Sauf que dans ce cas précis, on fait comment?
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Paolo Garoscio
25 mai 2016 Toutes les raffineries de France sont à l'arrêt, mais le gouvernement ne semble pas enclin à revenir en arrière sur la loi Travail. Résultat : les syndicats ont haussé le ton et le mouvement de contestation prend de l'ampleur. Désormais, c'est le réseau électrique qui est menacé.
Les centrales nucléaires à l'arrêt
Mardi 24 mai 2016 dans la soirée, un nouveau front contestataire contre la loi Travail s'est ouvert : la centrale nucléaire de Nogent-sur-Seine a voté la grève et entre dans le mouvement. Jeudi 26 mai 2016, huitième journée de mobilisation nationale contre le texte de la loi Travail, deux réacteurs de la centrale seront à l'arrêt, ce qui risque de causer des soucis sur le réseau et des baisses de tension.
Dès mardi 24 mai 2016, des perturbations ont été enregistrées avec des coupures, notamment à Nantes et Marseille. Elles auraient été le fait de divers manifestants, qui ont agi directement sur le réseau et l'approvisionnement en électricité, et ne seraient pas liées à la grève dans les centrales.
Une pénurie d'électricité à craindre ?
Marie-Claire Cailletaud, porte-parole de la CGT Énergie, était l'invitée de BFMTV mercredi 25 mai 2016 dans la matinée. Elle a précisé que le mouvement de grève concerne toutes les centrales de France et non uniquement la production nucléaire. La CGT Énergie demande le retrait de la loi Travail, comme la CGT Pétrole ou la CGT Transports, mais veut également mettre en avant la situation du secteur, dont l'ouverture à la concurrence menace la stabilité.
Néanmoins, aucune pénurie d'électricité n'est à craindre en France jeudi 26 mai 2016: En cas d'interruption de la production, des systèmes de sécurité sont en place pour importer de l'électricité des réseaux étrangers, notamment d'Allemagne, ainsi que pour rediriger la puissance, afin de maintenir un niveau minimum chez les particuliers, au détriment de certaines industries gourmandes en énergie.
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