09/09/2016
Commentaire: La seule vérité, c'est le terrain! L'association les vues imprenables soutient. Voulons-nous vraiment sauver nos territoires, nos vies, notre avenir du bétonnage écologique éolien? Oui? Alors, donnons nous-en les moyens.
ZÉRO ÉOLIENNE et BASTA!
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Retour sur la semaine du vent
“Dans un contexte d’invasion industrielle de nos territoires, nous terminons « la semaine du vent » à l’Amassada sur la commune de Saint Victor et Melvieu. Suite à « la fête du vent » de l’été dernier, nous poursuivons nos objectifs de rendre visibles nos luttes, notre combat à la plaine, de dénoncer les fables et mensonges de RTE et de la préfecture, de croiser nos regards, nos expériences, de créer du commun, bref de nous renforcer.
Cette semaine aura été aussi l’occasion pour nous de changer de temporalité et d’éprouver une semaine de vie collective et d’autogestion. Ainsi nous préparons les outils pour faire face à l’enquête publique, que l’on sait être la première pierre posée du chantier.
La semaine du vent c’était encore beaucoup de travaux, tous les éléments d’un futur dortoir sont prêts. La charpente est née avant même de voir les murs érigés. L’Amassada à aussi changé son intérieur, elle est désormais équipée d’un évier raccordé à l’eau de pluie et d’une mezzanine pouvant accueillir quelques couchages d’appoints. Une fresque géante surplombe la route et réaffirme que nous ne voulons pas de RTE. Enfin dans un dans un élan d’improvisation et de bonne humeur la « miradouche » domine dorénavant La Plaine.
Cette fois-ci, quand nous partirons, quand nous plierons les tentes, il restera plus qu’à notre arrivée, plus d’outils pour contrer l’envahisseur industriel.
Cependant, les chantiers ne sont pas terminés et il faudra aller au bout. Deux ou trois jours de chantiers pour les fondations et les murs en paille du dortoir, les chevrons de la charpente, autant d’occasion de se retrouver.
Nous appellerons dans ce sens à un week-end de chantier courant octobre.
La semaine du vent c’était aussi de nouvelle rencontre, des copains et copines venus des départements voisins et d’ailleurs, des retours et récits de luttes, du Larzac à Roybon, de Corrèze à Bure et passant par les Cévennes pour rejoindre la vallée de suza en Italie. Les assemblées d’inter- luttes nous amènent a cet amer constat d’une répression généralisée qui n’est pas du qu’à ce contexte sécuritaire de l’état d’urgence mais bien aussi de cette volonté, des décideurs et aménageurs de vouloir faire taire tous discours ou attitude critique qui doute ou tout simplement s’oppose. C’est un nouveau mode de gouvernance que l’on tente de nous imposer. Ce tableau ne nous abat pas, pour preuve ces nombreuses initiatives proche de chez nous : presse libre avec le journal « L’empaillé », cantine mobile autogérée « Le Plat Sympa », un nouvel outil d’organisation collective face à la répression « Ca dégénère »…
Que ce soit à Bure, en Haute Durance, au Val de Suze ou à Saint Victor ce sont bien en face les mêmes logiques froides et techniciennes, les mêmes dynamiques qui découpent les territoires,les rendent marchandables, les rentabilisent au détriment des gens qui y habitent.
En somme, l’Amassada continue d’avancer, plusieurs perspectives ont été tracées cette semaine, notamment la préparation d’une manifestation à Rodez à travers un grand rassemblement et diffuser le film « Pas res nos arresta » pour que l’information sur l’éolien industriel se propage.
On se donne donc rendez vous prochainement!
Projection en place publique du film: pas res nos arresta» :
Tout le monde a pu lire dans les journaux les faits relatés quant à la perturbation du vote du Scot (Schéma de Cohérence Territoriale), au siège du PNR à Millau, le vendredi 2 septembre. Nous ne reviendrons pas sur les différentes calomnies qui ont pu être écrites ici ou là, on ne combat pas un néant on lui préfère un autre plan de consistance.
Apparemment, cette intervention dans les locaux du Parc a produit quelques sueurs froides au sein du néo-managériat local. C'est que toute irruption intempestive du RÉEL a quelque chose de « dérangeant » pour le pouvoir établi. Un pouvoir, aujourd'hui à bout de souffle, qui se cherche des ennemis intérieurs, « zadistes », « jeunes », « casseurs », « radicaux », « jusqu'au-boutistes » et autres constructions de procès en sorcellerie, utiles à détourner les corps et les esprits de cette vérité première : à force de vouloir gouverner le monde ce pouvoir est devenu étranger au monde. La capsule de survie des gouvernants ne tient plus, dès lors, qu'à ces maigres huis-clos entre experts, leur triste novlangue managériale, leur petits fours bio, leurs projets d'aménagement bien ficelés.
Cette bulle précaire pourrait planer encore un moment si ces projets n'étaient pensés en vue de venir coloniser nos territoires par des infrastructures hors-sol, et venir livrer une guerre de basse intensité à ceux qui habitent là, à leurs amis, à leur famille, à leurs camarades, à tous ceux qui à des milliers de km partagent la même lutte, à tous ceux qui se refusent à l'avenir d'une région, et d'un monde sacrifié sur l'autel de l'extractivisme (éolien et autres).
Alors oui, lorsque cette mascarade est tournée en ridicule, lorsque la réalité s'invite au spectacle des petits gestionnaires, lorsqu'au hublot de leur capsule surgit le beau Dehors, lorsque le monde gronde à leur porte, lorsque la Terre se rappelle à ces astronautes en sursit, alors oui il y a quelque chose qui se manifeste, quelque chose de l'ordre d'un « moment de vérité » comme l'a bien écrit A-M Citton, dans le Progrès du jeudi 8 sept.
On se souvient, fin mars 2015 : A. Fauconnier avait voulu interdire une manifestation à Saint Affrique, arguant que de dangereux zadistes viendraient perturber l'événement. Événement qui s'est néanmoins tenu, et où 400 personnes ont réalisé un lâché de ballon.... On se souvient aussi que des opposants anti-éoliens de Plateau Survolté ont été empêchés, avec le plus grand mépris, de participer à une délibération publique lors d'un précédent Scot …
Afin de rétablir la vérité, nous nous invitons donc en place publique, place de la Mairie, à Saint Affrique, vendredi 16, à 21 h.
Alors venez nombreux pour regarder le film aussi rigoureux que revigorant « Pas Res Nos Arresta » sur la lutte de Saint Victor contre le méga-transfo aux mille éoliennes.
Venons montrer que nous HABITONS ici et que ce n'est pas peu dire !!!
A très bientôt
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