mardi 8 juillet 2014,
Plogoff est le village bien connu où, il y a quelques décennies, des hordes manipulées par un professeur de collège se sont opposées à la science et au progrès . Ces manifestations firent échouer le projet d’une centrale nucléaire. Aujourd’hui la Bretagne importe son électricité d’autres centrales nucléaires ou bien la produit avec des centrales fossiles comme à Cordemais. On dit que les plogoffistes n’aiment pas évoquer cette période, pourtant le bulletin municipal de l’été 2010 titrait deux pages par :
« Plogoff du Nucléaire au Solaire » Produisons notre avenir disait-on il y a 30 ans !!!!! et puis le trou noir !!!! Il aura fallu attendre 30 ans pour que Plogoff réagisse et propose un projet alternatif au Nucléaire.
Ce projet n’a même pas vu le jour. Même s’il s’était réalisé son absurdité serait apparue : Une puissance électrique de 4.4 MW sur 14.8 hectares , c’est à dire compte-tenu de l’ensoleillement 0.5 MW moyen. En comparaison, la centrale de Flamanville occupe 60 hectares de terres pour 2950 MW soit 2250 MW moyen. On remarque tout de suite la disproportion.
L’absurdité est totale, lorsqu’on sait que photovoltaïque est importé et ne dure que 20 ans, alors qu’une centrale nucléaire dure 60 ans seule et a une contribution positive pour la balance commerciale.
On oublie souvent que le solaire dans notre climat tempéré provoque des variations de puissance importantes. Pour palier ce dernier inconvénient et permettre aussi l’utilisation de l’électricité solaire tout le long de la journée, les antinucléaires invoque le stockage.
Le pire a été obtenu à la Croix Valmer dans le Var. La commune est en effet située en bout de ligne électrique, elle avait quelques raisons de produire elle-même son courant. L’erreur a été de se laisser conseiller par un ancien ingénieur du secteur aérospatial, un domaine dans lequel les coûts peuvent être élevés et pour le quel on peut mobiliser les moyens.
Il s’agit du projet Janus: Le système délivre en gros 20 kW pendant 1500 heures par an et dure 20 ans, il coûte donc 50 € le watt, et 292 € le watt moyen !
Un EPR de tête de série même à 10 milliards d’euros délivre 1,65 GW, 7000 heures par an, pendant 60 ans et il coûte 7.7 € le watt moyen auquel on peut ajouter 1 € pour le réseau.
L’EPR produit en hiver alors que la ressource solaire est faible en cette saison, le kiowattheure qu’il produit réclame d’extraire moins de matière du sol que celui issu du système précédent, qui est donc 30 fois plus cher et dure trois fois longtemps.
Le photovoltaïque ne pourra jamais concurrencer le nucléaire, qui lui est à tout point de vue supérieur. Il peut trouver seulement trouver des niches; comme la recharge directe de véhicules électrique.
Faire de la Croix Valmer, le Plogoff du photovoltaïque
Il faut militer pour la construction d’EPR en Provence et à Plogoff. Venir à la Croix Valmer pour voir où des fadas ont réussi à produire de l’électricité a plus de 30 fois le coût du nucléaire avec les impôts des autres. La Croix Valmer est le symbole de la faillite des illusions sur le photovoltaïque et la civilisation hydrogène.
La pile à combustible se cache probablement dans ce bâtiment , 900 000 euros d’argent public gaspillé, quel gâchis !
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