L'éolien, le grand dévoreur d'espaces

Rappel :
- l' éolien, et accessoirement le PV, est inefficace contre le réchauffement climatique : 
"La transition du nucléaire vers les énergies électriques intermittentes, éolien, photovoltaïque, n’a aucun impact sur le CO² et ne permet donc pas de lutter contre le réchauffement climatique."
"Lors de son audition… M. Jean François Carenco, le président de la Commission de régulation de l’énergie (CRE), a ainsi convenu du fait que la transition énergétique et le développement des énergies renouvelables électriques ne sont pas réalisés dans le but de diminuer les émissions de gaz à effet de serre : « Il ne faut pas s’y tromper : grâce au mix énergétique décarboné, composé principalement de nucléaire et d’hydroélectrique, nous bénéficions déjà de faibles émissions de CO2 et d’un prix de l’électricité maîtrisé. Nous émettons six fois moins de CO2 que nos voisins allemands et le prix de l’électricité pour un consommateur résidentiel moyen est de l’ordre de 180 euros par mégawattheure contre 300 euros en Allemagne. Le développement des énergies renouvelables électriques ne sert donc pas à réduire les émissions de CO2. Il faut le rappeler, car on dit beaucoup de mensonges à ce sujet. Cela n’a aucun sens et procède d’une forme de populisme idéologique."
Commission d’enquête « sur l’impact économique, industriel et environnemental des énergies renouvelables, sur la transparence des financements et sur l’accessibilité sociale des politiques de transition énergétique », avant-propos, page 9 et page 11
Source : https://www.sppef.fr/2019/12/05/ce-que-lon-peut-retenir-du-rapport-aubert-sur-leolien/
 
- l'éolien accélère l'artificialisation des sols et la déforestation,
- l'éolien met en danger l'eau, la flore, la faune, les paysages et le patrimoine,
- l'éolien met à mal le cadre de vie des indigènes, TEMOIGNAGES, uniquement les "ruraux" pour le moment, et l’attractivité des territoires,
- l'éolien coûte un "pognon de dingue" à l' Etat, contribuable/consommateur, à coup de subventions et tarif garanti :

 "... 121 milliards d’euros. Il est inéluctable. Il représente en effet uniquement le montant du soutien public auquel s’est engagé l’Etat par les contrats signés avant 2017 au bénéfice des producteurs d’électricité d’origine éolienne et photovoltaïque (plus un chouïa de biométhane). Ces 121 milliards seront distribués à un rythme annuel qui va passer par un pic à 7,179 milliards en 2025."

 
Source : https://www.lemonde.fr/blog/huet/2018/04/19/la-cour-des-comptes-alerte-sur-le-cout-des-enr/

- l'éolien, de part son intermittence, nécessite un back-up obligatoire, charbon ou gaz, fort émetteur de CO2.

"De plus, les variations rapides de cette production « fatale » ainsi qu’une puissance « garantie » faible, inférieure à 5% de la puissance installée, imposeront un usage massif de centrales pilotables à gaz, ou à charbon comme en Allemagne, ou nucléaires, en « soutien » de ces énergies fatales pour satisfaire la demande."
Source : https://www.lemondedelenergie.com/eolien-foisonnement-stockage-pilotable/2020/02/14/
- l'éolien en activité, de plus en plus nombreux, génère une augmentation des prix négatifs sur le marché de gros de l'électricité, comme en Allemagne .
"La tendance des prix négatifs de l’électricité sur les bourses européennes, apparue il y a quelques années déjà, s’est accentuée en 2019. Si le phénomène reste limité en France à une vingtaine d’heures par an, il a dépassé les 200 occurrences en Allemagne. Il interroge sur la rentabilité future des énergies renouvelables à mesure qu’elles pénètrent les réseaux électriques européens."
Source : https://www.greenunivers.com/2020/02/records-de-prix-negatifs-en-france-et-en-allemagne-en-2019-225716/ 

Pourtant, malgré toutes ces réserves, le monde politique, à de trop rares exceptions, s'est converti petit à petit à la Transition écologique avec pour bases l'éolien et le PV.  La pression, du lobby éolien, de ses sous-marins, EELV, "les écolos des centres-villes urbains", les ONG, l' ADEME, les fonds d'investissement internationaux, et... l' Allemagne, n'aura pas été vaine. Tout ce beau monde, pour des raisons diverses, a ainsi créé artificiellement un problème autour du nucléaire puis ayant cassé l'équilibre existant, a proposé la solution ENR pour soit disant le résoudre, soulignée par les expressions telles que "ne pas mettre tous ses œufs dans le même panier", "le mix électrique", "le nucléaire n'a pas été construit pour sauver le climat", "le vent, c'est gratuit", etc., 21 bonnes raisons de défendre la filière éolienne , répétées à satiété dans les médias. Mais toute cette rhétorique n'est-elle pas bâtie, avant tout, sur l' antinucléaire des uns et des autres?
D'ailleurs, quelqu'un connait-il un pro-éolien qui n'est pas antinucléaire? 


Et même en période de crise, Covid-19, et malgré le bilan négatif affiché, l'éolien bénéficie de toujours plus de soutien de la part du Ministre de la Transition écologique et solidaire. 
Jusqu'à quand la majorité des Français va-t-elle accepter de financer cette solidarité?

À suivre...



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Renouvelable : le casse-tête de l’espace nécessaire

Sébastien Arnaud

Les énergies renouvelables nécessitent des espaces largement supérieurs pour produire de l’électricité. Un défi de taille qui participe à la défiance vis-à-vis de ces infrastructures.

Pour produire un TWh, il faut 

  • 126,9 km2 pour les éoliennes,  
  • 16,9 km2 pour les barrages,  
  • 15,1 km2 pour le photovoltaïque, 
  • contre 0,64 km2 pour le charbon et, 
  • 0,13 km2 pour le nucléaire. 
Ces chiffres relayés par un article de Futura Sciences soulignent l’enjeu de l’espace est donc clé pour comprendre les défis de la transition écologique. Car si les énergies propres séduisent dans leur principe, la réalité est parfois largement répulsive pour ceux qui voient pousser près de chez eux des grandes infrastructures.
   D’autant que l’espace requis pose de nombreuses questions d’ordre écologique, comme le fait judicieusement remarquer Futura Science : « Faut-il choisir entre réchauffement climatique et préservation de la biodiversité ? C'est la question posée par les énergies renouvelables. D'un côté, elles permettent de réduire les émissions de gaz à effet de serre en fabriquant de l'énergie « propre ». De l'autre, elles génèrent une artificialisation des espaces naturels avec une perte importante d'habitat et de biodiversité. Une nouvelle étude, publiée dans la revue Global Change Biology, a passé en revue près de 3.000 installations d'énergies renouvelables à travers le monde, centrales solaires, éoliennes et hydroélectriques, et calculé que ces dernières empiètent ou dégradent 886 espaces naturels protégés et plus de 800 sites clés pour la biodiversité, tels que définis par l' UICN (Union internationale pour la conservation de la nature) ».
   « Notre étude ne doit pas être interprétée comme un plaidoyer contre les énergies renouvelables, essentielles à la réduction d'émissions de CO2. L'implantation de ces infrastructures doit cependant être reconsidérée de manière à ne pas porter atteinte à la biodiversité », explique un des auteurs de l’étude. Ces derniers recommandent de favoriser des petites structures disséminées plutôt que des centrales importantes. Pour la France, l’enjeu reste de conserver son indépendance énergétique qui est largement dépendante du nucléaire.

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