ÉTATS-UNIS D'AMÉRIQUE : COUVREZ CES DÉCHETS DE PALES D'ÉOLIENNES QUE JE NE SAURAIS VOIR !...

    OUPS!
    ZÉRO EOLIENNE ET BASTA !

 

 Lake Mills dans l’Iowa, Sioux Falls, en Dakota du Sud et Casper, dans le Wyoming sont les trois municipalités américaines à avoir accepté de se répartir les milliers de morceaux de pales d’éoliennes qui devront disparaitre dans la terre. Source

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Les éoliennes génèrent des montagnes de déchets

Duggan Flanakin , directeur de la recherche politique au sein du Comité pour un avenir constructif, www.CFACT.org
2020/09/26

   Les déchets des pales, d'autres facteurs prouvent que le vent n'est pas plus " vert " que le soleil.
   Les écologistes et les opportunistes de l'énergie éolienne, les entrepreneurs qui profitent de crédits d'impôt trop généreux et de multiples autres subventions, veulent vous faire croire que l'énergie éolienne est aussi " verte " que la neige fraîchement tombée est blanche, et aussi bon marché que le Taco Bell [restauration rapide américaine Tex-mex] Ils ne vous parlent jamais des coûts, — ou de la destruction de l'environnement, — qu'ils vous cachent depuis des décennies. Mais la plupart des gouvernements, des médias d'information et des médias sociaux ne le font pas non plus.
   Le rédacteur scientifique d'Ars Technica, John Timmer, affirme que les prix du matériel éolien sont en baisse, alors même que les nouvelles conceptions de turbines augmentent la puissance typique produite par chaque turbine. Timmer a admis que " le vent est encore moins cher en ce moment grâce à un crédit d'impôt accordé à la production d'énergie renouvelable ". Il a averti que la suppression progressive des nombreuses incitations existantes pourrait certainement créer des incertitudes quant au coût futur et à la domination de l'énergie éolienne. Mais c'est à peu près tout.
   Le rapport du département américain de l'énergie sur le marché des technologies éoliennes en 2018 est élogieux : " Avec le soutien des incitations fiscales fédérales, les prix des accords d'achat d'énergie éolienne et solaire, PPA, sont maintenant inférieurs au coût prévu de la combustion du gaz naturel dans les unités à cycle combiné au gaz existantes ".
   Ceci malgré le fait que les propres données du DOE [United States Department of Energy] montrent que le " facteur de charge " de l'éolien, pourcentage de temps où il produit réellement de l'électricité à pleine capacité, n'est que de 21%, contre 57% pour les centrales au gaz naturel et 92% pour le nucléaire. Dans de nombreux endroits, d'énormes installations éoliennes industrielles produisent en fait de l'électricité moins de 30 % de l'année. Les jours les plus chauds et les plus froids, ces pourcentage est souvent proche de zéro, voir à... zéro. C'est pourquoi les centrales nucléaires ont, en fait, produit 20 % de l'électricité américaine en 2019, alors qu'elles ne représentent que 9 % de la capacité de production du pays.
   En plus d'être dépendantes des conditions météorologiques, intermittentes et peu fiables, les éoliennes couvrent de vastes étendues de terre ; elles affectent les vues panoramiques et le flux de vent local, la température et l'humidité ; elles tuent les chauves-souris et les oiseaux de proie, sans être pénalisées par les lois sur les oiseaux migrateurs ou les espèces menacées ; elles ont une durée de vie relativement courte et nécessitent des quantités massives de matières premières, en particulier pour les turbines océaniques, par rapport aux centrales au charbon, au gaz, hydroélectriques ou nucléaires ; elles impliquent une énorme pollution de l'air et de l'eau dans des pays lointains où une grande partie de l'extraction, du traitement et de la fabrication sont effectués, avant que les pièces des turbines ne soient expédiées en Amérique ; et plus encore.
   Tout cela est tout simplement ignoré. De même, vous serez peut-être surpris d'apprendre que pas une seule page de cet énorme rapport du DOE ne mentionne le terme " déchets d'éoliennes ", pas plus que la fiche d'information du DOE intitulée " Faire progresser la croissance de l'industrie éolienne américaine : incitations, financement et possibilités de partenariat au niveau fédéral ". C'est comme si les éoliennes ne mouraient jamais et ne laissaient jamais rien derrière elles.
   Généralement, lorsque les turbines arrivent en fin de vie, le maître d'ouvrage remplace les anciennes turbines et les pales par des modèles plus récents ; seules quelques entreprises ont choisi le démantèlement total et l'enlèvement. Certains États, plus récemment le Texas et la Caroline du Nord et localités ont leurs propres normes. Mais, en ce qui concerne les territoires fédéraux, seules, les normes fédérales, pour ce type d'installations, sont appliquées et supervisées par le Bureau de l'aménagement du territoire.
   La fiche d'information du DOE fournit des informations sur quatre programmes de crédit d'impôt, trois programmes de prêts et de subventions, quatre sources de subventions et d'accords de coopération en matière de R&D et cinq sources de subventions pour le déploiement de technologies, — plus un certain nombre de possibilités de partenariat avec les laboratoires nationaux du DOE.
   Mais elle ne dit rien sur les déchets des éoliennes, notamment les énormes fondations en béton et en barres d'armature, et les pales qui peuvent atteindre ~109mètres de long. Il en va de même pour la plupart des politiciens, des défenseurs de l'énergie éolienne et des publications sur l'énergie éolienne. En fait, les fondations et les pales des éoliennes ne sont généralement pas recyclables, que ce soit d'un point de vue économique ou autre.
   Le volume des déchets des éoliennes devrait être exponentiel dans les années à venir, les principales sources étant les déchets miniers et manufacturiers, les déchets de service et les déchets en fin de vie. On estime qu'il y aura 43 millions de tonnes métriques de déchets de pales dans le monde d'ici 2050. La Chine devrait produire 40 % de ces déchets, suivie de l'Europe, 25 %, et des États-Unis : 19 %.
   Principia Scientific International, basée à Londres, rappelle que les pales de turbine sont " un amalgame toxique de composites uniques, de fibres de verre, d'époxy, de mousse de chlorure de polyvinyle, de mousse de polyéthylène téréphtalate, de balsa et de revêtements de polyuréthane ". En gros, il y a trop de déchets de plastique, de composite et d'époxy qui ne valent pas la peine d'être recyclés. En attendant que de meilleures méthodes soient trouvées, les décharges sont l'une des rares options.
   Dans l'Union européenne, les pales usagées sont découpées et brûlées dans des fours ou des centrales électriques. Mais pas aux États-Unis.
   Pour déposer en décharge les pales au rebut, il faut, comme pour leur pose, un camion avec sa remorque attachée pour... chaque pale! et les découper, nécessite un équipement spécialisé puissant.  Avec quelque 8 000 pales par an déjà retirées du service, rien qu'aux États-Unis, cela représente 32 000 chargements de camions au cours des quatre prochaines années ; dans quelques années, ce chiffre sera cinq fois plus élevé.

 

  Certaines entreprises d'énergie éolienne coupent les énormes pales en petites sections avant de les envoyer dans des décharges, car la plupart de celles ci ne possèdent pas les outils nécessaires. Les pales d'aujourd'hui sont 20 % plus longues que celles d'hier et leurs tours, sont jusqu'à ~65m plus hautes que la plupart de celles qui sont actuellement mises en décharge.
   Les coûts d'élimination des turbines s'élèvent à plus de 400 000 dollars l'unité. [ ~~ 350 000 €. À noter que Jean-Yves GRANDIDIER, patron de Valorem lors de son audition à la Commission dit Aubert, sous serment, avait déclaré au sujet du démantèlement: " Elle [la garantie] est basée sur une valeur de 50 000 euros par éolienne. Peut-être cette valeur devrait-elle être rehaussée, à hauteur de 100 000 euros pour une éolienne de 2 MW et de 150 000 euros pour une éolienne de 3 MW. ] Cela signifie 24 milliards de dollars [~22 milliards d'€] pour éliminer les 60 000 turbines actuellement utilisées aux États-Unis. Le coût et le coût des décharges existantes augmenteront à mesure que des pales plus nombreuses, plus longues et plus lourdes, arriveront en fin de vie.
   Au cours des 20 prochaines années, les États-Unis pourraient à eux seuls devoir éliminer 720 000 tonnes de déchets de pales. Pourtant, un rapport de 2018 prévoyait une baisse de 15 % de la capacité des décharges américaines d'ici 2021, alors qu'il ne reste plus qu'une quinzaine d'années de capacité. Nous devrons autoriser de nouvelles décharges pour traiter les déchets des éoliennes, en plus des montagnes de déchets solaires et de batteries
   Mais ce n'est là que la partie émergée de l'iceberg. La Fondation Locke cite des études de l'Université du Kansas confirmant que les usines d' éoliennes créent des conditions de vol dangereuses. La force de rotation des éoliennes peut créer des turbulences extrêmes qui rendent le vol dangereux et l'atterrissage à proximité presque impossible. En effet, un comté comme le Michigan interdit aux ambulances aériennes de secourir les citoyens vivant à proximité des usines d'éoliennes, pour des raisons de sécurité.
   De plus, le fait de produire l'électricité aujourd'hui avec l'énergie éolienne pourrait réchauffer les sols du continent américain de 0,24o C, 0,43o F, l'effet de réchauffement étant le plus fort la nuit.  Cela ne représente qu'un dixième du réchauffement généré par les systèmes solaires photovoltaïques, mais ce n'est pas négligeable, — et plus l'usine éolienne est grande, plus le réchauffement localisé est important.
   En 2013, lorsque les turbines étaient plus petites qu'aujourd'hui, Lafarge North America déclarait qu'il fallait pour ancrer une seule éolienne environ 750 mètres3 de béton [données de référence : densité de l'eau = 1 000 kg/m3 ; densité de sable = 1 400 ... 1 700 kg/m3 ; densité de l'acier = 7 800 kg/m3], y ajouter les barres d'armature, ; Nextera wind a admis avoir utilisé plus de 800 tonnes de béton par petite turbine ; ces chiffres ne tenant pas compte de l'importante quantité de béton et d'asphalte nécessaire pour améliorer les routes rurales afin de pouvoir y installer les lourds composants des turbines.
   En outre, la fabrication du béton est déjà le troisième plus grand émetteur de dioxyde de carbone, OUPS !, après la combustion du charbon, du pétrole et du gaz naturel. Elle nécessite également près d'un dixième de la consommation industrielle d'eau dans le monde.
   En résumé, les usines éoliennes nécessitent beaucoup de béton, d'acier, d'aluminium, de plastique, de terres rares et d'autres matériaux émetteurs de dioxyde de carbone. Ils perturbent les flux d'air naturels. Ils déciment les populations d'oiseaux et de chauves-souris, et provoquent des infrasons et des flashs de lumière qui nuisent à la santé humaine, tout en produisant relativement peu d'électricité et ce, avec un coût élevé. Et pour finir, les pales des turbines " en retraite " submergent et, submergeront, prochainement les décharges.
   Pourtant, les défenseurs de l'énergie éolienne voudraient vous faire croire que le vent est bon marché, propre, vert, renouvelable et durable. La blague du Green New Deal [nom donné au projet d'un vaste plan d'investissement dans les énergies décarbonées visant à stopper le réchauffement climatique, tout en promouvant la justice sociale] serait drôle, si elle n'était pas aussi coûteuse économiquement et écologiquement.

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