Position de l’Institut national de la santé publique- Institut national de l’hygiène sur les parcs éoliens

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Commentaire: Il en est dans le monde scientifique comme dans celui de la politique, du sport, des médias, du cinéma, des arts et des lettres, de l'architecture, etc.: Il y a ceux qui «ont la carte» et ceux qui ne l'ont pas.Dans le domaine de l'éolien par exemple: Il y a les pour, ceux que l'on écoute: EELV, le GIEC, l'ADEME, RTE, GREENPEACE, NEGAWATT, la LPO, France Nature Environnement, les Associations Locales de Promotion de l'Éolien (ALPE), etc. Et il y a les contre pour qui... l'on reste sourd aux cris de danger et d'arnaque. Apparemment, en Pologne, le gouvernement suit les recommandations de l'institut...
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Essai de traduction  française



Position de l’Institut national de la santé publique - Institut national de l’hygiène sur les parcs éoliens

L’Institut national de la santé publique - Institut national de l’hygiène est d’avis que les parcs éoliens situés trop près des immeubles destinés à l’habitat humain permanent sont susceptibles d’avoir un impact négatif sur le bien être et la santé des personnes vivant à proximité.

Les facteurs de risque pour la santé humaine qui ont été pris en considération par l’Institut dans la détermination de sa position sont les suivants :

-          Le niveau d’émission sonore et sa dépendance aux caractéristiques techniques des éoliennes, à la vitesse du vent ainsi qu’à la topographie et à l’occupation des sols autour du parc éolien,

-          Le niveau de bruit aérodynamique, y compris les émissions d’infrasons et les éléments de bruit basse fréquence,

-          La nature du bruit émis, en prenant en compte ses caractéristiques tonales / d’impulsion / de modulation et la probabilité d’interférence des ondes émises par plusieurs éoliennes,

-          Le risque de projection de glace par les rotors,

-          Le risque de panne des éoliennes, avec la chute d’une pale de rotor ou d’une pièce,

-          L’effet stroboscopique,

-          Le niveau de rayonnement électromagnétique (à proximité immédiate des éoliennes),

-          La probabilité d’interruptions du sommeil et de propagation du bruit la nuit,

-          Le niveau de nuisance et la possibilité d’apparition de symptômes de stress et de dépression (à cause d’une exposition prolongée), liés à la fois aux émissions sonores et au rejet de la source de bruit,

Selon l’avis de l’Institut, la législation et la réglementation actuellement en vigueur en Pologne (concernant les facteurs de risque qui, en pratique, incluent uniquement le niveau sonore) sont non seulement inadaptées aux installations source de bruit telles que les éoliennes, mais elles ne permettent également pas de garantir un niveau suffisant de protection de la santé publique. La méthodologie utilisée à ce jour pour évaluer l’impact environnemental des éoliennes (notamment sur la santé humaine) n’est pas applicable aux vitesses de vent dépassant 5m/s. De plus elle ne prend pas en compte la gamme complète des fréquences (et en particulier les basses fréquences) ni le niveau de nuisance.

L’Institut considère qu’à cause du défaut actuel de cadre réglementaire complet régissant l’évaluation des risques de santé liés à l’exploitation de parcs éoliens en Pologne, il devient urgent de développer et de mettre en place une méthodologie globale permettant de déterminer la distance suffisante nécessaire entre les éoliennes et l’habitat humain. Une telle méthodologie devrait prendre en compte l’ensemble des facteurs de risque potentiels susmentionnés, et son résultat devrait refléter la situation la plus défavorable. Outre les caractéristiques relatives au relief (topographie naturelle) et à l’occupation du terrain, cette méthodologie devrait également prendre en considération la catégorie, le type, la hauteur et le nombre d’éoliennes constituant un parc spécifique, ainsi que l’emplacement des autres parcs éoliens à proximité. De telles dispositions législatives, prévoyant une évaluation multicritère basée sur des algorithmes numériques complexes, sont actuellement appliquées dans d’autres pays du monde.

L’Institut est conscient du fait qu’en raison de la diversité des facteurs et de la nature complexe d’un tel algorithme, il pourrait s’avérer difficile de le développer dans des délais relativement courts. C’est pourquoi il semble plus simple et efficace de recommander une distance minimum entre les éoliennes et les immeubles destinés à l’habitat humain permanent. Les critères de recul font aussi partie des solutions communément adoptées lorsqu’il s’agit d’établir des normes.

En tenant compte de ce qui précède, et dans l’attente du développement d’une méthodologie globale permettant d’évaluer l’impact des parcs éoliens industriels sur la santé humaine, l’Institut recommande une distance minimale de 2 km entre les parcs éoliens et les immeubles.
Cette valeur recommandée est le résultat d’une évaluation critique des recherches publiées dans des journaux scientifiques spécialisés à propos de l’ensemble des facteurs de risque potentiels en fonction de la distance moyenne généralement fixées dans les limites suivantes.

-          0,5-0,7 km, distance souvent obtenue, après calcul, lorsque le niveau sonore (dBA) respecte les valeurs actuellement autorisées (sans prendre en compte les ajustements relatifs aux caractéristiques tonales/d’impulsion/de modulation du bruit émis),

-          1,5-3,0 km, sur la base du niveau sonore, en prenant en compte la modulation, les basses fréquences et les niveaux d’infrason,

-          0,5-1,4 km, en fonction du risque de panne des éoliennes, dans le cas de la chute d’une pale de rotor cassée ou d’une de ses pièces (selon la taille de l’élément et son profil de trajectoire, la vitesse du rotor et le type d’éolienne),

-          0,5-0,8 km, lorsqu’il existe un risque de projection de glace par les rotors (en fonction de la forme et de la masse de la glace, de la vitesse du rotor et du type d’éolienne),

-          1,0-1,6 km, en prenant en compte le niveau de nuisance sonore (entre 4% et 35% de la population à 30-45dBA) pour les personnes vivant à proximité des parcs éoliens,

-          Une distance de 1,4-2,5 km, liée à la probabilité d’interruptions du sommeil (en moyenne, entre 4% et 5% de la population à 30-45 dBA),

-          2,0 km en relation avec les conséquences psychologiques potentielles dues aux importantes modifications intervenant au niveau du paysage (sur la base du cas dans lequel l’éolienne est un élément prédominant du paysage et le mouvement du rotor est clairement visible et remarquable par les personnes peu importe l’endroit où elles se trouvent),

-          1,2-2,1 km, pour l’effet stroboscopique (en fonction de la hauteur moyenne d’une éolienne en Pologne, y compris le rotor, de 120 à 210m),

Pour formuler son avis, l’Institut a également pris en considération les distances recommandées entre les parcs éoliens et les immeubles, telles qu’établies par les experts, les scientifiques et les organes gouvernementaux locaux et centraux (dans la plupart des cas, la distance recommandée est de 1,0 à 5,0 km).

Bibliographie étudiée par l’Institut (487 publications) :

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