Publié le 3 avril 2017
Réfutation de l’article du Monde du 03/04/2017
« Sortir du nucléaire ou y rester : un coût astronomique »
http://mobile.lemonde.fr/energies/article/2017/04/03/sortir-du-nucleaire-ou-y-rester-un-cout-astronomique_5104819_1653054.html
Reconnaissons que cette neutralité apparente, seyant au « journal de référence », est en fait antinucléaire.
Quelques remarques (non limitatives mais limitées du au nombre de caractères limités sur Le Monde):
Citation des chiffres de l’UTE pourquoi citer des chiffres antérieurs à 2012 alors que l’UTE en cite d’autres le 17/6/2014 http://bit.ly/2nRtaV6: 210 Mds d’€ d’investissements soit le coût du remplacement de 20 GW de nucléaire par des ENR sans compter les questions de back-up.
35 Mds = coût de la prolongation de 10 ans de 20 GW nucléaires
« EDF a prévu un grand carénage chiffré,…. plus de 50 milliards d’euros. »
Dans son rapport .. la Cour des comptes a estimé l’investissement à ce chantier .. maintenance des centrales « pourrait atteindre 100 milliards d’euros entre 2014 et 2030.
Comme les antinucléaires l’auteur fait apparaître une contradiction qui n’existe pas, les chiffres cités étant tout a fait compatibles comme reconnu par la cour des comptes : les périodes de références ne sont pas du tout les mêmes http://bit.ly/2nvAhzq
« Une opération sous-estimée, selon un récent rapport parlementaire » :
Il serait opportun de donner aussi la parole à la défense http://bit.ly/2nvLRdD
L’article ne souligne pas que le coût du démantèlement et du stockage est provisionné conformément à la loi par EDF (et AREVA)
Qu’en est il du démantèlement des éoliennes chiffré par la loi à 50 000€ http://bit.ly/2nzTQai alors qu’il coute jusqu’à 10 fois ce prix en laissant les centaines de tonnes de béton en place ?
Exemple de devis de démantèlement d’éolienne : ce n’est pas 50 000 €…
http://ventsetterritoires.blogspot.fr/2016/11/2014-une-eolienne-detruite-lexplosif.html
(La responsabilité de la publication de ce devis en revient à son propriétaire.)
Enorme écart entre la provision (50 000 €) et le coût réel (> 400 000 €) alors même qu’une méthode d’abattage par explosif (beaucoup moins chère qu’un démantèlement à la grue) a été utilisée. De plus, le socle en béton armé n’a pas été touché, car il a probablement été réutilisé pour installer l’éolienne remplaçant celle qui a brûlé. Or, excaver un socle de ce type, même si c’est sur une profondeur limitée (entre 30 cm et 2 m, selon la réglementation et futur usage du terrain) coûte très cher… Il faudrait donc ajouter ce coût.
Au total, la provision de 50 000 € devrait être placée à un taux de rentabilité extrêmement élevé et… sûr à la fois (si vous en connaissez, je suis preneur pour mes économies !) pour couvrir le coût réel du démantèlement, 20 à 25 ans plus tard. Tout laisse donc à penser que cette provision de 50 000 € est un cadeau royal fait aux promoteurs d’éoliennes, l’actualisation règlementaire de cette somme, fondée sur des indices, n’ayant aucune chance de couvrir les coûts réels. D’où la question : qui paiera le supplément ? Les maires des communes d’implantation feraient bien de se poser la question…
Il est vrai qu’ils ne sont pas encore élus !
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