Bien triste nouvelle que d'apprendre qu'un rapace protégé, donc rare, aurait été abattu par... des hommes. La police de l'environnement et la gendarmerie sont sur le coup. À suivre...
Par contre, intéressons-nous à la position de la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO). Celle-ci déposera plainte. Excellente décision... sauf qu'une question nous taraude :
Pourquoi dans le cas de rapaces, protégés ou non, d'oiseaux, de chauves-souris, etc. tués par les pales d'éoliennes, cette même association ne porte pas, SYSTEMATIQUEMENT, plainte contre l'exploitant d'une zone industrielle?
Car ces morts ne sont pas, malheureusement, un épiphénomène. D'après une étude menée par... la LPO, la mortalité due aux éoliennes serait comprise entre " 0,3 et 18,3 oiseaux tués par éolienne et par an. Des chiffres proches de ceux constatés aux Etats-Unis (5,2) ou au Canada (8,2)."(i)
Pour rappel, en France, "la puissance éolienne totale raccordée était de 16 998 MW au 30 Juin 2020.
Toute cette capacité éolienne est terrestre." (ii). Sachant que la puissance unitaire moyenne du parc actuel est de 2 MW/éolienne, il y aurait, donc, aujourd'hui, 8 499 turbines en service sur l'ensemble du territoire ; soit avec une moyenne annuelle de 9.3 morts/turbine/an, un nombre d'environ 79 040 décès d'oiseaux, dus aux pales d'éoliennes!
Quelqu'un a-t-il déjà entendu, lu ou vu, qu'un exploitant d'éoliennes avait été condamné à une peine comme le prévoit la loi?
Ce pays est perdu!
(i) : "Cette expertise ne prend toutefois pas en compte l'impact des aérogénérateurs sur les chauve-souris, ni leurs impacts indirects sur l'avifaune."
La LPO publie une étude nationale sur la mortalité des oiseaux due aux éoliennes
(ii) : Le journal de l'éolien
php
jhm 2020 09 26
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