jeudi 8 septembre 2016
Janne M Korhonen est un économiste finlandais actuellement doctorant à l’Université d’Aalto. Il s’intéresse à l’évolution des sociétés et publie des réflexions bien plus intéressantes que les économistes français antinucléaires pour la plupart.
En novembre 2013, il a publié à partir des travaux d’Olivier Vidal chercheur au CNRS, les quantités de minerais en kilogrammes qu’il faut extraire pour produire un mégawattheure d’électricité.
En août 2015, ont été calculés pour ce site les grammes de matière à extraire du sol pour produire un kilowattheure. Les deux unités sont donc les mêmes, puisqu’il y a un facteur mille à la fois sur la masse et sur l’énergie. On utilisera le gramme par kilowattheure ci-dessous, ce sont des unités compréhensibles par tous ;tandis que le mégawattheure est réservé aux professionnels de l’énergie.
Observons les chiffres par source d’électricité :
pour l’éolien, l’accord est parfait : 20 grammes par kilowattheure hors stockage et génie civil, et 40 grammes par kilowattheure avec. pour le photovoltaïque, accord aussi : 20 grammes par kilowattheure, auxquels il faut ajouter 55 grammes pour le béton et l’acier, si on veut maintenir le parc au sol et encore 20 grammes pour le stockage journalier. pour le nucléaire, chiffres égaux, mais hypothèses différentes : Korhonen obtient 20 grammes de minerai par kilowattheure , dans l’hypothèse où on ne retraite pas le combustible. Par le retraitement et l’optimisation du cycle, on descend vers 12 grammes, auxquels il faut ajouter le génie civil. On constate donc que l’on a des résultats assez solides sur l’amont des sources d’électricité.
Voir en ligne : Graphic of the Week : The hidden “fuels” of renewable energy
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