Commentaire: «(...) Les investisseurs sont particulièrement attirés par les actifs énergétiques propres par des contrats d’achat d’électricité qui garantissent des rendements stables sur le long terme(...); tandis que l’Allemagne, à l’image du Royaume-Uni, cesse de contribuer aux renouvelables, la France et l’Italie ont annoncé leurs nouveaux objectifs de financement. EY prévoit que les investisseurs vont déplacer leurs capitaux des pays où les fonds ont été supprimés pour se concentrer sur les « environnements plus propices (...) ».
Merci qui?
RÉSISTANCE
ZÉRO ÉOLIENNE et BASTA!
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Les énergies renouvelables restent un
investissement sûr. Les transactions pour les énergies propres ont
augmenté au deuxième trimestre 2016, malgré le contexte actuel de
volatilité du marché, selon le dernier rapport d’Ernst & Young.
L’analyse « Power transactions and trends » sur les activités financières dans le secteur, réalisée par le cabinet d’audit Ernst & Young (EY), ont montré que les renouvelables étaient toujours un investissement intéressant pour les Européens, les transactions pour les énergies propres atteignant 3,53 milliards d’euros durant le deuxième trimestre 2016.
EY a constaté que l’investissement dans les renouvelables était une tendance encouragée par la volonté d’utiliser des énergies propres dans la plupart des pays développés, associée à un besoin urgent de répondre à la demande croissante dans les marchés émergents.
>> Lire : Les renouvelables progressent, mais surtout pour l’électricité
Dans la présentation, il est expliqué qu’« il est clair que les investisseurs cherchent à trouver les ‘paris gagnants’ dans le secteur et le contexte de volatilité des marchés mondiaux actuels. Les actifs des réseaux réglementés et la production d’énergies renouvelables demeurent des cibles pour beaucoup d’investisseurs dans le monde. »
L’incertitude après le Brexit
Les investisseurs sont particulièrement attirés par les actifs énergétiques propres par des contrats d’achat d’électricité qui garantissent des rendements stables sur le long terme, selon les chiffres d’EY.
Le soutien du gouvernement dans ce secteur varie selon les pays : tandis que l’Allemagne, à l’image du Royaume-Uni, cesse de contribuer aux renouvelables, la France et l’Italie ont annoncé leurs nouveaux objectifs de financement. EY prévoit que les investisseurs vont déplacer leurs capitaux des pays où les fonds ont été supprimés pour se concentrer sur les « environnements plus propices ».
Selon le cabinet d’audit, l’incertitude qui plane sur les conséquences du Brexit retardera probablement les investissements et les financements prévus des infrastructures énergétiques au Royaume-Uni. Les investisseurs devraient demander davantage de rendements, étant donné l’ambiguïté de l’actuel politique énergétique du gouvernement.
Une croissance régionale
En outre, le rapport souligne la diversification des investissements dans le secteur de l’énergie selon les régions. En effet, l’intérêt pour les renouvelables et les technologies alternatives, particulièrement pour le stockage de batteries et d’énergie, a augmenté.
En Asie pacifique, une grande partie des investissements est à mettre en relation avec la montée en flèche des demandes en production thermique et en énergies renouvelables, notamment en Chine et en Inde. Les investissements dans les énergies propres augmentent également en Afrique et au Moyen-Orient. EY a d’ailleurs remarqué une perspective positive en Afrique, avec une demande croissante et des politiques gouvernementales encourageantes, mises en place pour attirer les investisseurs dans le secteur des renouvelables dans la région.
En Amérique, où les États-Unis restent le principal moteur, l’adoption des énergies renouvelables et les possibilités offertes par les nouvelles technologies entraînent une convergence des secteurs, comme l’a mis en évidence la fusion de Tesla et Solar City. Les investissements dans les renouvelables aux États-Unis devraient encore croître, puisque le gouvernement prévoit d’augmenter sa production en énergies propres de 50 % d’ici 2025.
Investissements verts
Les technologies bon marché ont entraîné une transition vers un monde aux faibles niveaux de carbone.
Les investissements dans les énergies propres ont atteint près de 54 milliards d’euros au deuxième trimestre 2016, soit 32 % de moins que la somme dépensée l’année passée durant la même période, selon les derniers chiffres de Bloomberg New Energy Finance (BNEF).
À une échelle locale, le Royaume-Uni risque de rater une occasion économique sur le nouveau marché des investissements mondiaux. Selon EY, le Royaume-Uni a chuté dans le classement sur le marché des renouvelables, de la deuxième place en 2007, à la treizième en 2016, en raison de revirements politiques inattendus et de l’incertitude constante concernant le rôle des renouvelables dans le mix énergétique britannique.
>> Lire : Le plus grand parc d’éoliennes maritimes devrait être Britannique
L’analyse « Power transactions and trends » sur les activités financières dans le secteur, réalisée par le cabinet d’audit Ernst & Young (EY), ont montré que les renouvelables étaient toujours un investissement intéressant pour les Européens, les transactions pour les énergies propres atteignant 3,53 milliards d’euros durant le deuxième trimestre 2016.
EY a constaté que l’investissement dans les renouvelables était une tendance encouragée par la volonté d’utiliser des énergies propres dans la plupart des pays développés, associée à un besoin urgent de répondre à la demande croissante dans les marchés émergents.
>> Lire : Les renouvelables progressent, mais surtout pour l’électricité
Dans la présentation, il est expliqué qu’« il est clair que les investisseurs cherchent à trouver les ‘paris gagnants’ dans le secteur et le contexte de volatilité des marchés mondiaux actuels. Les actifs des réseaux réglementés et la production d’énergies renouvelables demeurent des cibles pour beaucoup d’investisseurs dans le monde. »
L’incertitude après le Brexit
Les investisseurs sont particulièrement attirés par les actifs énergétiques propres par des contrats d’achat d’électricité qui garantissent des rendements stables sur le long terme, selon les chiffres d’EY.
Le soutien du gouvernement dans ce secteur varie selon les pays : tandis que l’Allemagne, à l’image du Royaume-Uni, cesse de contribuer aux renouvelables, la France et l’Italie ont annoncé leurs nouveaux objectifs de financement. EY prévoit que les investisseurs vont déplacer leurs capitaux des pays où les fonds ont été supprimés pour se concentrer sur les « environnements plus propices ».
Selon le cabinet d’audit, l’incertitude qui plane sur les conséquences du Brexit retardera probablement les investissements et les financements prévus des infrastructures énergétiques au Royaume-Uni. Les investisseurs devraient demander davantage de rendements, étant donné l’ambiguïté de l’actuel politique énergétique du gouvernement.
Une croissance régionale
En outre, le rapport souligne la diversification des investissements dans le secteur de l’énergie selon les régions. En effet, l’intérêt pour les renouvelables et les technologies alternatives, particulièrement pour le stockage de batteries et d’énergie, a augmenté.
En Asie pacifique, une grande partie des investissements est à mettre en relation avec la montée en flèche des demandes en production thermique et en énergies renouvelables, notamment en Chine et en Inde. Les investissements dans les énergies propres augmentent également en Afrique et au Moyen-Orient. EY a d’ailleurs remarqué une perspective positive en Afrique, avec une demande croissante et des politiques gouvernementales encourageantes, mises en place pour attirer les investisseurs dans le secteur des renouvelables dans la région.
En Amérique, où les États-Unis restent le principal moteur, l’adoption des énergies renouvelables et les possibilités offertes par les nouvelles technologies entraînent une convergence des secteurs, comme l’a mis en évidence la fusion de Tesla et Solar City. Les investissements dans les renouvelables aux États-Unis devraient encore croître, puisque le gouvernement prévoit d’augmenter sa production en énergies propres de 50 % d’ici 2025.
Investissements verts
Les technologies bon marché ont entraîné une transition vers un monde aux faibles niveaux de carbone.
Les investissements dans les énergies propres ont atteint près de 54 milliards d’euros au deuxième trimestre 2016, soit 32 % de moins que la somme dépensée l’année passée durant la même période, selon les derniers chiffres de Bloomberg New Energy Finance (BNEF).
À une échelle locale, le Royaume-Uni risque de rater une occasion économique sur le nouveau marché des investissements mondiaux. Selon EY, le Royaume-Uni a chuté dans le classement sur le marché des renouvelables, de la deuxième place en 2007, à la treizième en 2016, en raison de revirements politiques inattendus et de l’incertitude constante concernant le rôle des renouvelables dans le mix énergétique britannique.
>> Lire : Le plus grand parc d’éoliennes maritimes devrait être Britannique
Plus d'information
EY: Power transactions and trends report (Q2 2016)
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