Commentaire : vis-à-vis de l' éolien, mais aussi des panneaux photovoltaïques, des méthaniseurs industriels, etc., toutes ces EnR, porte-drapeaux de l' écologies politique, en Suisse, comme en Allemagne, comme en France, comme aux États-Unis et partout sur la planète, un très grand nombre d' humains ont un comportement que l'on pourrait traduire par :
Où la chronique d'une mort annoncée...
php
*****
Quand l'éolien allemand s'effondre, la Suisse regarde ailleurs
voisinedeoliennesindustrielles
08/09/2019
Sale temps pour les éoliennes en Allemagne
Bien que couverte d'éoliennes industrielles l'Allemagne verte tousse... Une information relayée par l'AFP en dit long sur la mauvaise foi de nos politiciens suisses qui n'osent même plus affronter la réalité allemande pour penser leur politique énergétique :
"Pilier de la transition énergétique allemande, l'éolien voit plonger les investissements et affronte l'hostilité croissante des riverains, poussant le gouvernement d'Angela Merkel à organiser jeudi une réunion de crise." Extrait de l'article à lire ici
Cette crise génère la perte de milliers d'emplois et la colère de milliers de riverains victimes des nuisances de ces parcs industriels imposés dans les campagnes. On connaît l'aveuglement des socialistes et des verts qui utilisent les éoliennes pour illustrer leur volonté de sauver le climat et anéantir le nucléaire. Autour des hélices le monde peut bien s'effondrer, ils ont oublié toutes leurs bonnes intentions sociales. L'extrême droite allemande a reniflé le problème et s'empresse de repêcher ces voix abandonnées, et ça marche! Bon sang, faudra-t-il en arriver là ici aussi? Alors les socialistes et les verts ne pourront que se mordre les doigts de n'avoir pas compris où mène leur indifférence devant notre colère et pourquoi la lutte contre cette colonisation industrielle était une lutte que la gauche devait mener!
Bon il faut dire que les gros cerveaux manquent très sérieusement dans les milieux politiques.
Les têtes pensantes sont ailleurs on dirait :
André Hoffmann de Hoffmann la Roche, très critique sur le modèle économique qui pourrit notre planète, à revoir ici :
"La dictature du profit à court terme, l'obligation d'augmenter, croître constamment les bénéfices c'est quelque chose de très dangereux, j'irais même jusqu'à dire que c'est ce qui nous fait perdre la planète. Le désastre écologique dans lequel nous entrons est dû au fait que les entreprises on suivi ce modèle de transformer les ressources en cash dans l'espoir que le cash nous rende heureux"
"Le but d'une entreprise est de servir une communauté et pas de faire de l'argent"
Michel Sartori, directeur du Musée Cantonal d'Histoire Naturelle à Lausanne, dans les espèces disparues en exposition, sur la RTS, ne mâche pas ses mots
"L'écologie au sens propre du terme, je ne parle pas de l'écologie politique mais de l'écologie la survie des espèces, ce sont des cacahuètes dans le discours politique actuellement, même l'incendie de l'Amazonie qui a un peu réveillé les consciences fait en sorte que nos politiciens ne prendront jamais des décisions, puisque c'est l'économie qui mène le monde."
À la question du quoi faire pour enrayer la disparition des espèces : "On est dans une civilisation qui est dirigé par l'économie, non pas par l'écologie, donc il faut être un peu logique et il ne faut pas être grand biologiste pour se rendre compte qu'en fin de compte il n'y a absolument aucune différence entre une corne de rhinocéros et vos ongles que vous rongez tous les matins, donc pour aller chercher des vertus aphrodisiaques dans une corne de Rhinocéros il faut être un tout petit peu tordu... Mais voilà tant qu'il y aura de la demande il y aura de l'offre, il y aura des gens qui sont pauvres au Mozambique qui n'ont pas de quoi nourrir leur famille et qui prendront le risque d'aller descendre un rhinocéros pour pouvoir faire vivre sa famille, je veux dire on est dans un monde de fous."
Valérie Hoffmeyer, architecte du paysage parle ici de l'importance des sols :
"Le fait est que le sol n'est pas une surface mais une machine verticale, avec une profondeur qui descend jusqu'à la roche mère et qui assure toute une série de fonctions, ces fonctions elles sont publiques. Elles appartiennent au bien commun, même le sol privé d'un jardin. C'est quelque chose de très important, de comprendre cette épaisseur, cette profondeur."
Les éoliennes c'est tout ça, une nouvelle manière de transformer en bénéfices les ressources naturelles, de nouvelles nuisances pour les espèces, la colonisation des sols et de l'espace.
Mais c'est vert. Alors on en fait un totem pour rassembler les âmes perdues qui voudraient tourner le dos aux investisseurs-rapaces et trouver une autre manière de protéger notre environnement. les adeptes d' Eole parviennent sans trop de mal à se faire passer pour les gentils qui sont du bon côté. Il suffit pour s'en convaincre d'écouter les premiers de classe du lobby éolien dans cette émission de la rts hier.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire