Énergie : L' utopie " verte ", c'est comme les coups de soleil : ça fait pas mal pendant, ça fait mal le jour d'après!

Barbara Pompili rallie Emmanuel Macron, ici en novembre 2016 à Amiens. Abaca Press

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L'énergie verte provient de sources d'énergie durables comme le vent, le soleil, l'eau. © lassedesignen, Adobe Stock

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Obscènes de réjouissances chez les antinuke


Yann Kindo
2021 09 30


  C'est la fête chez les écolos de Reporterre !
  Sous le titre En déclin, le nucléaire distancé par les renouvelables, un article daté du mercredi 29 septembre sabre le champagne :
  "En 2020, la production d’électricité nucléaire dans le monde a diminué, selon un rapport tout juste paru. Les réacteurs vieillissants ne sont pas remplacés assez vite, tandis que les énergies renouvelables sont de plus en plus compétitives. La France, ou du moins les partis de droite, de M. Macron à M. Zemmour, s’accroche-t-elle désespérément à une industrie du passé ?"
  L'article s'appuie sur ce rapport 2021 d'une ONG antinucléaire et célèbre donc pour cette année, en termes de part dans le mix électrique mondial, le dépassement du nucléaire par les renouvelables non hydrauliques, soit pour l'essentiel le solaire et l'éolien, mais aussi la biomasse et la force des marées. En 2019, chacun représentait un peu plus de 10% de la production électrique mondiale, et en 2020, le groupe des renouvelables serait passé devant.
  OK.
  Notons d'abord que le nucléaire étant un truc de très haute technologie sous étroite surveillance, il est de fait, malheureusement, réservé à un club de pays riches, et à l'échelle mondiale ce n'est pas surprenant qu'une agglomération d'autres sources soit plus importante. Le nucléaire a jusqu'ici toujours représenté une part marginale de la production électrique mondiale, c'est pas très nouveau de ce point de vue-là.
  Remarquons aussi que, les yeux rivés sur la compétition qu'ils ont décidé de lancer entre les renouvelables et le nucléaire - deux sources de production largement décarbonées -, Reporterre et les antinuke semblent complètement aveugles au fait majeur à relever dans ce mix mondial, qui n'est pas que les renouvelables ont battu le nucléaire d'une courte tête, mais que encore plus de 60% de la production électrique mondiale est assurée par des centrales thermiques fonctionnant au pétrole, au charbon ou au gaz, pour la production globale d'énergie, au-delà de la seule électricité, c'est 84%, chiffres de 2019.

monde-consommation-energie-totale-et-production-electricite-2019-zoom


   On me signale dans l'oreillette que le GIEC produit depuis des années des rapports successifs qui pointent le risque d'emballement du réchauffement climatique que cela fait courir pour les décennies à venir, mais les antinuke s'en battent les gonades.
   Eux, ils veulent surtout que les renouvelables en aient une plus longue que le nucléaire.
   Mais donc, ça c'est à échelle mondiale, rien de bien surprenant, on l'a vu.
   Non, ce qui fait vraiment bander, ou mouiller, Reporterre c'est que "dans l’Union européenne, les énergies renouvelables non hydroélectriques ont généré en 2020, pour la première fois, plus d’électricité que les centrales atomiques." Et Reporterre de mettre ça sur le compte de l'évolution des prix de revient des unes et de l'autre sur la dernière décennie, avec des chiffres qui en mettent plein les mirettes, du genre : + 33% pour le nucléaire, alors que c'est - 70% pour l'éolien et même, sans rire, - 90% pour le solaire. À ce rythme-là, dans deux ans l'électricité d'origine solaire est entièrement gratuite, ben oui, on approche dangereusement des - 100% !, et dans 5 ans les panneaux solaire non seulement te fournissent gratuitement de l'électricité mais en plus te paient un resto et un abonnement à Télérama. Elle est pas belle, la vie ?
   Evidemment tout cela est de la foutaise. Je sais pas comment ils ont fabriqué leurs chiffres, mais même si on met de côté le problème crucial de l'intermittence, ce qui est pertinent ce n'est pas de comparer dans le vide des évolutions en pourcentage, mais de remettre les pieds sur terre et de comparer les prix réels au Mégawattheure (MWh).
   Ben oui. C'est facile de pipeauter avec des pourcentages. Comparons par exemple deux élèves : l'un qui ne fout rien, et qui a eu 02/20 au premier test de l'année et à peine 04/20 au deuxième test ; l'autre, qui bosse comme un fou a eu 20/20 eu premier test, et encore 18/20 au deuxième. Et bien, en pourcentages, le premier a augmenté sa note de 100%, alors que le deuxième a vu la sienne diminuer de 10%. Alors certes, on peut d'une certaine manière féliciter le premier élève pour ses progrès, mais ça serait quand même fort de café d'expliquer que c'est lui le bon élève modèle à suivre....
   Donc, là, c'est pareil, il faut à un moment donné revenir aux grandeurs brutes, estimées, et sortir des pourcentages. Et on peut le faire à propos des installations dernier cri d'un côté et de l'autre, y compris en mettant dans la balance l' EPR de Flamanville, qui a la réputation d'être le plus ruineux des projets industriels du côté du nucléaire. C'est ce que fait l'ONG pronucléaire la SFEN, dans son décorticage des bobards échangés sur le sujet du nucléaire entre Jadot-le-pragmatique et Rousseau-la-radicale, qui, très pragmatiquement, pipeautent radicalement tous les deux : "Si l’on fait référence à des installations têtes de série, le coût de l’ EPR Flamanville d’une capacité de 1675 MW est estimée à 110 €/MWh ; la tête de série de 62 éoliennes à Saint-Brieuc pour une capacité totale de 496 MW est estimée aujourd’hui entre 150 et 180 €/MWh."
   Édit : un commentaire me fait remarquer qu'il n'est pas très judicieux de proposer comme référence le coût supposé de l'électricité produite par un EPR même pas encore en fonctionnement. OK. Mais je fais d'abord remarquer qu'on aurait pu dire la même chose des éoliennes de St Brieuc, qui font elles aussi face à une opposition d'écolos qui n'en veulent pas, et dont le chantier connaît des problèmes , certes moins médiatisés que ceux de Flamanville. Mon souci était de proposer une estimation pour les technologies dernier cri et "têtes de série", c'est à dire ce qui est le point d'aboutissement actuel de la baisse effrénée des coûts des renouvelables sur laquelle s'extasie Reporterre. Mais j'entends l'argument critique, qui est légitime. Du coup, voici les coûts actuels en fonction des technologies héritées : nucléaire : 49,50 euros le MWh ; solaire photovoltaïque : 142,50 euros le MWh ; éolien terrestre : 82 euros le MWh ; éolien offshore : 180 euros le MWh !   Effectivement, c'est peut-être plus parlant comme ça !!! Source : https://prix-elec.com/energie/production. [Fin de l'édit]
  Plus généralement, comme le rappelle Sylvestre Huet dans ce billet, le marché des énergies renouvelables permet à des opérateurs de se gaver de subventions publiques pour un résultat minable en termes de production et pour un bilan nul en matière de lutte contre le réchauffement climatique. Enfin, dans la vraie vie, et malgré la hausse globale des taxes qui fait flamber le prix de l'électricité, le consommateur français paie son électricité, largement nucléarisée, 0,1765 euros TTC/kWh contre, au hasard, 0,3380 euros TTC/KWh en Allemagne, Source. Quoi ? Les particuliers allemand, dont l'électricité est fondée sur les moins 70% de l'éolien et les moins 90 %, pouf pouf, du solaire, paient celle-ci presque deux fois plus cher que les français qui en sont connement largement restés aux + 33% du nucléaire ????? Elle est bizarre la vie, quand même, quand on passe des spéculations sur des évolutions en pourcentage à la réalité des prix bruts.
  Pour autant, au-delà de la question du coût, on peut quand même être impressionné par les chiffres de 2020 pour l'Union Européenne, et ce dépassement du nucléaire par les renouvelables. C'est une grandeur physique indéniable, même si l'explication par les coûts avancée par Reporterre est bidon. Concrètement, quels que soient les coûts, les renouvelables, "ça marche", et au final c'est ça qui compte, non ?
  Certainement.
  Mais peut-être qu'en cherchant une explication plus crédible, on est amenés à grandement relativiser cette performance inédite....
  Prenons le cas de la France, par exemple. Le rapport annuel sur lequel s'appuie Reporterre dit ceci dans son panorama de 2020 : " France. Nuclear plants generated almost 12 percent less power than in 2019, representing 67 percent of the country’s electricity, the lowest share since 1985. Outages at zero capacity cumulated 6,475 reactor-days or almost one third of the year per reactor on average. The Flamanville-3 EPR project was delayed again and is now scheduled for startup at mid-2023. Meanwhile, as of the end of 2020, the national utility EDF’s competitors had captured half of the commercial customers and 26 percent of the residential clients"
  On notera au passage la petite pub à la fin en faveur de la libéralisation du marché de l'énergie, un truc très tendance chez les écolos toujours prêts à servir la soupe aux capitalistes, que l'on soit Jadot-le-pragmatique ou Rousseau-la-radicale.
  Pour ceux qui ne parlent pas anglais, je traduis rapidement l'essentiel : en 2020, les centrales nucléaires françaises ont fourni 12% d'électricité en moins qu'en 2019, mais ça fait quand même toujours 67% de l'électricité du pays, tiens donc..., mais c'est la production d'électricité nucléaire la plus faible depuis 1985, "quel déclin", se gausse-t-on chez Reporterre. Et il y a des réacteurs qui n'ont pas fonctionné pendant une bonne partie de l'année à cause de pannes, oh les nuls !!!!
C'est donc la situation en 2020.

2020....
  Il s'est pas passé un truc dans le monde en 2020, qui aurait échappé à la vigilance de Reporterre ?
  Ben oui, aussi incroyable que cela puisse paraître, à aucun moment donné de cette évolution affichée en pourcentage il n'est signalé en explication ou même en guise de simple contexte que 2020 a été marqué en France mais aussi un peu partout dans le monde, je suppose, par une contraction de la demande en électricité, dont le Figaro rappelle qu'elle a été "inédite depuis l'après-guerre". Ce phénomène majeur et massif a été provoqué par un léger petit élément à prendre en compte dans le paysage de cette année, et qui visiblement n'entre pas dans la grille de lecture de Reporterre : la pandémie de Covid-19, et tout ce qu'elle provoqué comme confinements et donc baisse drastique de l'activité économique, enfin, sauf en réa..., et donc chute de la demande finale d'électricité.
  Vous me direz : "OK, c'est bizarre qu'ils ne l'évoquent pas, cette chute des volumes bruts, mais ça ne change rien au fait qu'en pourcentage les renouvelables ont progressé par rapport au nucléaire, ça n'a rien à voir."
  Ben si, ça a sans doute carrément beaucoup à voir. En effet, dans ce contexte de contraction soudaine de le demande, les énergies non pilotables comme le solaire et l'éolien ne modifient par leur production et continuent à produire comme ça leur chante. Elles sont intermittentes, non pilotables. C'est leur identité, et il faut la respecter, comme dirait Sandrine Rousseau.
  Par contre, puisque le nucléaire, lui, est pilotable, on peut fermer le robinet, ou le remonter !, si on a besoin, et ... c'est ce qui s'est passé. Au-delà de la question des pannes et surtout des entretiens de centrales compliqués par les confinements, la production d'énergie nucléaire a reculé parce que l'on pouvait l'adapter à la situation et métaphoriquement tourner le bouton vers le bas. Parce que y'a un bouton de volume, contrairement aux panneaux solaires et à l'éolien. Donc, automatiquement, en pourcentage, la part des renouvelables monte mécaniquement, même à capacité de production constante.
  On peut prendre ses désirs pour des réalités et l'interpréter comme le triomphe des renouvelables, ou alors on peut être réaliste et honnête et y voir un signe de la souplesse d'une énergie pilotable comme le nucléaire.
  Mais, bien évidemment, c'est quand la situation se pose en sens inverse, = on a besoin de plus d'électricité tout à coup, par exemple à cause d'une vague de froid, que miser sur les renouvelables intermittents est d'une stupidité absolue : si il n'y a pas de vent ou pas assez de soleil, ils ne produisent pas plus, et si on n'a pas de nucléaire, ou qu'on n'est pas un pays où la géographie favorise l'hydraulique, on fait alors tourner à plein régime les centrales thermiques pour éviter l'effondrement global du système électrique, ce qui serait une catastrophe.
  Il se trouve que c'est justement ce qui se passait hier matin en Allemagne, où ça manquait de vent et où toute la magnifique puissance installée en éoliennes ne fonctionnait presque pas. Du coup, au moment-même où Reporterre publiait son article triomphaliste d 'antinuke, l'électricité produite par le mix allemand était 12 fois plus carbonée que l'électricité du mix français. 12 fois plus !!!!! Beau succès, en vérité. L'électricité française nucléarisée dégageait ainsi 30 grammes d'équivalent CO2 par kWh, contre.... 382 grammes pour l'énergie allemande soit-disant renouvelable mais en réalité structurellement charbonisée.


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consommation-electrique-29-sept



Les graphiques sont tirés de ce site qui permet d'observer en direct la production électrique européenne et son impact sur le réchauffement global via les émissions de CO2.

Bref, que les antinuke arrêtent de raconter qu'ils sont super préoccupés par le réchauffement climatique, c'est du pipeau. On le voit très bien avec l'article de Reporterre : leur but est de substituer les renouvelables au nucléaire, et pas de substituer des énergies bas carbone, nucléaire + renouvelables, aux centrales thermiques. Avec le résultat désastreux que l'on constate en Allemagne.
Les antinuke sont à la lutte contre le réchauffement climatique ce que les antivax sont à la lutte contre la pandémie.
Avec une contradiction supplémentaire que l'on voit de plus en plus émerger : chaque projet de de grosse installation de renouvelables, le genre de trucs qui leur permettrait de pérorer en mode "+ X % par rapport à telle année", fait désormais l'objet d'une résistance locale de leurs cousins néo-zadistes qui ne veulent pas de ça chez eux et qui montent un collectif anti-éoliennes. Et même désormais anti-panneaux solaires, comme par exemple dans le Larzac, avec une lutte contre l'installation d'un champ de panneaux solaires qui nous était présentée dans la rubrique des "Grands Projets Inutiles" d'un journal en ligne qui semble victime d'un dédoublement de personnalité puisqu'il s'agit de... Reporterre !

ÉDIT DU 1/10/21
  Décidément, cette journée du mercredi 29/09 a été particulièrement révélatrice de l'enjeu des relations entre mix énergétique et lutte contre le réchauffement climatique. En effet, pendant que Reporterre publiait son article antinuke et que l'Allemagne émettait 12 fois plus de CO2 au KWh que la France pour sa production électrique, se tenait toujours au même moment à Bruxelles une sorte de forum des ministres de l'Industrie de l'Union Européenne sur le thème de la compétitivité, avec au menu du jour "L'accélération de la transition verte".
  Oui, oui, je suis d'accord avec vous, en soi, on s'en fout. Mais ce qui m'intéresse ici, c'est l'intervention de la représentante de l'Autriche que vous pouvez voir en vidéo ici , à partir de quelque chose comme 10'13, le curseur est pas facile à positionner précisément. L'Autriche est vraiment un cas intéressant, qui illustre à merveille tout ce que je développe sur ce blog. En effet, comme le rappelait le 25 septembre dernier cet article du Monde, le pays est dirigé depuis 2019 par une coalition entre les conservateurs, et un conservateur autrichien, c'est vraiment très conservateur !, et.... les écolos. Ils ont pu se retrouver sur le fond parce que si pas mal de Verts partagent les positions anti-immigration des Conservateurs, le refus de la mondialisation, la relocalisation, tout ça, en sens inverse les Conservateurs sont fondamentalement d'accord avec les écolos sur le soutien au bio et le refus des OGM, la nature, les traditions, la pureté des espèces, tout ça, mais aussi, je vous le donne en mille, sur le refus absolu, total et définitif du nucléaire. Du coup, en écoutant la représentante autrichienne au Forum Compétitivité, j'ai eu du mal à dire si à la base c'est une écolo ou une conservatrice : après son topo relocalisateur-protectionniste sur la nécessité de garder les emplois en Europe, elle tient en effet à aborder la question des contraintes qui pèsent sur la compétitivité dans le cadre de la lutte contre le réchauffement climatique. Et là, elle ne prend même pas la peine de faire semblant : elle s'adresse aux autre pays pour leur dire que contrairement à beaucoup d'entre eux, l'Autriche a choisi de bannir le nucléaire de son mix énergétique, et que ça figure même dans leur constitution. Et du coup, elle trouve ça très injuste que l'on traite l'Autriche comme les pays nucléarisés et qu'on lui demande de faire les mêmes efforts de réduction d'émissions de CO2 que les autres, parce que c'est forcément plus difficile pour elle !  Elle le dit clairement : ce qui compte pour elle c'est la "qualité" du mix et pas la vitesse à laquelle on réduit les émissions de C02 ! Un peu comme Reporterre, quoi.
   Écoutez, elle le dit vraiment. Si vous voulez aller droit à l'essentiel, vous pouvez consulter l'extrait sur ce tweet.
  Enfin, il y a pour finir un autre truc bien énervant dans les cris de joie des antinuke sur la baisse de la part du nucléaire, c'est le côté "prophétie autoréalisatrice"de tout ça.
  Par exemple, suite à leur lobbying intense depuis des années -et à un accord de politiciens entre Hollande et les Verts -, Fessenheim a été fermée par Macron au cours de cette bonne année 2020 qui nous occupe ici. Un choix qui n'a absolument aucun fondement rationnel, l' ASN ne s'opposait pas du tout à la prolongation de l'activité de la centrale, et réduire la part du nucléaire plutôt que des fossiles est une aberration en matière de transition énergétique, mais la logique politicienne a prévalu.
  Victoire des antinukes, la centrale ferme. Et la part du nucléaire dans le mix français recule, forcément.
  Et là, les antinuke font les malins en disant "vous avez vu, le nucléaire est en recul, on vous l'avait dit, que c'est pas une énergie d'avenir".
  C'est un peu comme quand des antivax parviennent à convaincre une grande partie de la population de ne pas se vacciner, que le virus circule donc encore, et qu'après ils disent : "vous avez vu, on vous l'avait dit, le vaccin n'empêche pas le virus de circuler".
  Comme le dirait Michèle Rivasi, qui résume tout ça en sa modeste personne : antinuke, antivax, même combat contre la rationalité.
  Et même "après moi le déluge"...
   PS : dans leur manière d'évacuer complètement les effets du confinement de leur analyse de phénomènes de grande ampleur et inédits qui ont eu lieu en 2020, les antinuke me rappellent un certain Gérald Darmanin, qui a récemment osé ça :
 
 
 darmanin-cambriolages

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