09/07/2015
Didier FOHR
« Projets démentiels »
L’association « Protection des sommets du Haut-Doubs se remobilise contre la « prolifération des projets éoliens sur le Haut-Doubs et particulièrement ceux d’Arçon et de la Vrine ».
La PSHD s’était fait connaître en 2001 en mobilisant largement contre un précédent projet au Crêt Monniot. « La justice nous avait donné raison en annulant le permis de construire », se souvient son président Jacques Bobillier. « Cette fois, nous sommes à nouveau sollicités par l’association qui vient de se créer à la Vrine et les habitants d’Arçon. Nous sommes toujours restés mobilisés avec une centaine d’adhérents qui viennent de toute la région mais aussi Besançon, Paris et d’ailleurs ».
Le propos est clair. L’association ne veut pas entendre parler d’éoliennes sur les sommets du Haut-Doubs. « Sur le site d’Arçon, ces pylônes métalliques démentiels défigureraient les paysages emblématiques patrimoniaux du Haut-Doubs dont la vallée du Doubs et le panorama exceptionnel depuis le site du Crêt Monniot sur la chaîne des Alpes. La dénaturation du grand paysage par ces deux projets (avec celui d’Arçon) porterait une atteinte irréversible à l’attractivité de notre région », explique la PSHD dans un communiqué.
« Et puis notoirement, il n’y a pas assez de vent », ajoute Jacques Bobillier. « On installe des engins de 200 m de hauteur pour aller le chercher, mais c’est insuffisant. Il y a eu des études au Mont Crosin en Suisse qui confirment que les éoliennes fonctionnent à 12 % de leur puissance nominale. Ce qui est largement insuffisant. Une éolienne doit tourner à 30 km/h pour produire du courant. En dessous, elle ne produit pas ».
L’association reprend donc du service en affirmant que les autres sources d’énergies renouvelables sont plus adaptées à la région.
Elle évoque enfin cette association de médecins allemands réunis en congrès en mai dernier et qui viennent de lancer une alerte concernant l’impact néfaste des éoliennes sur la santé.
« C’est quand même bizarre que personne n’en parle », note Jacques Bobillier. « On nous dit qu’il y a des risques avec les basses fréquence set les infrasons qui se propagent à des kilomètres. Il y a aussi une enquête gouvernementale au Danemark qui a suspendu les implantations ».
La PSHD se dit prête à mobiliser à nouveau jusqu’à saisir de nouveau la justice.
La PSHD s’était fait connaître en 2001 en mobilisant largement contre un précédent projet au Crêt Monniot. « La justice nous avait donné raison en annulant le permis de construire », se souvient son président Jacques Bobillier. « Cette fois, nous sommes à nouveau sollicités par l’association qui vient de se créer à la Vrine et les habitants d’Arçon. Nous sommes toujours restés mobilisés avec une centaine d’adhérents qui viennent de toute la région mais aussi Besançon, Paris et d’ailleurs ».
Le propos est clair. L’association ne veut pas entendre parler d’éoliennes sur les sommets du Haut-Doubs. « Sur le site d’Arçon, ces pylônes métalliques démentiels défigureraient les paysages emblématiques patrimoniaux du Haut-Doubs dont la vallée du Doubs et le panorama exceptionnel depuis le site du Crêt Monniot sur la chaîne des Alpes. La dénaturation du grand paysage par ces deux projets (avec celui d’Arçon) porterait une atteinte irréversible à l’attractivité de notre région », explique la PSHD dans un communiqué.
« Et puis notoirement, il n’y a pas assez de vent », ajoute Jacques Bobillier. « On installe des engins de 200 m de hauteur pour aller le chercher, mais c’est insuffisant. Il y a eu des études au Mont Crosin en Suisse qui confirment que les éoliennes fonctionnent à 12 % de leur puissance nominale. Ce qui est largement insuffisant. Une éolienne doit tourner à 30 km/h pour produire du courant. En dessous, elle ne produit pas ».
L’association reprend donc du service en affirmant que les autres sources d’énergies renouvelables sont plus adaptées à la région.
Elle évoque enfin cette association de médecins allemands réunis en congrès en mai dernier et qui viennent de lancer une alerte concernant l’impact néfaste des éoliennes sur la santé.
« C’est quand même bizarre que personne n’en parle », note Jacques Bobillier. « On nous dit qu’il y a des risques avec les basses fréquence set les infrasons qui se propagent à des kilomètres. Il y a aussi une enquête gouvernementale au Danemark qui a suspendu les implantations ».
La PSHD se dit prête à mobiliser à nouveau jusqu’à saisir de nouveau la justice.
Commentaire: Il nous faut jamais baisser la garde. Quand c'est fini, ça recommence!
RÉSISTANCE
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