North Carolina State University
4/05/2016
4/05/2016
Traduction: Google et php
Une étude menée par des économistes de l'Université North Carolina State estime que la plupart des gens ne sont pas disposés à louer des maisons de vacances avec vue sur les éoliennes offshore. Si certains sont quand même intéressés, ils attendent en compensation une importante réduction du prix de la location. Excepté, si les turbines sont à plus de 8 miles de la côte.
«Nous avons voulu savoir si l'installation de parcs éoliens en Caroline du Nord avait un impact sur le tourisme côtier», a dit Laura Taylor, auteur d'un document de travail sur l'étude et directeur du NC Centre d'État pour la politique économique des ressources et de l'environnement.
"Nos résultats sont partagés», dit Taylor. "Il y avait beaucoup de soutien à l'énergie éolienne, mais personne n'était disposé à payer plus pour voir les éoliennes de la plage ou de leur location de vacances. De plus, si les turbines étaient installées près de la côte, la plupart des gens feraient le choix de vacances ailleurs où ils ne seraient pas confrontés aux aérogénérateurs. Cependant, nos résultats montrent également que si les éoliennes sont construites à plus de 8 miles de la côte, la gène ressentie par l'impact visuel diminuerait sensiblement pour de nombreux répondants au sondage. Et pour ces personnes, il est peu probable que la présence de turbines aurait un impact négatif sur leur choix de résidence estivale.
Le tourisme est un moteur économique important pour la région côtière de Caroline du Nord. Par exemple, dans le comté de Dare où se situent les principales stations balnéaires, le tourisme a généré 1,2 milliard $ de retombées fiscales en 2014.
Pour explorer l'impact économique des parcs éoliens offshore, les chercheurs ont interrogé 484 personnes qui avaient récemment loué une maison sur la côte de la Caroline du Nord dans les zones où l'État a des baux en mer disponibles pour le développement de parcs éoliens. Cinquante-six pour cent des sondés avait loué une maison, chaque année et depuis au moins les cinq dernières années. Un tiers d'entre eux, avaient reloué la même maison chaque année.
Dans l'étude, on a demandé aux participants d'imaginer qu'ils louaient la même maison de vacances mais avec un «petit» changement: Leur vue inclurait dorénavant des éoliennes en pleine mer.
Divers photographies leur ont été présentées. Deux de ces photographies représentaient la même vue de la plage mais à des heures différentes:
- Une prise de nuit,
- Une pendant la journée.
Les résultats ont montré que les participants à l'étude ont été divisés en trois groupes
Cinquante-quatre pour cent ont dit qu'ils ne loueraient pas une maison de vacances si les turbines étaient en vue, et ce, quelque soit le montant d'un rabais sur le prix de la location.
Vingt pour cent seraient prêts à louer une maison si les turbines étaient à 8 miles maximum ou plus près du rivage, mais seulement s'il y avait une réduction. Celle-ci augmentant avec la plus grande proximité des turbines. La décote moyenne espérée devait être aux environs de 5%. Dans le cas où les turbines se situeraient à au moins 12 miles ou plus, les turbines n'influeraient pas sur les décisions de location de ce groupe. Le nombre de turbines dans le parc éolien ferait une différence si les turbines étaient 8 miles maximum de la côte ou plus près, mais ne semble plus en faire si le parc éolien se situait au minimum à 12 miles.
Cinquante-quatre pour cent ont dit qu'ils ne loueraient pas une maison de vacances si les turbines étaient en vue, et ce, quelque soit le montant d'un rabais sur le prix de la location.
Vingt pour cent seraient prêts à louer une maison si les turbines étaient à 8 miles maximum ou plus près du rivage, mais seulement s'il y avait une réduction. Celle-ci augmentant avec la plus grande proximité des turbines. La décote moyenne espérée devait être aux environs de 5%. Dans le cas où les turbines se situeraient à au moins 12 miles ou plus, les turbines n'influeraient pas sur les décisions de location de ce groupe. Le nombre de turbines dans le parc éolien ferait une différence si les turbines étaient 8 miles maximum de la côte ou plus près, mais ne semble plus en faire si le parc éolien se situait au minimum à 12 miles.
Le 26 pour cent restants des participants avaient un avis plus nuancé. Dans le cas d'un parc situé à au moins 12 miles des côtes, une réduction s'imposait sur le prix de la location. Dans le cas où celui-ci se situerait à moins de 12 miles, là encore une réduction était souhaitée mais dans de telles proportions que ce cas de figure semblait totalement irréaliste.
"Dans l'exemple, d' un parc éolien construit à 5 miles au large et considérant que seulement 1000 foyers subissent un impact sur leur vue et que de fait, il a fallut réduire les loyers en conséquence - nous avons estimé l'impact économique à 31 millions $ sur 20 ans», dit Taylor. "La question devient alors, est-ce que 31 millions $ l'emportent sur le coût de déplacement d'un parc éolien plus loin en mer?"
Les chercheurs ont estimé, à partir des données disponibles, que le déplacement d'un parc éolien de 5 miles à 10 miles au large des côtes augmenterait les coûts de construction de 5 millions $.
"Cela donne à penser qu'un tel déplacement souhaité par les vacanciers coûterait moins cher à l'industrie du tourisme que les coûts générés pour les industriels," dit Taylor.
"Les bonnes nouvelles pour la Caroline du Nord est que, à l'heure actuelle, l'État a supprimé toutes implantations d'éoliennes à moins de 12 miles de la côte», dit Taylor. "Mais cela pourrait changer et nos résultats sont pertinents pour d'autres régions côtières qui sont des communautés plutôt «familiales» avec de nombreux touristes fidèles et qui ont hors saison, une faible densité de population. Ces caractéristiques sont communes tout au long de la côte atlantique"
Voir le papier à: https://cenrep.ncsu.edu/publications/amenity-costs-offshore-wind/
php
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