Vladimir Poutine fait ici la démonstration qu'il n'est nul besoin besoin d'être un "expert" en système électrique pour comprendre que de SE PRIVER d'une production nucléaire décarbonée* pour AMPLIFIER des productions gaz ou charbon, fortement carbonées, et ASSOCIÉES INDISPENSABLES aux EnR dont la " l’électricité produite par le vent est à la fois variable et, dans une certaine mesure, imprévisible"**, est à la fois néfaste et complique la lutte contre le réchauffement climatique.
Aussi, que penser de la politique de la production électrique en France, sortie du nucléaire, essor des EnR, et de ceux qui la mènent depuis 20 ans et sous différentes majorités? 😩😵😡😜
À noter : les Russes ont non seulement du gaz et de la biomasse. Ils ont aussi actuellement 30 réacteurs nucléaires en construction/projet à l’export. Il est temps de se préoccuper de notre souveraineté énergétique et industrielle. Merci VF.
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Source : Sources d'énergie renouvelable et atténuation du changement climatique, Résumé à l’intention des décideurs, page 19.
** Sources d'énergie renouvelable et atténuation du changement climatique, Résumé à l’intention des décideurs, page 9.
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Comment vont-ils se «réchauffer» ? Poutine plaisante sur la politique anti-nucléaire des Allemands
23/09/2020
Le président russe Vladimir Poutine rencontre des professionnels de l'industrie nucléaire, au Kremlin à Moscou, le 23 septembre 2020
Invité d'une rencontre des professionnels du nucléaire, le président russe s'est interrogé sur le choix de Berlin de délaisser progressivement l'énergie automatique. Et s'est ressouvenu d'une plaisanterie qu'il avait formulée, déjà, dix ans plus tôt. Le président russe Vladimir Poutine s'étonne toujours de la politique énergétique de certains Etats européens. «Nos partenaires, notamment en Europe, se compliquent considérablement la tâche, parce que de nombreux pays abandonnent l’énergie atomique», a déclaré le chef d' Etat, lors d'une rencontre avec des professionnels de l'industrie nucléaire, ce 23 septembre à Moscou
Et le dirigeant d'appuyer son propos en évoquant une boutade qu'il avait formulée lors d'un forum économique à Berlin en 2010 : «Une fois, alors que je faisais un discours en Allemagne, j’ai dit : "Vous fermez les centrales atomiques, vous ne voulez pas acheter notre gaz. Qu’est-ce que vous allez utiliser pour vous réchauffer ? Le bois ? Mais vous n’avez pas de bois, pour ça il faut aller en Sibérie"», s'est souvenu le chef d' Etat.
Si le maître du Kremlin a souligné qu'il s'agissait d'une plaisanterie, il a ajouté qu'il existait un «problème réel» : «Comment le résoudre ? Cette tâche n’est pas facile, et [certains partenaires européens] la compliquent», a estimé Vladimir Poutine.
En ce qui concerne la politique énergétique de l'Allemagne, l'AFP indiquait, le 20 août 2020, que le pays restait «fortement dépendant du charbon en raison de son abandon progressif du nucléaire après la catastrophe de Fukushima en 2011». L'agence ajoutait que Berlin visait, pour autant, l'abandon de sa production d'électricité à partir du charbon d'ici 2038.
En Russie en revanche, l'énergie nucléaire a toujours les faveurs du gouvernement : selon un article de juillet dernier de La Revue Générale du Nucléaire, éditée par la Société Française d' Energie Nucléaire, SFEN, qui rassemble les entreprises françaises du secteur, la Fédération de Russie «ne cesse d’investir et d’innover dans les technologies nucléaires» : à ce jour, selon la même source, la part du nucléaire dans la production énergétique de la Russie est d’environ 19%.
En ce qui concerne l'achat de gaz russe par l'Allemagne : si des voix au sein de l'Occident ont récemment appelé à compromettre le projet de gazoduc européen Nord Stream 2 en raison de l'affaire Navalny, le gaz russe représente aujourd'hui 37% du gaz utilisé en Allemagne, selon le Sénat français.
Voir et entendre
https://youtu.be/KPDyBqtHwp0
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