image sourec: http://crestey.fr/lets/lever-de-rideau-sur-le-blog/
Vous l'avez sûrement déjà entendu ce reproche: Vous vous opposez à tout et ne proposez rien.
Même dans les rangs de la lutte anti-éolienne il y a des voix qui s'élèvent dans ce sens. On voudrait souvent me voir soutenir l'énergie solaire par exemple, ou la géothermie profonde. Je n'y ai jamais vraiment réussi, pour des raisons que je vais essayer d'expliquer ici.
Ceux qui décident d'arrêter le nucléaire se rabattent rapidement sur le charbon et le gaz en même temps que les énergies renouvelables parce qu'ils savent que la stabilité du réseau en dépend. Au début tout va bien parce qu'il y a profusion d'énergie à vendre actuellement et les jours sans vent posent moins de problème que les jours avec. Lorsque les éoliennes tournent à pleine puissance il y a panique chez les distributeurs. L' énergie renouvelable allemande ayant la priorité sur le réseau il faut l'utiliser et vite. Cela demande une grande capacité de réaction et cela met à l'arrêt les centrales traditionnelles. Les propriétaires de ces centrales, qui du coup deviennent intermittentes, mais non subventionnées, tentent alors de s'en débarrasser comme le fait E.ON en Allemagne, (les coûts d'exploitation étant les mêmes en fonction ou pas, elles sont déficitaires) ou les ferment.
Rapidement les problèmes vont se poser et les distributeurs vont crier au loup. Comme Alpiq avec son hydraulique qui réclament des subventions pour le sauver, les autres feront pareil pour sauver leurs centrales à gaz et à charbon, qui sont je le répète indispensables à la stabilité du réseau en l'état actuel de notre consommation. Avec les projets du tout à l'électrique en matière d'automobile par exemple et avec l'augmentation de la population on ne va pas vers une diminution de la consommation. Si l'on a une vision globale des choses, on se rend bien compte que le remplacement des énergies fossiles par des énergies renouvelables est une illusion insoutenable. José Ardillo dans son livre* écrit ceci: «En prenant la production nucléaire comme modèle, tout est fait pour que l'énergie renouvelable soit comme l'énergie nucléaire: Industrielle, intensive, centralisée, puissante (et cela se veut aussi pour le charbon)».
Dans ce contexte, je n'ai aucune raison de soutenir l'une ou l'autre forme d'énergie. Si les renouvelables montent en puissance, elles vont faire sauter les prix pour les consommateurs qui devront alors soutenir avec de nouvelles taxes les centrales traditionnelles pour maintenir le réseau, créant ainsi de nouveaux pauvres comme c'est déjà le cas en France ou en Allemagne. L'industrie se battra pour obtenir des dégrèvements pour rester concurrentielle (c'est déjà le cas de 65 secteurs industriels en Europe) leur permettant d'échapper largement aux coût de la transition énergétique. La facture sera à la charge de l'État, donc nous. Pour nous la faire avaler on nous promet un monde propre... Mais quel monde propre va sortir de ce petchi? Personne au monde ne peut nous le dire!
Nous demander de proposer quelque chose, ce n'est rien d'autre qu'une tentative de culpabilisation dont le but unique est de nous faire taire. Vous n'avez rien à proposer, donc taisez-vous et laissez faire ceux qui proposent des solutions. L'homme est ainsi fait que son fonctionnement psychologique présente aussi des généralités que l'industrie exploite à son avantage et à outrance. Elle n'est pas la seule. La communication est devenue une arme redoutable pour rassembler les masses vers un objectif définit par le pouvoir.
Et puis, moi j'ai quelque chose à proposer en fait: La liberté de voler en paix pour les cigognes. :-)
Et j'en ai encore beaucoup des propositions qui, je trouve, valent autant que n'importe laquelle de leurs propositions d'enfermement, de concentration, de colonisation, de développement et autres indépendances illusoires.
* «Les illusions renouvelables», Énergie et pouvoir: Une histoire. José Ardillo, éditions l'Échappée.
Même dans les rangs de la lutte anti-éolienne il y a des voix qui s'élèvent dans ce sens. On voudrait souvent me voir soutenir l'énergie solaire par exemple, ou la géothermie profonde. Je n'y ai jamais vraiment réussi, pour des raisons que je vais essayer d'expliquer ici.
Ceux qui décident d'arrêter le nucléaire se rabattent rapidement sur le charbon et le gaz en même temps que les énergies renouvelables parce qu'ils savent que la stabilité du réseau en dépend. Au début tout va bien parce qu'il y a profusion d'énergie à vendre actuellement et les jours sans vent posent moins de problème que les jours avec. Lorsque les éoliennes tournent à pleine puissance il y a panique chez les distributeurs. L' énergie renouvelable allemande ayant la priorité sur le réseau il faut l'utiliser et vite. Cela demande une grande capacité de réaction et cela met à l'arrêt les centrales traditionnelles. Les propriétaires de ces centrales, qui du coup deviennent intermittentes, mais non subventionnées, tentent alors de s'en débarrasser comme le fait E.ON en Allemagne, (les coûts d'exploitation étant les mêmes en fonction ou pas, elles sont déficitaires) ou les ferment.
Rapidement les problèmes vont se poser et les distributeurs vont crier au loup. Comme Alpiq avec son hydraulique qui réclament des subventions pour le sauver, les autres feront pareil pour sauver leurs centrales à gaz et à charbon, qui sont je le répète indispensables à la stabilité du réseau en l'état actuel de notre consommation. Avec les projets du tout à l'électrique en matière d'automobile par exemple et avec l'augmentation de la population on ne va pas vers une diminution de la consommation. Si l'on a une vision globale des choses, on se rend bien compte que le remplacement des énergies fossiles par des énergies renouvelables est une illusion insoutenable. José Ardillo dans son livre* écrit ceci: «En prenant la production nucléaire comme modèle, tout est fait pour que l'énergie renouvelable soit comme l'énergie nucléaire: Industrielle, intensive, centralisée, puissante (et cela se veut aussi pour le charbon)».
Dans ce contexte, je n'ai aucune raison de soutenir l'une ou l'autre forme d'énergie. Si les renouvelables montent en puissance, elles vont faire sauter les prix pour les consommateurs qui devront alors soutenir avec de nouvelles taxes les centrales traditionnelles pour maintenir le réseau, créant ainsi de nouveaux pauvres comme c'est déjà le cas en France ou en Allemagne. L'industrie se battra pour obtenir des dégrèvements pour rester concurrentielle (c'est déjà le cas de 65 secteurs industriels en Europe) leur permettant d'échapper largement aux coût de la transition énergétique. La facture sera à la charge de l'État, donc nous. Pour nous la faire avaler on nous promet un monde propre... Mais quel monde propre va sortir de ce petchi? Personne au monde ne peut nous le dire!
Nous demander de proposer quelque chose, ce n'est rien d'autre qu'une tentative de culpabilisation dont le but unique est de nous faire taire. Vous n'avez rien à proposer, donc taisez-vous et laissez faire ceux qui proposent des solutions. L'homme est ainsi fait que son fonctionnement psychologique présente aussi des généralités que l'industrie exploite à son avantage et à outrance. Elle n'est pas la seule. La communication est devenue une arme redoutable pour rassembler les masses vers un objectif définit par le pouvoir.
Et puis, moi j'ai quelque chose à proposer en fait: La liberté de voler en paix pour les cigognes. :-)
Et j'en ai encore beaucoup des propositions qui, je trouve, valent autant que n'importe laquelle de leurs propositions d'enfermement, de concentration, de colonisation, de développement et autres indépendances illusoires.
* «Les illusions renouvelables», Énergie et pouvoir: Une histoire. José Ardillo, éditions l'Échappée.
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