Le contre emploi éolien

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Gouverner c’est prévoir et prévoir c’est anticiper le monde de demain

Ce monde semble exposé à l'interaction de 3 menaces essentielles relatives à: L’énergie, aux ressources et au climat.
Malgré les centaines de milliers de décès prématurés liés à la pollution de notre planète, cette cause environnementale pourrait être reléguée à la 4° position des urgences, tant les 3 premiers paramètres semblent liées à la survie de l'espèce par leurs conséquences géopolitiques dramatiques.


L’anticipation des problèmes de demain justifie un effort des finances publiques pour favoriser l’émergence de réponses aux nouveaux défis. Le développement de l’électricité nucléaire, décidé par le Général de Gaulle n’a pu se réaliser que grâce à d’importantes subventions publiques. Cette politique était censée répondre à une volonté stratégique d’autonomie énergétique.

Volontairement ou non, elle aura anticipé le dramatique impact sanitaire de la pollution du charbon permettant à une étude émanant «de sources crédibles et indépendantes de tout lobby du nucléaire» d'affirmer, preuves à l'appui que depuis 1971, l'énergie nucléaire a sauvé 1.84 millions de vies!

L'étude a déjà été relue par trois chercheurs anonymes, ainsi que par le Laboratoire national des énergies renouvelables des États-Unis, a été financée par la fondation à but non-lucratif Lenfest, l'Université de Columbia et la Nasa. Elle considère que le nucléaire pourrait sauver jusqu'à 7 millions de vies d'ici 2050 en comparaison des différents mix énergétiques retenus.



Quelle que soit la polémique sur les coûts de son démantèlement et du traitement de ses déchets, après les subventions de départ, la « rente nucléaire » aura représenté notre principal atout industriel. En tout état de cause, les directives européennes concernant la libre concurrence n’auraient pas permis qu’une filière, si vertueuse soit elle, bénéficie de subventions d’État une fois mature.


Un demi-siècle plus tard, personne ne s’étonne que l’émergence d’une technologie datant de la Perse antique doive bénéficier encore de cette aide d’État et d'intervention auprès de la commission européenne pour pouvoir déroger encore à cette règle de libre concurrence, et prolonger les subventions afin de respecter des objectifs européens décidés au siècle dernier, sans que l'efficacité des moyens en regard de l'objectif qu'ils étaient réputés atteindre ne semblent avoir fait l'objet du moindre bilan positif ou d'un examen critique.

Et cela, bientôt un demi siècle après que le premier parc éolien digne de ce nom ait été mis en route au Danemark, en 1971, avec une puissance de 5MW.
Sachant que la production d’électricité par la force du vent était déjà connue au 19° siècle.





(Source photo: Wiki éolienne)


À en croire les chantres des moulins à vent, les accords pour le climat de la COP 21 de Paris sonneraient pourtant l'accélération de leur développement en France, alors qu’il n’est pas très difficile de comprendre qu’il n’y a pas une tonne de CO2 à économiser sur les émissions de notre parc de production d’électricité qui n’en émet pas et l’improbable scénario 100% renouvelable généralement chiffré à la bagatelle de 1000 milliards d’euros d’ici 2040 aurait pour principal effet de les accroître. 

Les chiffres sont dérangeants, mais incontournables.


Sans anticiper sur les fabuleux horizons ouverts par le Stellarator allemand, véritable « soleil artificiel » dont pas un mot n’a évoqué la réussite des essais prometteurs lors de cette grand messe de l’énergie, l’évolution exponentielle de la technologie peut faire rêver à l’émergence de nouveautés défiant les lois de la physique, ou à un étonnant retour de la fusion froide. Aussi sceptique qu'on puisse rester sur ces 2 hypothèses, force est de constater que des avancées technologiques comme le Rawlemon semblent déjà en mesure de ridiculiser les milliers d'hectares de panneaux photovoltaïques.

«Ce qui n’augure rien de bon pour l’image de nos Jurassic Parks éoliens de demain».
Selon le terme emprunté à L.Grangeon.


D’autant que des études aussi sérieuses que celle du M.I.T (Massachusettss Technology Institute) affirment que la rotation des pales d’éoliennes, qui s’opposent à la force du vent avec une formidable puissance totale équivalent à celle de quelques 400 réacteurs nucléaires, serait responsable d’environ 0.3° de réchauffement, principalement dans le nord de l'Europe, soit, grosso modo, rien moins que l’élévation constatée sur la fameuse courbe en crosse de hockey, ou courbe de Mann…






Le développement des panneaux photovoltaïques s’est accompagné de scandales sanitaires de grande ampleur et bien peu écologiques.

Les études les plus récentes laissent craindre l’explosion d’un autre type de scandale sanitaire concernant l’exposition des riverains aux vibrations, bruits de basses fréquences et infrasons des éoliennes.

Celles-ci semblent, en effet avoir quelques difficultés à respecter le code de la santé publique, notamment concernant leurs basses fréquences.


Depuis le 26 août 2011, le problème ne serait que curieusement résolu, par la décision de dispenser les éoliennes de ce code.


En raison de ses surcapacités en production de base, la France est, de loin, le principal exportateur d'électricité d'Europe. La garantie de sa production en fait le régulateur du réseau électrique européen.


Est il donc si urgent d'implanter un maximum d'éoliennes au nom de la réduction du CO2, de l'écologie et de la santé?

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