Cedra
1er février 2013
Commentaire: (...) "Et si cet argent facile - 30 millions d’euros à discrétion chaque année - portait à une politique d’indolence, à la petite semaine" [...] " Honte aux fossoyeurs du département. Par incompétence, ou pire ?" [...] "il est une autre voie pour ce département et sa population, basée sur les valeurs locales profondes : honnêteté, éthique, savoirs faire, qualité et cadre de vie…" (...)
Et pourtant, une majorité d'élus (es) fossoyeurs, la même?, récidive avec en projet l'envahissement de notre Pays par des zones industrielles éoliennes.
2017 et 2020: retraite pour tous et... toutes!
RESPECTONS L'HUMAIN, STOPPONS L'EOLIEN, AUSSI!
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Coup de massue de l’INSEE qui, dans son dernier rapport, non seulement confirme une inquiétante hémorragie démographique mais révèle que la même Haute-Marne décroche la timbale nationale des départements qui perdent des habitants. Au vu des « atouts » politiques de cette partie de la Champagne, c’est à n’y rien comprendre.
En guise d’étrennes, le rapport de l’INSEE dit tout haut ce que nombre d’élus locaux auraient bien aimé laisser sous le boisseau. La Haute-Marne est dans une spirale de déclin démographique, signe le plus apparent d’une panade majeure.
Amorcée dans les années 70, l’hémorragie prend de l’ampleur depuis les années 90 pour faire perdre près de mille habitants chaque année au département. Et l’INSEE prévient, cette érosion devrait encore se renforcer dans les années à venir !
Un comble alors que la cité préfecture est dirigée par un député-maire longtemps ministre (1). Un comble alors que la plus grande ville du département, Saint-Dizier, est pilotée par un député-maire qui depuis plusieurs mandats axe sa politique sur l’attractivité de la ville et du territoire (2). Un comble alors que le département est gouverné par un président qui depuis de longues années s’accroche à une formule incantatoire : « Bure nous sauvera ». (3)
Le rapport de l’INSEE aura au moins eu le mérite de démontrer l’affligeante politique de ceux qui gouvernent ce département. Non seulement le projet qui se trame dans le secteur de Bure n’est pas le beau laboratoire promis, mais encore la carotte « développement » n’aura été qu’un lamentable miroir aux alouettes. Ni les coups de menton, ni les chantages de ces élus, ni les emplois extorqués à Edf/Areva/Cea, ni les sommes folles déversés à travers les GIP n’auront permis de « sauver » la Haute-Marne.
Et si c’était tout le contraire, d’ailleurs ? Et si cet argent facile - 30 millions d’euros à discrétion chaque année - portait à une politique d’indolence, à la petite semaine, alors que l’époque et le contexte exigent au contraire des élus-es dynamiques, qui en veulent, dans l’intérêt commun, et qui donnent envie.
Manifestement, la Haute-Marne a été mise sous perfusion frelatée. Honte aux fossoyeurs du département. Par incompétence, ou pire ? Honte à eux et elles car, aux antipodes d’une politique de facilité basée sur un projet mortifère et tueur d’image, il est une autre voie pour ce département et sa population, basée sur les valeurs locales profondes : honnêteté, éthique, savoirs faire, qualité et cadre de vie… Poubelle nucléaire - dévoilant de plus en plus ses tares - ou avenir constructif ? à chacune et chacun de se faire entendre, et d’agir…
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Notes
(1) Luc Chatel
(2) François Cornut-Gentille
(3) Bruno Sido, dont l’incantation a été relayée par son vice-président A. Allemeersch et nombre d’autres. Bruno Sido qui, sans vergogne, jongle avec les casquettes : président du conseil général il reçoit les largesses bienvenues du GIP… présidé par lui-même… GIP dont les apports ont été récemment prolongés (et antérieurement multipliés) grâce aux manœuvres du sénateur… Bruno Sido. Assainissement de la vie publique, avons-nous entendu dire voici peu. Vraiment ?
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