De la participation contre productive des éoliennes à la lutte pour le climat (sans même évoquer l'augmentation des centrales thermiques chargées des périodes sans vent)
En 2010, La Chaine Météo relayait une étude du très sérieux MIT (Massachusetts Technology Institute), qui révélait qu’une production éolienne de 10% de la demande énergétique entraînerait un réchauffement de l’ordre de 1° dans les zones concernées et des répercussions sur la température mondiale.
Selon cette étude, les éoliennes off shore auraient le résultat inverse et rafraîchiraient les températures d’1° dans les régions concernées.
En 2012, une étude tout aussi sérieuse menée au Texas et publiée dans la revue « Nature Climate Change » évoquait même un réchauffement de 0.72° par décennie dans les régions abondamment dotées d’éoliennes.
Inutile d’évoquer le peu d’écho médiatique de ces études dérangeantes.
Le rôle éventuel des éoliennes sur la circulation des vents ne saurait en effet être sous estimé. Fin 2014, leur puissance mondiale installée était de 371GW. Si l’intermittence de leur production pose des problèmes considérables, lorsque le vent souffle, ce n’en est pas moins une puissance équivalente à celle de 400 réacteurs nucléaires qui en est absorbée, tout en modifiant sa trajectoire et ses turbulences.
En 2014, une étude française publiée dans « Nature Communications » se veut enfin rassurante, en modélisant un parc européen qui, selon Le Monde « verrait un déploiement des turbines sur l'ensemble du continent, ainsi qu'un important développement des fermes offshore notamment en mer du Nord et dans la Baltique ».
Le rôle éventuel des éoliennes sur la circulation des vents ne saurait en effet être sous estimé. Fin 2014, leur puissance mondiale installée était de 371GW. Si l’intermittence de leur production pose des problèmes considérables, lorsque le vent souffle, ce n’en est pas moins une puissance équivalente à celle de 400 réacteurs nucléaires qui en est absorbée, tout en modifiant sa trajectoire et ses turbulences.
En 2014, une étude française publiée dans « Nature Communications » se veut enfin rassurante, en modélisant un parc européen qui, selon Le Monde « verrait un déploiement des turbines sur l'ensemble du continent, ainsi qu'un important développement des fermes offshore notamment en mer du Nord et dans la Baltique ».
Le contre effet de ces éoliennes off shore ne devra donc pas être négligé dans l'analyse de ses conclusions, déjà moins alarmantes. L’article poursuit : « Résultat: Des écarts de température atteignant au maximum 0,3 °C sont possibles dans certaines régions, principalement en hiver. Les scientifiques ont ainsi observé un très léger réchauffement dans le nord de l'Europe (sur la mer Baltique notamment) et refroidissement dans le Sud-Est, qu'ils expliquent par une légère rotation des vents d'ouest vers le nord, sur l'Europe de l'Ouest. Ils notent également une légère baisse des cumuls de précipitations saisonnières au centre de l'Europe, de 5 % au maximum (soit 0,15 mm par jour). Mais ces différences restent « nettement plus faibles » que les différences de températures ou de précipitations d'un hiver sur l'autre»
(Soulignons que cette observation coïncide aux effets du changement climatique, ainsi décrit par l’Agence pour l’environnement: « Si les précipitations diminuent dans les régions méridionales, il est établi dans le rapport qu'elles augmentent en Europe septentrionale. Ces tendances devraient se poursuivre. Le changement climatique devrait augmenter la fréquence desdébordements des cours d’eau et rivières, surtout dans le nord de l'Europe, car l'augmentation des températures intensifie le cycle de l'eau».)
L’article du Monde poursuit sur les effets liés aux éoliennes: « Ces effets sont insignifiants par rapport à la variabilité naturelle du climat à l'échelle du continent. Finalement, les effets des éoliennes sont bien moindres que ceux du changement climatique dû à l'augmentation des gaz à effet de serre, assure Robert Vautard. Il faudrait toutefois produire de nouvelles études en cas de déploiement plus massif de parcs».
Ainsi donc, ces 0.3° seraient marginaux par rapport à l’effet de serre. Voilà qui pourrait nous rassurer sur l’impact néfaste des éoliennes.
Mais au fait, combien la fameuse courbe en crosse de hockey trouvait elle donc de degrés d’élévation dans l’hémisphère nord pour nous prédire l’apocalypse?
Ne serait ce pas une valeur bien proche de 0.3 degrés en un siècle qui semble avoir semé l'effroi?
D'autre part, un enfant de 7 ans peut comprendre qu'il n'y a pas une tonne de CO2 à économiser en modifiant le parc de production d'électricité français puisqu'il n'en émet déjà pas (pour 98% de sa production). Les sceptiques qui souhaitent le détail des chiffres peuvent se référer à un précédent article: http://lemontchampot.blogspot.fr/2015/11/eoliennes-et-co2.html
Alors que le marché de gros du MWh s'effondre, nous voyons le montant de nos factures d'électricité s'envoler, notamment en raison du surcoût de plus d'un milliard d'euros prévu en 2016 pour le tarif d'achat éolien (1.18Md€)
Comment comprendre le mécanisme par lequel de telles sommes seraient utilement affectées à la cause climatique en France?
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