Dans ce but, l'association organise une réunion, le 27 mars 2023, à Épernay, Marne, avec une intervention de BERGER Sioux, auteur et journaliste spécialisée dans les sujets d'écologie, qui s'est faite, depuis plusieurs années, le porte-voix des éleveurs qui perdent leurs bétails à cause de la présence des usines éoliennes.
Pour les associations des régions concernées, qui sont intéressées, prendre contact :
- BILLET Florence, présidente d' ÉEDAM, Aisne : debatenergieaisne@gmail.com
- Le site Web de l' ÉEDAM
Communication de l' ÉEDAM
Vision commune ETNEF
Plusieurs collectifs des Hauts de France, du Grand Est et de Bourgogne-Franche Comté partagent le constat d’une incohérence et d’une anarchie des décisions d’orientations énergétiques depuis plus de 20 ans, notamment dans le domaine de l’éolien terrestre.
Ils notent avec intérêt les orientations préliminaires proposées par le Président de la République dans son discours de Belfort le I0 février 2022, mais regrettent que la mise en œuvre durant l’année 2022 ait été chaotique en lançant des lois d’accélération avant le débat national sur un mix énergétique proposé par le Premier ministre le 11 février 2022, générant ainsi des discussions stériles au Sénat et à l’Assemblé nationale sans connaissance et vision des enjeux du mix énergétique français, ni des impacts des différentes solutions.
Face à ce débat qui s’est achevé fin janvier 2023 et à la promulgation des lois d’accélération qui présentent des risques majeurs pour les territoires concernés par les zones d’accélération et d’exclusion des énergies renouvelables, ces collectifs qui représentent plusieurs centaines
d’associations et dizaines de milliers d’adhérents sur ces 3 régions ou se trouve 55% du parc éolien français, ont décidé d’unir leurs forces et d’apporter leurs expertises respectives, qu’elles soient au niveau national ou territorial, pour peser dans le futur débat sur la loi de programmation Énergie et Climat et les programmations pluriannuelles de l’énergie, notamment à travers les Comités régionaux de l’énergie [voir en fin d'article] qui rassembleront pour chaque région française les forces vives du territoire autour du préfet de région et du président du Conseil régional.
Leur objectif est de contribuer à chaque échelle territoriale à la fois à l’information la plus objective et complète possible des élus qui ont la majorité des voix au sein des Comités régionaux de l’énergie, d’être force de proposition de solutions d’énergie renouvelable valorisant le plus possible les ressources du territoire et dont l’impact sera le plus faible pour en favoriser l’acceptabilité par tous.
Les énergies renouvelables sont des énergies locales, et nous estimons que la valorisation de l’eau, de l’air, de la terre et du soleil dans chaque région française est aujourd’hui un angle mort de la proposition des institutions nationales : RTE, ADEME,...,.
Nous souhaitons que les politiques publiques, Lois Énergie et Climat, PPE, SRADDET, SCoT, PLU,.., s’en emparent à chaque échelle nationale et territoriale dans le respect de la protection de ces ressources, du cadre de vie des habitants, de l’économie des territoires et de la responsabilité des élus à assurer la cohérence et la cohésion de leurs territoires.
La décarbonation de l’énergie est nécessaire en France, comme en Europe et ne pourra se mettre en œuvre qu’avec une double vision nationale et territoriale.
Elle doit prendre en compte à la fois les différents usages, l’électricité ne représente que 22% du mix énergétique français, et l’ensemble des solutions disponibles qui sont loin d’être uniquement une augmentation de l’électrification prônée par RTE.
La question du pilotage du mix énergétique est aussi une question posée durant le débat sur le mix énergétique et dont la réponse est essentielle pour la sécurité d’approvisionnement des Français et l’indépendance énergétique de la France.
Le combat contre l’éolien terrestre : une œuvre de salubrité publique
L’éolien terrestre est une hérésie économique, énergétique, sociale et environnementale, mais c’est aussi une solution qui affaiblit les ressources vitales de l’État, qui affaiblit les consciences et présente des risques majeurs dans la composition d’un mix énergétique.
L’ éolien terrestre est une hérésie et un danger pour l’économie française
L’étude de l’OCDE sur le coût de la décarbonation, 2019, a démontré que l’introduction d’énergies renouvelables intermittentes dans un réseau électrique augmentait de façon très significative le coût global d’investissement et d‘exploitation de l’ensemble du réseau : Unités de production + Coût de déconnexion et de distribution via les réseaux RTE et Enedis.
Ces coûts additionnels sont « exponentiels » suivant le pourcentage d’intermittence dans le mix énergétique et sont les suivants :
• Double coût d’investissement pour avoir un back-up quand il n’y a pas de vent ;
• Coûts élevés de connexion car les champs éoliens et solaires ont des puissances installées
faibles : quelques dizaines de MW, alors que ce sont plusieurs centaines de MW pour un
barrage ou une centrale thermique et plusieurs milliers MW pour un site nucléaire ;
• Coûts élevés de stabilité et protection du réseau pour garder constante la tension, plus facile,
mais surtout la fréquence car les productions puissantes fonctionnent avec des alternateurs
très stables, production d’énergie constante et stable, alors que les énergies intermittentes, variabilité à un temps t du vent et du soleil, nécessitent des onduleurs ;
• Coûts de renouvellement plus important : 20 ans pour une éolienne, 80 ans pour une centrale
nucléaire ;
• Coûts financiers beaucoup plus importants : un investissement public aura un taux
d’actualisation de 2%, voire moins à long terme, un investissement privé recherchera des
rendements d’au moins 7 à 10% voire plus avec la prise en compte des subventions publiques ;
Pour 10% d’énergie intermittente le surcoût est de 30%
Pour 30% d’énergie intermittente le surcoût est de 70%
Pour 50% d’énergie intermittente le surcoût est de 120%
Pour 70% d’énergie intermittente le surcoût est de 200%
L’intermittence est le défaut intrinsèque de l’énergie éolienne
Au-delà du surinvestissement, les effets de l’intermittence sur l’appareil productif français et le coût de la vie sont nombreux :
• Effacement plusieurs fois par jour des centrales nucléaires quand il y a du vent : augmentation du coût par kwh et du coût d’entretien-maintenance des centrales ;
• Risque additionnel de black-out, s’est produit en Australie, si instabilité du couple Tension/fréquence sur le réseau ;
• Augmentation du coût moyen de l’énergie : cf Allemagne vs France ;
• Taxe de plus de 20% dans la facture d’électricité pour financer les coûts additionnels et notamment ceux de réseau non pris en charge par les fournisseurs d’énergie éolienne ;
• Impact sur la balance commerciale, produits importés, et ne contribue ni à l’indépendance énergétique, ni à la réindustrialisation du territoire national ;
• Augmentation du contenu en CO2 du mix énergétique français à cause des centrales à gaz, dont les exploitants sont aussi souvent les exploitants des EnR intermittentes...
L’éolien a un impact grave et durable sur la santé des Français
Comme toutes les drogues on ne voit pas au début les conséquences sur la santé car leurs conséquences ne sont pas immédiates, mais se révèlent dans le temps par accumulation, et elles ne sont pas seulement physiques, mais aussi psychologiques et sociales :
• Bruit la nuit, comme si on chuchotait dans votre lit ;
• Scintillement la nuit, comme si vous habitiez au milieu de 3 aéroports ;
• Effets stroboscopiques avec le soleil, qui vous force à fermer vos volets le jour ;
• Impact des basses fréquences sur les organes, plus insidieux et compliqué à démontrer ;
• Effets de saturation et d’encerclement, notamment Hauts de France et Grand-Est, validé par les députés et les sénateurs.
Le dernier est sûrement le plus connu car s’agissant d’un aérogénérateur industriel de la hauteur de la Tour Montparnasse dans un champ personne ne peut dire qu’il ne le voit pas.
Mais les 4 premiers sont des effets réels et constatés en France et en Europe et largement reconnus par les tribunaux, tout simplement parce le législateur a « oublié » d’inclure dans la loi le Code de la Santé et le Code du Patrimoine. ÉEDAM a engagé en octobre une concertation avec l’Académie de Médecine pour révéler ces effets et notamment en réduire les impacts pour les éoliennes existantes en imposant une étude pour toutes les éoliennes situées à moins de 1500 m des habitations, ce qu’a d’ailleurs décidé le Sénat sur la loi d’accélération, mais qui a été annulé par les députés privés d’information équilibrée, car dépendant quasi exclusivement des informations de France Énergie éolienne, FEE, qui a rédigé elle-même certaines parties de la loi et des amendements.
Les impacts réels sont cachés au public depuis 30 ans
Pour séduire, l’énergie éolienne se pare des meilleurs atouts, une énergie soi-disant propre et pas chère, mais cache tous ses impacts réels.
Pour se développer, elle s’attaque aux plus faibles et à ceux qui sont mal informés... ce qu’a dénoncé récemment Yves Brechet en commission d’enquête parlementaire
Pour prospérer, elle crée de l’addiction et de l’accoutumance et c’est ce qu’on fait les promoteurs éoliens vis-à-vis de l’Europe, des États, des gouvernements et des parlementaires depuis des décennies.
Mais pire pour celle-là on vous paye et très grassement....
Et quelles conséquences ?
• 30 ans où elle a affaibli le système énergétique français qui était le plus décarboné et le moins
cher d’Europe ;
• 30 ans pendant lesquelles la France a été incapable de planifier son avenir énergétique ;
• 30 ans où elle a détruit le patrimoine et la santé des Français ;
• 30 ans où elle a détruit la cohésion des territoires et notamment des conseils municipaux
C’est maintenant le temps d’agir et de l’éradiquer car c’est une œuvre de salubrité publique citoyenne. "
* Le Comité régional de l'énergie
" le décret précise la composition et les modalités de fonctionnement des comités régionaux de l’énergie créés par l’article 83 de la loi no 2021-1104 du 22 août 2021 portant lutte contre le dérèglement climatique et renforcement de la résilience face à ses effets (codifié à l’article L. 141-5-2 du code de l’énergie), dont l’objectif est de favoriser la concertation, en particulier avec les collectivités territoriales, sur les questions relatives à l’énergie au sein de chaque région située sur le territoire métropolitain continental (...) "
Pour lire le décret en son entier, c'est ICI
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire