Par Nina Pierpont
30/03/2017
Traduit de l’anglais par Friends Against Wind
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Organisation internationale de normalisation
L’ingénieur spécialiste du bruit Richard James vient juste de m’envoyer la pièce jointe des conclusions de l’Organisation internationale de normalisation (ISO), concernant l’exposition aux mouvements oscillatoires de basse fréquence, dont, à mon avis, relèvent les pulsations de pression de l’air générées par les éoliennes. J’ai l’habitude d’appeler infrasons, ces pulsations basse fréquence de pression de l’air, puisque les ondes sonores sont des variations rythmiques ou oscillatoires de la pression de l’air. Dans les plus hautes fréquences, ces variations de pression de l’air sont perçues en tant que sons. Infrasons signifie « en dessous du seuil de perception de l’oreille humaine. »
(Si vous ne connaissez pas l’ISO, c’est une autorité mondiale qui établit toutes sortes de normes industrielles, y compris sur le bruit. Cliquez ici pour avoir plus d’informations sur l’ISO.)
Dans ce document (ci-joint), l’ISO reconnaît au titre de connaissance commune et partagée le fait que les mouvements oscillatoires de basse fréquence produisent (a) un phénomène de résonance mécanique dans le corps humain au dessus de 1 Hz (tel que la vibration de la cage thoracique, fréquente dans le syndrome éolien) et (b) une réaction au mouvement (vertiges, nausées et symptômes cérébraux associés) en dessous de 1 Hz. (Hz = Herz)
Ceci étant communément acquis, pourquoi ces symptômes ont-ils été dénigrés chez ceux qui en font l’expérience à proximité des éoliennes et en relation directe avec leur fonctionnement ?
Dans la mesure où il est parfaitement reconnu que les éoliennes industrielles génèrent des infrasons en dessous de 1 Hz, cela signifie que les personnes à travers le monde qui souffrent du mal des transports lié aux éoliennes, n’« inventent » pas. Elles ne fabriquent pas ces symptômes. Leurs symptômes ne sont pas « l’effet nocebo » de Simon Chapman. Leurs symptômes sont — réels ! Réellement et véritablement causés par les infrasons des éoliennes.
M. James cite les passages suivants du manuel ISO 9996:1996 « Vibrations et chocs mécaniques – Perturbation de l’activité et du travail des individus – Classification ». Remarquez les passages surlignés en rouge et ceux qui sont soulignés par mon époux, Calvin Martin. Les passages soulignés sont une manière gentillette de dire que les instruments utilisés par les sociétés éoliennes pour mesurer les infrasons en dessous de 1 Hz sont inadéquats, et en outre que les mesures « correctives » ou « d’atténuation » pratiquées par les sociétés éoliennes pour éliminer ces impacts physiologiques sont absurdes.
Source : ISO 9996:1996 Vibrations et chocs mécaniques – Perturbation de l’activité et du travail des individus – Classification
3 Définitions
Pour les besoins de la présente Norme internationale, les définitions données dans l’ISO 2041 et dans l’ISO 5805 ainsi que les définitions suivantes s’appliquent.
3.6 mouvement de basse fréquence
Mouvement oscillatoire continu ou transitoire qui comporte des composantes du spectre vibratoire affectant les personnes et de fréquence inférieure à 1 Hz.
Note 1 à l’article : La valeur conventionnelle de 1 Hz qui marque la limite des mouvements oscillatoires de basse fréquence et des « vibrations » au sens commun du terme (bien que cette distinction n’existe pas en physique) n’est pas totalement arbitraire, ni dénuée de signification pratique pour l’étude de l’exposition du corps humain aux vibrations. Par exemple, les phénomènes de résonance mécanique sur les individus apparaissent principalement aux fréquences supérieures à 1 Hz, tandis que le mal des transports n’est produit que par les mouvements oscillatoires de fréquence inférieure à 1 Hz environ. Toujours d’un point de vue pratique, il est possible d’employer des capteurs par inertie et des techniques d’analyse spécifiques pour l’enregistrement et l’évaluation de mouvements de très basse fréquence et d’amplitude de déplacement élevée. Par ailleurs, l’isolation aux vibrations et les techniques conventionnelles de réduction des vibrations ne sont pas toujours facilement applicables aux très basses fréquences.
3.11 sensoriel
Qui se rapporte aux organes et mécanismes physiologiques grâce auxquels le cerveau humain obtient des informations «entrée» sur le monde, permettant aux personnes de connaître le monde extérieur, de se situer par rapport à lui et d’influer sur lui par un acte volontaire. Les organes sensoriels et les mécanismes nerveux exercent aussi une fonction interne, consciente ou inconsciente, qui permet à l’organisme vivant de surveiller son propre état physiologique et de réagir à cet état et aux modifications qu’il subit sous l’effet de causes internes et externes.
Note 1 à l’article : Plusieurs organes et récepteurs sensoriels interviennent dans la perception des mouvements et vibrations de basse fréquence notamment l’œil, les organes vestibulaires de l’oreille interne (équilibre), et une série d’organes microscopiques (mécanorécepteurs) répartis dans les tissus de l’organisme et qui signalent des variations de pression, de tension, de position, de mouvement vibratoire, etc. Les organes sensoriels spécialisés, notamment ceux de l’ouïe et de la vue, font également parvenir au cerveau, dans de nombreuses circonstances, des signaux sur les mouvements et les vibrations.
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