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On appelle ce genre de remarque comment déjà? Du fascisme peut-être? En tous les cas oui, dans le sens de cette définition: «Attitude autoritaire, arbitraire, violente et dictatoriale imposée par quelqu'un à un groupe quelconque, à son entourage».
Cette attitude m'a rappelé quelqu'un, Mlle Chevalley qui venait de m'écrire quelques courriels avec ces phrases notamment:
«Et puisque votre obstination contre les éoliennes ne fait que bloquer les avancées en matière d’avenir énergétique, je vous prie de vous déconnecter du réseau électrique, cela serait la moindre des choses.
L'avenir énergétique est fait de compromis, les monuments historiques doivent accepter des panneaux solaires sur les toits, les voisins d'installation de biogaz doivent supporter parfois quelques odeurs, les pêcheurs doivent partager leur rivière avec les turbines hydrauliques, les voisins de centrales géothermiques devront subir des petits tremblements de terre durant la stimulation des roches et les voisins d'éoliennes doivent partager leur paysage avec les éoliennes».
Voilà, voilà... 2015, la liberté de penser selon les verts libéraux. Parce que être opposé aux éoliennes, voire à leur ligne politique, pour eux, ce n'est pas avoir un avis, c'est être illégale, déviant, dangereux.
Ne nous attardons pas là-dessus. Mandela ou Rosa Luxembourg et d'autres nous ont démontré que ne pas se plier à la pensée unique ou à l'autoritarisme ambiant était une grande forme de courage nécessaire.
Revenons à cette fameuse transition énergétique qui sauvera l'humanité selon la verte libérale autoritaire, comment se présente--elle sur le terrain?
J'ai posé quelques questions à l'un de ceux qui a négocié la réforme européenne de l'électricité. Je vous livre ici mes questions et sa réponse:
«Je viens de lire le communiqué de presse de E.ON qui finalement garde dans son giron le nucléaire. Ce qui met clairement à jour sa première intention d'abandonner le démantèlement de ses centrales aux collectivités. L'entreprise devrait se défaire du gaz et du charbon en 2016 pendant ce temps la France abandonne les subventions à la construction de centrales à charbon à l'étranger.
Je lis beaucoup d'agitation et bien entendu cela me pose toujours questions. Quels sont les objectifs français? Est-ce qu'ils envisagent vraiment l'abandon des énergies fossiles? Comment envisagent-ils l'avenir énergétique ? Ont-ils un scénario officiel? Toutes ces décisions me semblent tellement opportunistes.
Et les allemands, quel scénario préparent ils? D'un côté ils investissent des milliards dans les renouvelables, ferment les centrales nucléaires, poussent les autres centrales fossiles vers la sortie ce qui va finir par les rendre elles aussi dépendantes de l'État.
De l'extérieur tout cela me semble complètement insensé, mais je peine à croire qu'aucune stratégie n'accompagnent ces multiples décisions? Aucun État n'a intérêt à déstabiliser l'approvisionnement de l'énergie vu sa relation au pouvoir. Y a t'il un scénario renouvelable possible? Si non, comment expliquer cette frénésie ? Ne sont-ce que des grandes déclarations qui cachent de toutes petites actions en réalité? Enfin quel pouvoir ont vraiment les entreprises? À force de vouloir engranger les subventions des renouvelables perdent-elles le contrôle du réseau?
Y a t il encore des pilotes dans le réseau ou bien la mondialisation a fait perdre le fil de la cohérence?Voisine».
«J'ai lu vos questions et, si vous me laissez un peu de temps, je tenterai d'y répondre. En gros, non, il n'y a pas de pilote dans l'avion, avec, à la fin, les sanctions économiques et politiques des décisions prises ou non prises. L'Europe a oublié que l'Histoire est tragique.
Attention! ...Avec beaucoup de sagesse, on a beaucoup de chagrin, et celui qui augmente sa science augmente sa douleur»(Ecclésiaste 1:18).
Cordialement
Je vous transmettrai la suite quand je la recevrai. En attendant, je ne peux que vous dire de lire absolument le livre«les illusions renouvelables»de José Ardillo. Loin de n'être que la pensée d'un seul homme, comme l'affirme Isabelle Chevalley qui ne l'a pas lu parce qu'elle ne lit que les livres scientifiques, écrit-elle, c'est un livre sur l'histoire de l'énergie qui nous en dit très long sur le chemin que nous avons déjà parcouru vers notre dépendance imposée à travers elle. Ceux qui nous l'imposent augmentent leur pouvoir sur nous et s'enrichissent outrageusement en appauvrissant les ressources de la planète pour alimenter la société de consommation qu'ils ont mise en place, tout en dépouillant les plus démunis. La puissance énergétique fait de nous les esclaves d'un système qui n'est pas prêt de s'arrêter parce que nous avons toujours cru leurs mensonges: Charbon, pétrole, nucléaire nous ont été présentés comme nos sauveurs à travers le siècle et dans cet ordre. Aujourd'hui, armés de leur pinceaux verts ils poursuivent cette industrialisation destructrice et punissent ou rêvent de punir ceux qui ne sont pas d'accord de sacrifier encore et encore leurs racines et leurs ailes.
Voilà, voilà... 2015, la liberté de penser selon les verts libéraux. Parce que être opposé aux éoliennes, voire à leur ligne politique, pour eux, ce n'est pas avoir un avis, c'est être illégale, déviant, dangereux.
Ne nous attardons pas là-dessus. Mandela ou Rosa Luxembourg et d'autres nous ont démontré que ne pas se plier à la pensée unique ou à l'autoritarisme ambiant était une grande forme de courage nécessaire.
Revenons à cette fameuse transition énergétique qui sauvera l'humanité selon la verte libérale autoritaire, comment se présente--elle sur le terrain?
J'ai posé quelques questions à l'un de ceux qui a négocié la réforme européenne de l'électricité. Je vous livre ici mes questions et sa réponse:
«Je viens de lire le communiqué de presse de E.ON qui finalement garde dans son giron le nucléaire. Ce qui met clairement à jour sa première intention d'abandonner le démantèlement de ses centrales aux collectivités. L'entreprise devrait se défaire du gaz et du charbon en 2016 pendant ce temps la France abandonne les subventions à la construction de centrales à charbon à l'étranger.
Je lis beaucoup d'agitation et bien entendu cela me pose toujours questions. Quels sont les objectifs français? Est-ce qu'ils envisagent vraiment l'abandon des énergies fossiles? Comment envisagent-ils l'avenir énergétique ? Ont-ils un scénario officiel? Toutes ces décisions me semblent tellement opportunistes.
Et les allemands, quel scénario préparent ils? D'un côté ils investissent des milliards dans les renouvelables, ferment les centrales nucléaires, poussent les autres centrales fossiles vers la sortie ce qui va finir par les rendre elles aussi dépendantes de l'État.
De l'extérieur tout cela me semble complètement insensé, mais je peine à croire qu'aucune stratégie n'accompagnent ces multiples décisions? Aucun État n'a intérêt à déstabiliser l'approvisionnement de l'énergie vu sa relation au pouvoir. Y a t'il un scénario renouvelable possible? Si non, comment expliquer cette frénésie ? Ne sont-ce que des grandes déclarations qui cachent de toutes petites actions en réalité? Enfin quel pouvoir ont vraiment les entreprises? À force de vouloir engranger les subventions des renouvelables perdent-elles le contrôle du réseau?
Y a t il encore des pilotes dans le réseau ou bien la mondialisation a fait perdre le fil de la cohérence?Voisine».
Voici le début de réponse que j'ai reçu:
«J'ai lu vos questions et, si vous me laissez un peu de temps, je tenterai d'y répondre. En gros, non, il n'y a pas de pilote dans l'avion, avec, à la fin, les sanctions économiques et politiques des décisions prises ou non prises. L'Europe a oublié que l'Histoire est tragique.
Attention! ...Avec beaucoup de sagesse, on a beaucoup de chagrin, et celui qui augmente sa science augmente sa douleur»(Ecclésiaste 1:18).
Cordialement
Je vous transmettrai la suite quand je la recevrai. En attendant, je ne peux que vous dire de lire absolument le livre«les illusions renouvelables»de José Ardillo. Loin de n'être que la pensée d'un seul homme, comme l'affirme Isabelle Chevalley qui ne l'a pas lu parce qu'elle ne lit que les livres scientifiques, écrit-elle, c'est un livre sur l'histoire de l'énergie qui nous en dit très long sur le chemin que nous avons déjà parcouru vers notre dépendance imposée à travers elle. Ceux qui nous l'imposent augmentent leur pouvoir sur nous et s'enrichissent outrageusement en appauvrissant les ressources de la planète pour alimenter la société de consommation qu'ils ont mise en place, tout en dépouillant les plus démunis. La puissance énergétique fait de nous les esclaves d'un système qui n'est pas prêt de s'arrêter parce que nous avons toujours cru leurs mensonges: Charbon, pétrole, nucléaire nous ont été présentés comme nos sauveurs à travers le siècle et dans cet ordre. Aujourd'hui, armés de leur pinceaux verts ils poursuivent cette industrialisation destructrice et punissent ou rêvent de punir ceux qui ne sont pas d'accord de sacrifier encore et encore leurs racines et leurs ailes.
Commentaire: « Les grands esprits ont toujours rencontré une opposition farouche des esprits médiocres»*...surtout quand cette médiocrité s'apparente au pouvoir des élus. C'est pire.
* Albert Einstein (1879-1955)
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