 mars 2015 de Richard S. Lindzen, professeur émérite de sciences atmosphériques au MIT et chercheur éminent du Cato Institute.
Commentaire: À lire également: Catastrophisme, administration du désastre et soumission durable, René Riesel et Jaime Semprun, Éditions de l'Encyclopédie des Nuisances, Paris 2008.
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