Par Thierry Levent
Chaque jour qui nous rapproche de la conférence climatique parisienne suscite des prises de positions de plus en plus délirantes
Chaque jour qui nous rapproche de la conférence climatique parisienne (COP21) suscite des prises de positions de plus en plus délirantes voire inquiétantes. Ainsi: « La criminalisation de la pensée déviante est en marche, et l’on peut compter sur nos intellectuels pour aider avec enthousiasme à sa mise en place ». En effet, l’appel récent pour stopper les crimes climatiques, soutenu par des intellectuels, relayé fébrilement par la presse, ne laisse plus la place au doute. Nous sommes bien engagés vers une dérive idéologique totalitaire qui ne dit pas son nom.
Consommer du pétrole s’apparente selon les signataires à un crime contre le climat « Nous avons employé le terme de crime climatique, un terme fort, pour éveiller les consciences », indique Christophe Bonneuil, historien, chargé de recherche au CNRS et co-initiateur de cette initiative qui va rester dans les annales.
Par extension naturelle, les climatosceptiques participent activement à ce délit. Toute réflexion scientifique hétérodoxe argumentée sur le thème du réchauffement climatique anthropique (RCA) est impitoyablement connotée et censurée.
Outre la censure médiatique organisée (impossible de lire ou d’entendre dans les médias français la moindre analyse critique), le discrédit à l’œuvre utilise des arguments les plus éhontés. Ainsi le journal Les Échos, n’hésite pas à associer créationnisme et climato-scepticisme. Les mécanismes à l’œuvre consistant à discréditer une communauté scientifique et de citoyens qui osent douter, sont ceux utilisés par les activistes de Greenpeace envers le nucléaire ou les faucheurs volontaires de José Bové pour les OGM. Tous soutiens ou analyses favorables vous font passer pour un criminel doublé d’un suppôt du « grand capital qui s’en met plein les poches ». Le tout avec le soutien actif des médias et la complaisance de la justice. Il faut relire à ce sujet l’ouvrage de G. Rivière-Wekstein 1 sur les méthodes de ces militants écologistes radicaux qui ont pris la science en otage (destruction de champs, opérations commandos, flicage d’agriculteurs, montages financiers et manipulation médiatique). L’impunité est quasiment totale, la désinformation atteinte, la peur et le doute instillés dans l’opinion publique. La peur irrationnelle des OGM interdit tout débat.
Sous couvert du fumeux concept de science citoyenne cher à Jacques Testard, signataire de l’appel, l’objectif est d’assécher la « mauvaise » science pour favoriser les « bons » axes de recherche. Encore une fois, l’exemple des OGM est caricatural. En effet des activistes anti-OGM font dorénavant partie des instances décisionnelles concernant la recherche sur les biotechnologies. Autrement dit, cette filière est sinistrée car idéologiquement incompatible avec ce que ces gens pensent être juste. L’extension à d’autres axes de recherche est évidemment envisageable pour ne pas dire à l’œuvre. La chimie, les nanotechnologies, le nucléaire, et d’autres peuvent donc se faire du souci si cette tendance se confirme.
Le copié-collé avec la science climatique est évident. Le même Testard voulait déjà traîner en son temps C. Allègre devant un tribunal international pour crime contre l’humanité (émission « À voix nue » sur France Culture) au motif de son scepticisme. Nombre de scientifiques doutant de la doxa du GIEC hésitent et rechignent à juste titre à manifester leurs interrogations.
Il est donc assez comique de lire Hervé le Treut, climatologue et directeur de l’Institut Pierre-Simon Laplace en première ligne sur le réchauffement climatique bien entendu anthropique: « J’en veux aux climato-sceptiques et aux médias d’avoir confisqué le mot de «sceptique » à leur seul usage. Tout chercheur digne de ce nom devrait s’afficher comme sceptique, puisque le doute est l’essence même de la démarche scientifique ».
Un tas de gens s’échinent à faire part de leur scepticisme éclairé avec le succès médiatique que l’on sait. Par contre les signataires de l’appel eux ne doutent de rien.
Le délire climatique actuel et les crises de nerf de quelques centaines de militants écolos à jour de leur cotisation, risquent de nous faire rire, mais jaune dans très peu de temps. Le réchauffement géopolitique, lui, tend inéluctablement vers l’incandescence malgré les lunettes roses, vertes, bleues ou étoilées. Et le maudit CO2 n’est pour rien dans les vagues d’immigrations actuelles contrairement à ce que nous raconte l’inénarrable Pierre Radanne au CV scientifique évanescent !
Il sera alors temps de demander son avis à Nicolas Hulot, nouveau commandeur des croyants thermoclimatiques engagés, sur les vraies priorités… il sera trop tard.
1 Rivière-Wekstein. Faucheurs de science. Les fanatiques sont dans nos campagnes, Éditions Le Publieur, 2012.
Consommer du pétrole s’apparente selon les signataires à un crime contre le climat « Nous avons employé le terme de crime climatique, un terme fort, pour éveiller les consciences », indique Christophe Bonneuil, historien, chargé de recherche au CNRS et co-initiateur de cette initiative qui va rester dans les annales.
Par extension naturelle, les climatosceptiques participent activement à ce délit. Toute réflexion scientifique hétérodoxe argumentée sur le thème du réchauffement climatique anthropique (RCA) est impitoyablement connotée et censurée.
Outre la censure médiatique organisée (impossible de lire ou d’entendre dans les médias français la moindre analyse critique), le discrédit à l’œuvre utilise des arguments les plus éhontés. Ainsi le journal Les Échos, n’hésite pas à associer créationnisme et climato-scepticisme. Les mécanismes à l’œuvre consistant à discréditer une communauté scientifique et de citoyens qui osent douter, sont ceux utilisés par les activistes de Greenpeace envers le nucléaire ou les faucheurs volontaires de José Bové pour les OGM. Tous soutiens ou analyses favorables vous font passer pour un criminel doublé d’un suppôt du « grand capital qui s’en met plein les poches ». Le tout avec le soutien actif des médias et la complaisance de la justice. Il faut relire à ce sujet l’ouvrage de G. Rivière-Wekstein 1 sur les méthodes de ces militants écologistes radicaux qui ont pris la science en otage (destruction de champs, opérations commandos, flicage d’agriculteurs, montages financiers et manipulation médiatique). L’impunité est quasiment totale, la désinformation atteinte, la peur et le doute instillés dans l’opinion publique. La peur irrationnelle des OGM interdit tout débat.
Sous couvert du fumeux concept de science citoyenne cher à Jacques Testard, signataire de l’appel, l’objectif est d’assécher la « mauvaise » science pour favoriser les « bons » axes de recherche. Encore une fois, l’exemple des OGM est caricatural. En effet des activistes anti-OGM font dorénavant partie des instances décisionnelles concernant la recherche sur les biotechnologies. Autrement dit, cette filière est sinistrée car idéologiquement incompatible avec ce que ces gens pensent être juste. L’extension à d’autres axes de recherche est évidemment envisageable pour ne pas dire à l’œuvre. La chimie, les nanotechnologies, le nucléaire, et d’autres peuvent donc se faire du souci si cette tendance se confirme.
Le copié-collé avec la science climatique est évident. Le même Testard voulait déjà traîner en son temps C. Allègre devant un tribunal international pour crime contre l’humanité (émission « À voix nue » sur France Culture) au motif de son scepticisme. Nombre de scientifiques doutant de la doxa du GIEC hésitent et rechignent à juste titre à manifester leurs interrogations.
Il est donc assez comique de lire Hervé le Treut, climatologue et directeur de l’Institut Pierre-Simon Laplace en première ligne sur le réchauffement climatique bien entendu anthropique: « J’en veux aux climato-sceptiques et aux médias d’avoir confisqué le mot de «sceptique » à leur seul usage. Tout chercheur digne de ce nom devrait s’afficher comme sceptique, puisque le doute est l’essence même de la démarche scientifique ».
Un tas de gens s’échinent à faire part de leur scepticisme éclairé avec le succès médiatique que l’on sait. Par contre les signataires de l’appel eux ne doutent de rien.
Le délire climatique actuel et les crises de nerf de quelques centaines de militants écolos à jour de leur cotisation, risquent de nous faire rire, mais jaune dans très peu de temps. Le réchauffement géopolitique, lui, tend inéluctablement vers l’incandescence malgré les lunettes roses, vertes, bleues ou étoilées. Et le maudit CO2 n’est pour rien dans les vagues d’immigrations actuelles contrairement à ce que nous raconte l’inénarrable Pierre Radanne au CV scientifique évanescent !
Il sera alors temps de demander son avis à Nicolas Hulot, nouveau commandeur des croyants thermoclimatiques engagés, sur les vraies priorités… il sera trop tard.
1 Rivière-Wekstein. Faucheurs de science. Les fanatiques sont dans nos campagnes, Éditions Le Publieur, 2012.
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