Haute-Marne, Syndicat départemental énergie-déchets (Sded52) : du solaire pour couvrir des décharges

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Les panneaux photovoltaïques, au même titre que les éoliennes, ne servent à rien dans la lutte contre les émissions de gaz à effet de serre (GES) et donc, dans le sauvetage de la planète.

En cause, par exemple, leur intermittence de production. Pour l'énergie solaire, il existe trois facteurs :

  • l' alternance jour-nuit ;
  •  la saisonnalité ;
  • les variations de la nébulosité.
Cette intermittence oblige Réseau de transport d'électricité (RTE) à les coupler avec des centrales thermiques émettrices de CO2. En France, le gaz.

Plus particulièrement, dans le Grand Est, leur production est... RIDICULE, facteur de charge*, faute d'ensoleillement.



source : PANORAMA DE L’ÉLECTRICITÉ RENOUVELABLE AU 31 MARS 2019


*Le facteur de charge d’une unité de production électrique est le ratio entre l’énergie qu’elle produit sur une période donnée et l’énergie qu’elle aurait produite durant cette période si elle avait constamment fonctionné à puissance nominale
.

Sauf que cet été avec la canicule? Et non, le photovoltaïque n'aime pas non plus la grosses chaleur, type canicule.
La canicule réduit les performances des renouvelables comme du nucléaire


Il faut ajouter à ce bilan négatif, les effets sanitaires :

"L’essentiel des effets sanitaires associés aux autres types d’énergie, en dehors des situations accidentelles, résulte de l’impact dû à l’usage des énergies carbonées au cours de leur cycle de vie.
La particularité essentielle propre aux filières éolienne et photovoltaïque tient au fardeau sanitaire que présentent les métaux lourds nécessaires à leur mise en œuvre
."

Source : Coût sanitaire de l’énergie, Tableau 3 Rejets toxiques, 2-2-3 Autres sources d’énergie


Sans oublier, le coût économique à la charge du consommateur/contribuable : comme toutes les EnR, exceptées le nucléaire et l' hydraulique, le photovoltaïque est largement subventionné par l' Etat, afin assurer la viabilité des sociétés du secteur.

Devant cette réalité, on a du mal à comprendre l'initiative du Sded 52, tout comme celle de la municipalité de Saints-Geosmes. Est-ce un déficit de connaissances sur le sujet, de la part de ses membres? Est-ce la croyance d'une opération financière juteuse?

Quoiqu'il en soit, si le projet est mené à bien, ce sont les Haut-Marnais qui paieront, d'une façon ou d'une autre. Alors, quitte à payer, autant planter des arbres! Cela sera au moins utile pour le sauvetage de la planète, si tel est le but du Sded 52...





@jhm.fr

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