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https://augustinmassin.blogspot.com/2021/04/haute-marne-langres-il-etait-une-fois.html
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III. - Le choix des recteurs
L' accroissement des ressources des écoles de Langres manifestait clairement l'importance attachée par les notables à l'enseignement. Le soin que ces derniers apportèrent au choix des responsables de l'instruction de leurs enfants répondait aux mêmes préoccupations. Comme toute institution, le collège ne pouvait vivre et rayonner que la vie même des hommes appelés à le faire fonctionner.
Il lui fallait des maîtres assez savants pour répondre aux exigences d'un public de plus en plus cultivé, dans une ville où brillait le savoir de nombreux chanoines de la cathédrale et où se multipliait, par la suite de la création du bailliage royal, le nombre des magistrats et des robins. Mais la connaissance des lettres ne suffisait pas. Elle devait s'accompagner de talents pédagogiques et de l'aptitude à transmettre les notions accumulées.
Trouver le recteur idéal n'apparaissait point facile. Les procédures à suivre avaient certes été précisées. Elles ne pouvaient éviter ni les concurrences ni les affrontements de clans, surtout en ces temps de chaudes luttes politiques.
Durant la première moitié du XVIe siècle, une seule règle présidait au choix des maîtres, la collation des pouvoirs d'enseigner par le chantre de Saint Mammès, responsable des écoles du diocèse. L'intervention de ce dignitaire ecclésiastique n'était pas simple formalité : les procédures engagées par le chanoine Guillot en 1495 et 1504 pour faire respecter ses droits montrent bien que certains clercs conservaient le sens de leur mission ou, du moins, celui de leurs intérêts. Après 1560, le rôle du chantre diminua considérablement, sans disparaître totalement. La désignation du recteur releva dès lors des plus hautes autorités de la ville.
L'ordonnance d'Orléans [" Les ordonnances du roy Charles neuviesme, à present regnant, faictes en son conseil : sur les plaintes, doleances & remonstrances des deputez des trois estats, tenus en la ville d'Orleans. Leuës & publiées en la cour de Parlement à Paris, le samedy treziesme jour de septembre, 1561 "] déterminait du reste nettement les responsabilités :
" ... lequel précepteur sera élu par l'archevêque ou évêque du lieu, appelez les chanoines de leur église, et les maires, échevins, conseillers ou capitouls [au Moyen Âge et sous l'Ancien Régime, magistrat municipal de Toulouse qui siégeait au Capitole, Larousse]. de la ville, et destituable par ledit archevêque ou évêque, par l'avis des dessusdits ".1
L'ordonnance d'Orléans. Édition originale
Le chef du diocèse retrouvait donc un rôle essentiel, aux dépens de ses subordonnés. Il bénéficiait d'une évolution favorable à ses pouvoirs et voulue par l' Eglise aussi bien que par l' Etat. Il pouvait intervenir directement ou par ses représentants qualifiés, les vicaires généraux. Mais il devait tenir compte de l'avis des deux autres détenteurs de l'autorité, le chapitre cathédral et l'échevinage [charge, fonctions d'échevin ; durée de ces fonctions, Larousse], directement intéressés puisqu'appelés à financer le collège. La pratique institutionnelle fixa rapidement le rôle imparti à chacun au cours des trois étapes conduisant à l'installation d'un nouveau recteur : l'élection, la nomination, l'institution canonique.
L' élection représentait le moment le plus important. Elle intéressait directement les trois " corps ", l'évêché, le chapitre, l'échevinage. Au cours d'une réunion commune, tenue au palais épiscopal, les représentants de ces derniers échangeaient leurs opinions et choisissaient le titulaire de la charge. Ainsi, le 26 août 1572, pour trouver un successeur au recteur Simon Charpy, démissionnaire, s’assemblèrent autour du vicaire général, deux chanoines, le procureur des habitants et trois échevins, accompagnés d'un bourgeois et d'un procureur " conseil " de la municipalité.
" Ce jourdhuy vingtsixiesme jour daoust mil cinq cent soixante et douze en la maison episcopalle entre les sept et huict heures du matin, par devant Nous Nicolle de Giey, Chanoine et chancellier en l'Eglise de Lengres, vicaire de Reverend Père en Dieu messire Charles Descars Evesque et duc de Lengres pair de France, sont comparuz Nobles et saiges personnes Me Nicolas des Verrières aussy chanoine, ayant comme ilz disoient charge des Vénérables doyens chanoynes et chapitre de ladicte Eglise de Lengres, promectant se faire advouer de ce qui sera par eulz faict en ceste part2, Maistres Jehan Genevoys licencié en loix advocat audict Lengres procureur scindic des manans et habitans de ladicte ville3, Jehan de Voisines, Nicolas Bourrelier, Jehan Javernault, eschevins en icelle assistez de Me Jehan Roussat bourgeois et Estienne Courtet procureur aud. lieu conseilz de ladicte Ville, Lesquelz estans ainsy tous assemblez et tenuz pour appelez pour adviser et procedder à l'élection et nomination d'un Recteur et Mre des escolles de lad. ville de Lengres... "4
Au cours des journées précédentes, échevins et chanoines avaient discuté séparément de la succession de Charpy. Ainsi, dès le 8 juillet 1572, le chapitre consacrait une assemblée à cette affaire, se prononçait d'abord en faveur d'un clerc du diocèse, Claude Sellier, puis, la veille même de la rencontre générale au palais épiscopal, se décidait pour Jean Rose.5 On peut imaginer semblables discussions à la maison de la ville, de multiples tractations entre les trois corps avant l'accord final, même si les traces n'en subsistent pas toujours.6
Il n'était pas toujours facile de s'entendre, nous le reverrons. La primauté de l'évêque n'entrainait pas, semble-t-il, vote prépondérant. Suivant l'usage du temps, chaque " corps " devait disposer d'une voix , ce qui, théoriquement, favorisait les ecclésiastiques. Les échevins pouvaient venir nombreux au palais épiscopal ; leur unique suffrage demeurait minoritaire face à celui du prélat et à celui des chanoines. En 1572, l'élection ne souleva pas de contestation :
"... à ce moien les susnommez ainsy à cet effect assemblez ont dung mesme accord et consentement, ayant esgard seullement à la commune utilité de la Républicque, congnoissant fort bien de quelle impourtance estoit ceste élection, ont, esleu et choisy pour vacquer à ladicte charge Me Jehan Rose, pour et au lieu dud. Charpy estre modérateur et précepteur desdictz escolles de Lengres pour instruire et enseigner la jeunesse aux gaiges honneurs et profictz accoustumez." 7
Face à plusieurs candidats aux capacités reconnues, les responsables pouvaient hésiter. Ils recouraient alors à une procédure préalable destinée à départager les concurrents. Ceux-ci passaient en public un concours sur un thème précis par des personnes choisies pour leur compétence et leur érudition. Notables et étudiants semblaient friands de ce spectacle. À défaut d' " applaudimètre ", leurs réactions, plus ou moins bruyantes, guidaient le choix des grands électeurs.
C'est ainsi que, deux ans avant sa démission, Simon Charpy l'avait emporté sur un rival certainement redoutable, Valérien Roussat.8 Un jour, entre le 21 et 25 février 1570, ces deux maîtres s'étaient mesurés dans une joute oratoire sur le Phédon de Platon [" Un certain nombre d’amis de Socrate se recueillent dans sa cellule, y
compris son vieil ami Criton et deux philosophes pythagoriciens, Simmias
et Cébès. Socrate commence, comme à son habitude, le récit en affirmant
que le suicide est mauvais, car un vrai philosophe doit attendre la
mort et non la provoquer. L’âme est immortelle, et le philosophe a passé
sa vie à la former, de telle sorte qu’elle se détache des besoins du
corps. La thèse de l’immortalité de l’âme est posée en quatre points... "].
La mort de Socrate. Tableau du peintre Jacques-Louis David en 1787. Metropolitan Museum of Art, New York
À cette occasion, le chapitre avait accordé le bénéfice de la " présence " aux chanoines désireux d’assister au duel, et donc conduits à manquer certains offices religieux de la cathédrale.9 Le système fut sans doute fréquemment utilisé. En 1618, le conseiller Gousselin rappelait, au cours d'une assemblée municipale, qu'il avait " tousjours veu que quant on vouloit establir ung précepteur au collège, on proceddoit par la disputte."10
Élu par les trois " corps ", le nouveau recteur était officiellement nommé par l'évêque ou son mandataire. Cette formalité cachait en fait un véritable droit de veto et la possibilité pour le prélat de s'opposer à tout candidat non agréé par lui. Là s'affirmait avec force le rôle prépondérant du chef du diocèse, responsable direct de l'enseignement. Le temps n'était plus à l'abandon, mais à la restauration du pouvoir épiscopal. Le renouveau des collèges passait nécessairement par cette reprise en main. Jean Rose n'exercerait sa charge que par la volonté de Charles des Cars; [Charles de Pérusse des Cars, vers 1536-1614; évêque de Poitiers, 1560-1569; évêque de Langres, 1569-1614; mort en l'abbaye Saint Pierre de Bèze, Côte d'Or] ainsi le lui rappelait le grand vicaire de Giey :
" Par quoy et tout considéré, avons par l'advis desdictz sieurs du chapitre et de la ville dudict Lengres de la part dudict sieur Révérend nommé et dès à présent nommons ledict Me Jehan Rose pour vacquer à ladicte charge des escolles dudict Lengres."11
Mgr Charles des Cars
La
harangue de messire Charles des Cars ,... prononcée aux magnifiques
ambassadeurs de Poulongne, estans à Metz, le huictiesme jour d'aoust
1573. Bibliothèque nationale de France
Alors, pour respecter la tradition, pouvait intervenir le chantre de Saint-Mammès. Il conservait en effet le droit d'instituer le principal du collège, c'est-à-dire de lui conférer les pouvoirs d'enseigner. Jean Tabourot n'oubliait pas de le rappeler, ce 26 août 1572, en soulignant cependant sa situation subordonnée par rapport à l'évêque, en insistant aussi, sans fausse honte, sur les avantages financiers qu'il tirait de sa fonction :
" Maistre Jehan Tabourot chanoyne chantre et official en lad. Eglise de Lengres a déclaré que comme chantre de ladicte Eglise il avoit droit d'instituer tous les maistres d'escolles de ce diocèse signamment celuy de Lengres soubz l'aucthorité touteffois dudict sieur Révérend, sur lesquelz Maistres d'escolles a dict avoir certain droict et dedebvance de patronage. Ce qui na esté empesché par lesdictz sieurs de chappitre et de la ville. "12
À défaut de celui de Jean Rose, on peut encore lire l'acte d'institution de son successeur, Noël Facenet, daté du 15 octobre 1575.13 Au cours de la cérémonie d' investiture, le chantre touchait de son bâton d'argent l'impétrant et lui passait son anneau, " per annuli nostri traditionem et baculo nostro argenteo tactum ". Puis il recevait son serment de fidélité et d' obéissance à l' Église de Rome. En ces temps de crise religieuse, il ne s'agissait point seulement d'une clause de style. Les trois " corps ", unis profondément dans leur opposition au protestantisme, n'oubliaient pas le rôle joué par les nombreux maîtres d'école gagnés aux idées nouvelles. Ils apparaissaient donc essentiel de lier par un serment solennel le nouveau recteur à la foi catholique. Il ne pouvait être question, pour aucune des autorités langroises, de transiger sur ce point fondamental.
Le droit de patronage perçu par le dignitaire de Saint-Mammès représentait une somme modique. À supposer que les chiffres du XVIe siècle aient été les mêmes que ceux du XVIIIe siècle, chaque nouveau maître d'école versait seulement cinq sols tournois.14
En confiant la nomination des principaux de collège aux évêques, l'ordonnance d'Orléans établissait un obstacle important à une possible mainmise des protestants sur les écoles. Les ecclésiastiques langrois allaient encore plus loin et multipliaient les précautions. Le chapitre et l'évêque se réservaient un droit de contrôle permanent, suite logique du pouvoir de destitution reconnu au prélat par le texte législatif. Avant l'élection de Jean Rose, les chanoines avaient rappelé leurs prétentions, liées à l'abandon au recteur d'une part de leurs revenus :
" Au pardessus entendent avoir toute jurisdiction sur celuy qui sera esleu pour regir lesd. escholiers comme ilz ont sur tous les chanoynes, prébendiers, chapelains, habituez et autres officiers qui prennent distribution en leur église."15
Quant au vicaire général, Nicolas de Giey, il chargeait le chantre de surveiller avec soin le collège et ses maîtres :
" Avons chargé et enjoinct aud. sieur Tabourot, chantre et official dud. sieur Révérend, de donner institution desdictz escolles audict Me Jehan Rose..., avoir l’œil et esgard sur lesdictz escolliers, scavoir quels regens seront employés à l'instruction de la jeunesse, quels livres ilz liront, signamment de tout ce qui est à veoir et tenir la main tant pour la Religion chrétienne, lecture et instruction des bonnes meurs, comme aussy pour les vivres et nourritures des pensionnaires, et de tout ce que dessus en faire audict sieur Révérend ou à nous, bon et fidel rapport de mois en mois pour y estre pourveu et ordonné ainsy que de raison."16
La tâche du chantre restait donc en théorie très importante. Ce clerc jouait le rôle d'un inspecteur pédagogique et administratif et celui d'un censeur. Il ne semble pas que les autorités municipales aient repoussé ce contrôle. Celui-ci leur paraissait très normal et répondait en fait à leur désir de disposer de maîtres catholiques, dispensant un enseignement conforme à leur attente, des maîtres à la foi insoupçonnable, aux mœurs irréprochables, capables d'inculquer l'une et les autres à leurs élèves.
Élu, nommé, institué, le nouveau principal pouvait commencer à travailler. il restait cependant à établir le contrat l'unissant au collège, définissant sa tâche, précisant le montant de ses gages. Les archives notariales subsistantes ne semblent pas conserver la trace de ces actes.17 Par contre, Jullien de La Boullaye a eu l'heureuse idée de recopier, sur l'original disparu avec les anciennes archives de Langres, le contrat passé le 6 mars 1620 entre le recteur Jean Oudinet d'une part et les représentants des trois " corps " d'autre part. Mieux que tout autre discours, ce texte permet de connaitre avec précision la procédure de nomination des recteurs langrois. Il mérite donc d'être publié dans son intégralité.
" Pardevant Nicolas Bergeret et Nicolas Richard notaires royaulx tabellions et gardenottes au siège royal de Langres soubzsignez18, Sont comparuz Messieurs les vénérables doyen chanoines et chappitre de l'Eglise de Langres par Noble et scientifique personne Mre Humbert Perrenot chanoine chambrier en ladicte Eglise présent en personne19 et Messieurs les Maire et eschevins de ladicte ville de Langres par Noble homme Estienne Voinchet docteur en droictz conseillier du Roy lieutenant général au Siège royal de ladicte ville, Maire et Lieutenant à la garde des clefz d'icelle, honnorable homme Mammès Noblesse bourgeois, Noble Mammès Gastebois conseillier du Roy lieutenant en lelection de Langres, Noble Mre François Valette advocat au siege royal de Langres et Mre Philibert Guerey procureur audict siege aussy presens en personnes20, assemblez en la maison episcopalle de ladicte ville pour labsence de mon Seigneur le Reverend Evesque dudict Langres pair de France, ce jourdhuy vendredy six mars mil six cents vingt.
" Lesquelz tant pour lesdictz Sieurs venerables que pour la communaulté des habitants bourgeois dicelle ville ont recongneu dict et declaré que comme deffunct Messire Michel Facenet vivant recteur principal du College de ladicte ville ayant quitté ladicte charge pour aller à Paris où il seroit déceddé et délaissé icelle charge à Messire Michel, sic, pour Noël, Facenet son frère 21 qui s'en seroit voluntairement desmis, ilz auroient advisé par tous moyens de rechercher un homme capable pour lexercice de ladicte charge et de ce ayans conféré ensemblement et en presence dudict Seigneur Evesque et d'un commun consentement auroient faict choix de la personne de Mre Jean Oudinet prestre bachelier en théologie chanoise en ladicte Eglise de Langres et premier regent au College de la Marche à Paris, Lequel lesdictz sieurs venerables du Chappitre de leur part, Maire et eschevins de la leur auroient instamment prié et requis de prendre et accepter ladicte charge.
Chapelle, auteur : Henri, 1850-1925. Musée Carnavalet, Histoire de Paris
A quoy luy desireux du bien de sa patrie pour lutilité et advancement de la jeunesse s'estant condescendu seroit icelluy venu à ceste fin en ceste ville de Langres. Au moyen de quoy lesdictz sieurs venerables du Chappitre Maire et eschevins comparans comme dessus ont pour donner lieu à leurs requisitions et à l'acceptation et consentement que ledict Sieur Oudinet y a prestée de sa part traicté et accordé avec icelluy present en personne en la forme qui sensuit. "
À suivre...
1. Isambert, Decrusy, Taillandier, Recueil des anciennes lois françaises..., t. XIV, 1re partie, Paris, 1829, p. 67.
2. Nicolas de Giey, chanoine en 1530-1531 et de 1539 à 1590, archidiacre du Barrois de 1579 à 1590, chancelier de l'évêché, vicaire général, également prieur de Saint-Gengoulph. — Nicolas de Damas, chanoine en 1562, archidiacre du Bassigny de 1588 à 1596, mort en 1602. — Nicolas des Verrières, chanoine de 1567 à 1589. Cf. abbé Roussel, Le diocèse de Langres..., Langres, 1879, t. IV, p. 97 et 101.
3. Jean Genevois apparait seulement comme procureur syndic des habitants. C'est en effet en 1580 que le roi accorda le titre de maire à ce dernier. Cf. J.-C. Didier, " Aux origines de la mairie de Langres ", Bulletin de la Société historique et archéologique de Langres, t. XII, 1956, p. 301-304.
4. Archives du département de la Haute-Marne, A.D.H.M., 2 G 110, procès-verbal de l'élection de Jean Rose.
5. A.D.H.M., 2 G 14, f° 151 et 175 v°.
6. S'il n'a rien noté pour 1572, E.Jullien de La Boullaye a recopié en partie des discussions qui eurent lieu au sein de l'assemblée municipale en 1591 : Bibliothèque municipale de Langres, B.M.L., Ms 169, t. I, f° 80.
7. A.D.M.H., 2 G 110.
8. Valérien Roussat était redoutable à la fois par ses appuis familiaux et par l'érudition reconnue des membres de cette savante famille.
9. A.D.H.M., 2 G 13, f° 184, 21 février 1570.
10. B.M.L., Ms 169, t. I, f° 273 v°.
11. A.D.H.M., 2 G 110.
12. Ibid. Jean Tabourot, 1519-1595, chanoine en 1547, chantre de 1567 à 1593, archidiacre du Barrois de 1593 à 1595. Cf. Roussel, op. cit., t. IV, p. 99.
13. ...Te in rectorem principalem scolarum Lingonens. ad presentem vacantem per renunciationem magistri Johannis Rose in manibus nostris personnaliter factam et per nos ad quem institutio et destitutio pertinet nostra auctoritate ordinaria admissam eligeremus ac nominaremus prout eligimus ac nominamus eademque auctoritate quia sufficientem et idoneum esse comperimus in eadem rectoria instituimus... A.D.H.M., 2 G 110.
14. A.D.H.M., 2 G 795, revenus de la chantrerie de Langres vers 1730. Le montant des cens et redevances, celui des droits de patronage, fixés de longue date, sont généralement restés inchangés depuis le Moyen Âge.
15. A.D.H.M., 2 G 14, f° 151, 8 juillet 1572.
16. A.D.H.M., 2 G 110.
17. Les minutes anciennes des études langroises sont déposées aux Archives départementales, à l'exception de celles de l'étude Guichard qui ont malheureusement disparu à tout jamais dans un incendie. Nous n'y avons pas, à ce jour, trouvé de contrat passé avec un maître d'école.
18. Les minutes Bergeret ne contiennent pas ce contrat. Les minutes Richard n'existent plus.
19. Hubert Perrenot, chanoine de 1569 à 1629. Cf. Roussel, op. cit., t. IV, p. 102. Le chambrier du chapitre, élu par ses confrères, avait la charge de toutes les affaires matérielles du chapitre. Son rôle était fort important.
20. L'étude de la titulature des signataires du contrat serait fort intéressante. Au " Messire " canonial s'oppose le " Messieurs " de l'échevinage. Parmi les échevins, le "noble homme", qui n'implique aucune noblesse juridique, est réservé au maire, comme lieutenant général au siège royal ; les autres gens de robe ont seulement droit au qualificatif de " noble " ; le simple bourgeois n'est qu'" honorable homme ".
21. Michel Facenet, recteur de 1605 à 1618, a laissé sa charge à son jeune frère Noël Facenet.
Georges Viard, Le collège de Langres avant l'installation des Jésuites, seconde moitié du XVIe siècle - début du XVIIe siècle, , Bulletin de la Société historique et archéologique de Langres , SHAL, n° 262, tome XVII, trimestriel-I, 1981, pp. 409-426.
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