10 février 2017
Commentaire: Les mensonges et les scandales associés "politiques", financiers", "écologiques" "poussent" comme des champignons depuis des décennies et une grande majorité de français (es) sont à leur balcon ou accoudés au bar, pour assister au "spectacle" et... râler. Puis en avril/mai, plus de 70% d'entre eux se rendront aux urnes, en rangs serrés, pour l'élection présidentielle, afin d'accomplir leur devoir de citoyen car le droit de vote est et blabla blabla.... Entre temps, aucune manifestation de rue pour dénoncer ces scandales à répétition et réclamer une démocratie exemplaire, à l'image de d'autres pays comme l'Islande, le Brésil, la Roumanie, etc. A ce rythme là, nos élus (es) et les "forces" de l'Argent, maître du Monde?, ont encore de beaux jours devant eux.
"Tout ce que l’on imagine ne pas pouvoir, on l’imagine nécessairement, et l’on est par cette imagination même disposé de telle sorte qu’on n’a effectivement pas le pouvoir qu’on imagine ne pas avoir"*
Spinoza (1632-1677)
*Se mettre en lutte collectivement, c’est brisé le "cadre" qui nous est imposé par les Instituions et les "pouvoirs" annexes et qui nous maintient, tous, dans un état d'"impuissance".
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Alors que l’accord de Paris, signé suite à une COP21 tonitruante et forcément, évidemment réussie, semble se faire sauvagement détricoter par un Trump fraîchement arrivé à la Maison Blanche, déclenchant les petits cris stridents de la presse, c’est un autre pan des théories réchauffistes qui se retrouve dans une bien fâcheuse position.
Certes, vous ne l’avez pas lu dans la presse francophone
Entièrement et absolument accaparée par les frasques, réelles ou supposées, du candidat républicain à l’élection présidentielle française ou par les frasques, réelles ou supposées, du président américain, cette presse n’a absolument pas eu le temps ni la place de traiter cette nouvelle.
C’est commode, reconnaissons-le, puisque l’enquiquinant développement dans ce qui ressemble de plus en plus à un scandale vient frontalement badigeonner du doute le plus gras tout ce qui a pu être écrit récemment concernant le réchauffement climatique, son côté anthropique, et surtout, sur l’absence de pause dans le réchauffement constatée depuis près de 20 ans.
Avant d’aller plus loin, rappelons qu’en 2012, plusieurs articles paraissaient, y compris dans la presse nationale très embêtée d’avoir à admettre que plusieurs sources concordaient pour aboutir à la conclusion que le réchauffement climatique semblait malencontreusement en pause depuis 16 ans. À l’époque, c’était le Meteorological Office du Royaume-Uni qui parvenait le premier à ce résultat qu’on pouvait résumer par ce graphique :
Autrement dit, depuis 1997, les variations de températures observées ne permettaient pas de constater de réchauffement climatique, et encore moins dans les proportions pourtant prévues par les douzaines de modèles climatiques utilisés pour établir les prédictions toutes plus alarmistes les unes que les autres à base d’océans montants, de tempêtes rugissantes, de maladies tropicales un peu partout et de mort du petit cheval en prime.
La presse avait fort mollement relayé l’information, en l’entourant de mille et une précautions rhétoriques.
L’active communauté des réchauffistes mit un peu de temps à se ressaisir pour tenter non de comprendre ce qu’on observait, mais d’enrober les faits dans des explications permettant de préserver le consensus (pas le scientifique, qui n’a jamais existé, mais médiatique et politique, bien plus simple à bidonner). Néanmoins, à l’approche du sommet de Paris sur le climat, la fameuse COP21 qui englua Paris dans les bons sentiments et les bouchons automobiles, un article scientifique de Karl et al. parvint juste à temps à démontrer que le fameux plateau de températures (ces fameux seize années sans réchauffement global)… n’existait pas.
Soupir de soulagement de toute la communauté des effervescents écologistes politiques qui entendaient profiter de la COP21 pour redonner un coup de fouet aux dépenses « écologiques » diverses et variées, relâchement de sphincters de la part de toute la clique politique absolument ravie de retrouver avec cet article une raison scientifique de claquer les thunes du contribuable par paquet de milliards, sourires détendus des industriels du capitalisme de connivence trop heureux de retrouver des débouchées pour leurs moulins à vent et autres routes photovoltaïques : l’article « PauseBuster » représentait le retour à la normale et un nouveau coup porté aux méchants sceptiques et autres réalistes qui n’entendaient malgré tout pas se taire devant gabegies, exagérations et stupidités anti-scientifiques.
Malheureusement, tout indique à présent que cet article de Karl et al. ne remplit pas le contrat. Et c’est un euphémisme.
Non seulement les conclusions qu’il atteint semblent pour le moins hardies, mais il semble en plus que les données et calculs soient plus que sujettes à caution, tout comme la façon dont on aura poussé la publication de l’article en amont de la COP21.
Comme l’explique un récent article (en anglais) du DailyMail, un lanceur d’alerte haut placé au sein de la NOAA, la National Oceanic and Atmospheric Administration américaine, le docteur John Bates, à la réputation impeccable, a déclaré que cet article n’était basé sur aucune donnée solide et n’a jamais été soumis aux règles d’évaluation rigoureuses normalement imposées pour les papiers du NOAA. Pire, Bates explique en outre que ses objections véhémentes à sa publication ont été ignorées par ses supérieurs dans ce qu’il décrira ensuite comme une « tentative flagrante d’intensifier l’impact » du papier.
Le Docteur Bates a même accusé l’auteur de la recherche, Thomas Karl, jusqu’à l’année dernière directeur de la section en charge des données climatiques à la NOAA, d’avoir « insisté sur les décisions et les choix scientifiques qui maximisent le réchauffement et minimisent la documentation » ainsi que d’avoir déployé « des efforts pour discréditer la notion de pause dans le réchauffement et pousser la publication de son papier à temps pour influencer les délibérations internationales sur les politiques climatiques ».
Menant sa propre enquête dans les semaines qui suivirent la publication du fameux papier « PauseBuster », Bates parvient à la conclusion que Karl et ses collègues n’ont suivi aucune des procédures formelles requises pour approuver et archiver leurs données, ont utilisé la première version, particulièrement jeune et peu fiable, du programme GHCN pour essayer de combiner deux ensembles de données auparavant séparées, alors que ce processus impose des vérifications extensives et soigneuses de ces données qui n’en étaient à ce moment qu’à leur début : les données de base n’étaient donc absolument pas prêtes pour l’utilisation qui en a été faite.
Pour résumer, les résultats obtenus dans le papier « PauseBuster » de Karl et al. ne peuvent ni être reproduits ni être vérifiées, ce qui lui assure normalement une place définitive à la poubelle. Non seulement, la NOAA a échoué à conserver son intégrité et sa qualité scientifique, mais en plus elle a été l’instrument d’une manipulation amenant les leaders de plusieurs grands pays de la planète à prendre des décisions sur des faits biaisés. Enfin, cette administration a même été jusqu’à faire de l’obstruction lorsqu’elle a été assignée par la Chambre des Représentants à produire ses données publiques, et a menti en affirmant que personne n’avait soulevé d’observations internes concernant ce papier (alors que Bates l’avait fait).
Bref, la pause a bel et bien eu lieu
Et cette pause, absolument imprévue dans les modèles, nous force à admettre que nous ne savons pas ce qui a déclenché le réchauffement climatique observé depuis le courant des années 80. Elle force aussi a ne surtout pas se précipiter sur les explications faciles qui nous ont été servies jusqu’à présent et qui, toutes, aboutissent à accroître unilatéralement le pouvoir des États, notamment pour décider des dépenses pharaoniques et des orientations énergétiques dont tout indique maintenant qu’elles ne sont pas optimales.
Cela fait donc 20 ans qu’on nous bassine avec un réchauffement climatique qui n’est plus constaté. Après la pause du réchauffement, il est plus que temps de faire une pause dans les politiques écologiques sans queue ni tête.
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