JOURNALISTE
LE 19/05/2016
Commentaire: Hé! toi l'investisseur du «dimanche» qui met toutes ses économies dans l'éolien pour toucher le soit-disant «jackpot», tout en «sauvant» la planète et garantir un avenir meilleur à tes petits-enfants, oui toi, le gogo... laisse tomber toutes ces farces et attrappes. Place ton magot dans le bois et ça, c'est bon bon pour l'économie locale, pour ton portefeuille, pour la planète, pour les paysages, pour le tourisme et pour... notre santé. Merci.
Commentaire: Hé! toi l'investisseur du «dimanche» qui met toutes ses économies dans l'éolien pour toucher le soit-disant «jackpot», tout en «sauvant» la planète et garantir un avenir meilleur à tes petits-enfants, oui toi, le gogo... laisse tomber toutes ces farces et attrappes. Place ton magot dans le bois et ça, c'est bon bon pour l'économie locale, pour ton portefeuille, pour la planète, pour les paysages, pour le tourisme et pour... notre santé. Merci.
NON À L'ÉOLIEN, OUI AU BOIS
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Le nombre de transactions a bondi en 2015. Les particuliers cherchent une valeur refuge ou une autonomie énergétique
Les ruraux veulent l'autonomie énergétique, d'autres cherchent une valeur refuge face à la crise financière. Les motivations sont variées, mais le phénomène est là : La forêt a le vent en poupe auprès des particuliers. Qui dit forêt ne dit pas forcément acquéreurs fortunés : Ce qui a le plus augmenté l'an dernier ce sont les transactions sur de petites forêts de 1 à 10 hectares, les plus demandées étant celles de 4 à 10 hectares « Cela montre un intérêt patrimonial, car à 4.000 euros en moyenne l'hectare, 10 hectares c'est un placement équivalant à deux Livret A », remarque Gilles Seigle, président de la Société Forestière, la filiale de la Caisse des Dépôts spécialisée, elle, dans les grandes transactions, supérieures à 100 hectares.
Ces dernières ont, en revanche, piqué du nez en 2015. Vu la faiblesse des taux d'intérêt, qui supprime les placements alternatifs, les institutionnels (banques, assurances) et les grandes fortunes possédant des massifs importants préfèrent les conserver. N'importe : Les particuliers ont suffi à faire grimper de 6,4 % le nombre total des transactions l'an dernier, selon l'observatoire des Safer et de la Société Forestière, qui recense 16.040 achats de toutes tailles en 2015, représentant 1,166 milliard d'euros.
Les ruraux veulent l'autonomie énergétique, d'autres cherchent une valeur refuge face à la crise financière. Les motivations sont variées, mais le phénomène est là : La forêt a le vent en poupe auprès des particuliers. Qui dit forêt ne dit pas forcément acquéreurs fortunés : Ce qui a le plus augmenté l'an dernier ce sont les transactions sur de petites forêts de 1 à 10 hectares, les plus demandées étant celles de 4 à 10 hectares « Cela montre un intérêt patrimonial, car à 4.000 euros en moyenne l'hectare, 10 hectares c'est un placement équivalant à deux Livret A », remarque Gilles Seigle, président de la Société Forestière, la filiale de la Caisse des Dépôts spécialisée, elle, dans les grandes transactions, supérieures à 100 hectares.
Ces dernières ont, en revanche, piqué du nez en 2015. Vu la faiblesse des taux d'intérêt, qui supprime les placements alternatifs, les institutionnels (banques, assurances) et les grandes fortunes possédant des massifs importants préfèrent les conserver. N'importe : Les particuliers ont suffi à faire grimper de 6,4 % le nombre total des transactions l'an dernier, selon l'observatoire des Safer et de la Société Forestière, qui recense 16.040 achats de toutes tailles en 2015, représentant 1,166 milliard d'euros.
Outil de défiscalisation
Résultat de ce boom : Après quatre ans de stabilité, le prix moyen national a augmenté de 2,8 % pour atteindre 4.040 euros l'hectare, tout en allant, selon la localisation (le bassin parisien est le plus cher) et le boisement, de 650 euros à 11.700 euro « Le prix de la forêt n'est pas corrélé au prix du bois, car les motifs d'achat sont divers », prévient Gilles Seigle.
La forêt est un outil de défiscalisation, 75 % de sa valeur étant exonérée de droit de mutation lors des successions (la mesure « loi Monichon »). Le coût fiscal de sa détention est faible (de 30 à 40 euros l'hectare au maximum). Enfin « la forêt a une valeur de placement et de rendement du fait des perspectives de plus-value à la revente », poursuit le dirigeant. De fait, la plus-value est quasi assurée pour les particuliers : depuis 2007, le prix des forêts de 1 à 10 hectares a gagné en moyenne 6 % par an, estime l'observatoire, qui attribue le phénomène au besoin croissant en bois de chauffage.
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