DOULAINCOURT-SAUCOURT : LE CONSEIL MUNICIPAL FONCE SUR UN PROJET D'USINE PHOTOVOLTAÏQUE

   Pour rappel pour celles et ceux qui n'auraient pas suivi :

   « (...) La Cour a relevé la disproportion entre certains montants de soutien et la contribution aux objectifs de développement des EnR, notamment pour le PV et l'offshore.[...] le soutien au photovoltaïque coûtera aux finances publiques, vu de l’époque du rapport, 38,4 milliards d’euros sur vingt ans, pour un volume de production représentant 0,7 % du mix électrique. [...] Grosso modo, 1,5 milliard d’euros concerne l’objectif CO2, contre trois fois plus pour le soutien à l’électrique. »

Source : https://augustinmassin.blogspot.com/2020/05/cour-des-comptes-les-enr-coutent-un.html

   Il est dommage que la lucidité et le bon sens qui avaient conduit les élus municipaux à s'opposer au projet de l'usine éolienne, dit « des Limodores » , aient fait, ici, cruellement défaut...

  « ... C'est une énergie intermittente dépendants des vents d'où une production aléatoire. Ces constructions sont souvent étrangères et payées par l'utilisateur français.La taxe EDF a augmenté de 400% en quelques années ».

Source : Haute-Marne, Briaucourt, Doulaincourt-Saucourt : c'est NON à l'éolien

  Les mêmes griefs s'appliquent au photovoltaïque, qui n'est que l'autre face de l'écologie industrielle des énergies renouvelables, EnR, où l'on retrouve souvent les mêmes sociétés qui sévissent dans l'éolien. En effet, il suffit de remplacer le mot « vent » par « soleil »pour constater que, les critiques adressées aux éoliennes peuvent également être formulées à l'encontre des usines photovoltaïques, hormis, et c'est important, les nuisances du bruit et des infrasons.

  Tout comme les éoliennes, les projets photovoltaïques sont souvent présentés comme des solutions écologiques et durables. Cependant, ils soulèvent des préoccupations similaires en termes d'impact environnemental, de coûts pour les consommateurs et les contribuables, et d'efficacité réelle dans la lutte contre les émissions de gaz à effet de serre.

  Les installations photovoltaïques nécessitent de vastes surfaces de terrain, souvent au détriment de la biodiversité et des paysages naturels. De plus, leur production énergétique est intermittente, dépendant des conditions météorologiques, ce qui peut déstabiliser les réseaux électriques. Les coûts associés à ces projets sont souvent élevés, tant pour leur construction que pour leur entretien, et ces coûts sont généralement supportés par les consommateurs et les contribuables.

  En outre, l'efficacité des installations photovoltaïques dans la réduction des émissions de gaz à effet de serre est souvent remise en question. Les matériaux utilisés pour la fabrication des panneaux solaires, ainsi que leur transport et leur installation, ont eux-mêmes un impact environnemental non négligeable*.

  Enfin, comme pour les projets éoliens, les décisions concernant les usines photovoltaïques sont souvent prises sans véritable consultation des habitants, ce qui ne semble pas être le cas ici ?, malgré les efforts de communication des élus locaux. Les avis des résidents sont rarement pris en compte lorsqu'ils s'opposent aux projets, ce qui soulève des questions sur la transparence et la démocratie participative.

 

* Aucun fabricant européen dans les I0 premiers du classement mondial où, la Chine se taille la part du lion, tout en demeurant toutefois de très loin le plus gros pollueur mondial

 

 

Lire sur le même sujet :  La Chine a déjà construit davantage de capacités en solaire et en éolien que le reste du monde

jhmQuotidien 2020/05I7

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