Haute-Marne, Langres : qui était Nicolas Blanchard, abbé de son état, guillotiné en 1793?

vhm.fr

(...) "Nicolas Blanchard naquit le 11 octobre 1756 à la métairie de Cordamble, au territoire de Peigney. Il fut baptisé le même jour par l'abbé Garnier, curé de Champigny (52) et de Peigney. Il eut pour parrain Nicolas Blanchard, son oncle, laboureur à Cordamble et pour marraine sa tante Marie Lallement de Lannes

Après son instruction par l'abbé Lefèvre, curé de Bannes, Haute-Marne, et de Lannes, et par l'abbé Didier Parisel, Nicolas Blanchard entre au séminaire en 1781.

En 1779, on relève le nom de Nicolas Blanchard, clerc tonsuré, sur le registre de la Confrérie de Saint-Renobert, église Notre-Dame de Brevoines.

Il accède à la prêtrise le 20 décembre 1783, son ordination eut lieu en la chapelle du séminaire de Langres.

En février 1784, il est nommé vicaire de Colombey-les-deux-églises. Il restera affecté à cette charge jusqu'en avril 1785.

De mai 1785 au 18 juillet 1789, il sera vicaire de Rolampont.

En mai 1785, il signe l'acte de bénédiction d'un terrain acheté au chapitre de Langres, afin d'agrandir le cimetière.

Il assume alors presque seul les baptêmes, mariages et sépultures tels qu'en témoignent les registres de la paroisse.

En 1788, lorsque l'abbé Claude Guillaume se retire, il assure l'intérim jusqu'à l'arrivée de Nicolas Varinot nouveau curé de Rolampont.

Quelques mois après il est nommé vicaire de Vireaux,Yonne, canton d' Ancy-le-Franc, par Mgr de la Luzerne. Le diocèse de Langres s'étendant effectivement à l'époque jusqu'au Tonnerrois.

A Vireaux, le 30 janvier 1791, il prête serment avec restriction à la Constitution civile du clergé. Il diffuse les feuillets des Maximes de l’Église catholique, apostolique et romaine, à l'usage des fidèles pendant les temps de schisme et de persécution. Il est dénoncé par Jean Baptiste Hodet, curé de Lézinnes, assermenté, dont il dépend. Il est arrêté et emprisonné à Tonnerre le 16 mars 1792, puis à Auxerre. Sa soeur l'aide à s'évader dans la nuit du 23 au 24 mai 1792. Il se cache un moment et rejoint la ferme de Cordamble et la maison de ses parents à Peigney. Il se refuse à quitter la France.
"
Source : Nicolas Blanchard (1756-1793)

226 ans plus tard, un bout d'étoffe, taché de son sang de guillotiné, nous relie à lui. Passionnante histoire de France.





@vhm.fr
php

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

BOURDONS-SUR-ROGNON : LE CONSEIL MUNICIPAL Y VEUT ET... Y VEUT PAS DES USINES ÉOLIENNES

  Précédemment :  CIREY-LÈS-MAREILLES & MAREILLES : LE PROJET DE L' USINE ÉOLIENNE EST AUTORISÉE PAR LA PRÉFECTURE LANQUES-SUR-ROGNO...