Nucléaire ou fossiles, il faut choisir

Par JjDuch 
9 mai 2016
blog : Le blog de Jjduch 


Commentaire: « (...) Le capitalisme aujourd’hui privilégie les investissements à rentabilité élevée sur le court terme (...) ; le profit de l’investissement privé est garanti par l’argent public (...); les groupes privés qui ont investi dans l’éolien et le solaire demandent qu’on leur « fasse de la place ». La CSPE (contribution au service public de l’électricité) qui représente déjà 16 % de notre facture d’électricité le leur permet: Fonds publics, profits privés». 

SuperRoyal et tous les pro-éoliens ne peuvent ignorer le fait que le développement de cette industrie conduit les français et la France droit dans le mur. Ont-ils atteint leur seuil d'incompétence? Pourquoi tant de mépris et de haine pour la ruralité et pour les populations résidentes?

RÉSISTANCE!

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Il se dit beaucoup de choses autour des difficultés actuelles d’EDF et des perspectives pour l’énergie et l’électricité en France: Pour certains, ces difficultés devraient conduire à refuser la prolongation au delà de 40 ans des centrales nucléaires et à amorcer la sortie du nucléaire pour le remplacer par des « renouvelables », avec au passage le démantèlement accéléré du service public.

En même temps, la Cop21 a remis au premier plan la question de la catastrophe qui est en marche avec le réchauffement climatique.

En réalité, la manière dont ces questions sont présentées est fortement biaisée, d’une part en tenant pour vaines un certain nombre de réalités physiques (ce qui est possible ou pas), économiques (quels intérêts sont en jeu) et écologiques (le réchauffement climatique).

À partir de là plusieurs questions cruciales se posent
  • quelle relation entre l’énergie et les besoins sociaux ?
  • quels sont les enjeux autour du réchauffement climatique ?
  • est- il possible de sortir du nucléaire pour le remplacer par des renouvelables ?
  • quels sont les véritables enjeux économiques et les intérêts en présence ?
  • quelle est la nature des risques ?

I) L’énergie, au cœur des besoins sociaux
Toute transformation sociale durable exige d’entamer un processus de maîtrise et de transformation de la production, en particulier industrielle, et ne pas se contenter d’une redistribution sociale: Ce qui est apporté par la hausse des salaires, la protection sociale, les services publics doit être garanti par une production réorientée et augmentée en fonction des besoins.
Il est impossible d’assurer le progrès social avec une économie qui stagne. Il faut éviter la double impasse de la décroissance qui ne peut conduire qu’à la régression sociale, et de la croissance capitaliste actuelle, qui fait fi des besoins du plus grand nombre.
Ce qui se passe aujourd’hui en Amérique Latine confirme douloureusement cet impératif: Il ne suffit pas de redistribuer la rente assurée un moment par le pétrole ou les matières premières, il faut maîtriser et transformer la production industrielle. Or, il y a une corrélation étroite entre le niveau de développement, le bien être de la population et la consommation d’énergie. Certes on peut accroître l’efficacité énergétique[1], et accéder au même confort avec moins d’énergie, mais cela a ses limites, d’autant plus que la relocalisation de l’industrie, indispensable, exigera de l’énergie en plus. Ceux qui parlent d’une consommation d’énergie réduite de plus de moitié en 2050 s’inscrivent dans un schéma d’austérité, de délocalisations et de régression sociale[2].

Tout projet de transformation sociale et écologique, de construction du socialisme, pour être crédible, doit disposer de l’énergie nécessaire, tout en découle: Les transports, l’industrie, l’habitat, la santé…

II Le réchauffement climatique : un impératif planétaire
Si globalement la réalité du réchauffement est maintenant reconnue, sa portée est largement sous évaluée, et pour cause , parce que la prise de conscience ne pourrait que conduire à la remise en cause de la logique du capital mais aussi de certaines idées toutes faites.

Une menace majeure dès maintenant et pour tout le monde

Les manifestations du réchauffement sont déjà là: Sécheresses, fonte des glaciers, et peut-être tempêtes tropicales. Si de vastes zones deviennent impropres à l’agriculture, si d’autres sont victimes de submersions marines, les pays du Nord risquent fort de voir arriver des dizaines de millions de personnes démunies de tout. Quand l’on voit les effets (cf élections Autriche) de l’afflux possible en Europe de quelques millions de réfugiés Syriens, on imagine la dislocation de nos sociétés qui pourrait en découler.
Le réchauffement climatique est donc une menace majeure pour les pays du Nord comme du Sud, et les Usa comme l’Europe ne peuvent reporter toute la responsabilité sur les grands pays émergents (Chine, Inde, Brésil) même si le développement légitime de ceux-ci va entraîner une consommation accrue d’énergie et un risque important d’augmentation des rejets.


Pour réduire les rejets , en finir avec les fossiles
Les économies d’énergie, dans la limite de ce qui est compatible avec la satisfaction des besoins sociaux, sont indispensables mais insuffisantes. L’éviction la plus rapide possible des énergies fossiles est impérative pour n’avoir plus recours à terme qu’à des énergies décarbonées (renouvelables et nucléaire). C’est difficile quand d’un point de vue technique, les énergies fossiles sont les plus facilement utilisables (transport, stockage); C’est difficile aussi parce que ces énergies sont celles qui répondent le mieux aux impératifs de rentabilité du capital. Mais c’est indispensable, en soulignant que cette exigence doit s’appliquer à l’ensemble de la production énergétique, pas seulement à l’électricité: En France, les énergies fossiles représentent plus de 60 % de la consommation d’énergie finale (dont pétrole 40 %, gaz 20 %) dans le monde c’est plus de 80 %.

Comment en finir avec les fossiles
Les besoins en terme de transports, d’habitat, d’industrie existeront toujours, pour ne plus utiliser du pétrole ou du gaz, il conviendra de transférer massivement les usages sur l’électricité: Industrie, pompes à chaleur, transports. Cela n’exclut pas les renouvelables chaleur( bois, chauffe eau thermique) , mais le rôle de l’électricité sera prépondérant.
Cela veut dire que ceux qui disent que la production électrique doit être réduite ont renoncé à toute transition écologique véritable[3] en préservant de fait la place du pétrole et du gaz [4]. Ce qui précède n’est bien sûr valable qu’avec une électricité décarbonée , produite avec du nucléaire et des renouvelables ou des renouvelables seuls et c’est urgent, ceux qui plaident, par exemple, pour le caractère « provisoire » du recours au gaz ou pire encore au charbon allemand se leurrent ou nous leurrent: Le CO2 rejeté aujourd’hui dans l’atmosphère y sera encore à la fin du siècle.

III L’éolien et le solaire peuvent ils remplacer à la fois le nucléaire et les fossiles ?


Éolien et photovoltaïque , un enjeu démesuré
Le modèle dominant est bien loin de cette question: Les fossiles dominent largement la production d’électricité (comme le reste) aux USA, en Chine, en Allemagne. Pour bien mesurer l’enjeu, il s’agit d’assurer une production d’électricité décarbonée et largement en hausse du fait d’un transfert des usages du pétrole ou du gaz vers l’électricité. La notion de « renouvelables » est à clarifier: Là où le potentiel hydraulique peut être fortement accru, il doit être possible d’assurer la production d’électricité par un tout renouvelable, largement dominé par l’hydraulique, c’est-à-dire une énergie pilotable dont on dispose quand on en a besoin, la Norvège, la Suisse, le Brésil pourraient être dans cette situation. Mais pour la France on ne peut guère tabler sur cela: La production maximum de l’hydraulique est de 70 TWH et ne peut guère augmenter. il faudrait donc remplacer plus de 400 Twh de nucléaire par de l’éolien et du photovoltaïque et assurer les besoins nouveaux: Sans doute au moins 440 Twh d’éolien et de photovoltaïque. La production actuelle est de 28 Twh, elle serait donc multipliée par 15.

L’intermittence un défi majeur
Tout le système électrique repose sur un équilibre instantané où l’offre s’adapte à la demande: Comment faire la nuit (pour le solaire) ou en l’absence de vent pour l’éolien ? Cette difficulté est particulièrement marquée pour le solaire: Besoin de stocker 50 % de la production du jour pour la nuit, et surtout courbe de la production à l’inverse des besoins, la production en juin est presque quatre fois celle de décembre. Le stockage de l’électricité en masse est aujourd’hui pratiquement impossible. La seule solution mature est celle des Step[5] , mais celles ci ne peuvent couvrir qu’une faible variation de puissance et l’énergie ainsi stockée ne correspond qu’à deux heures de consommation. Leur développement futur est limité (peu de sites disponibles). Les autres moyens de stockage (hydrogène) aboutissent à des rendements très faibles ou à des prix faramineux (batteries): Pour stocker une journée sur batterie, il faudrait un investissement de 450 milliards €.
L’issue est alors claire, faute de stockage, il faudra disposer de centrales à gaz (ou à charbon) pour avoir de l’électricité la nuit ou quand il n’y a pas de vent. Le coût de ces centrales thermiques se rajoute naturellement au coût brut de l’éolien ou du photovoltaïque. Cela augmente les émissions de CO2 alors que l’objectif est de les réduire. Evidemment, si l’on découvrait un moyen de stockage de masse d’une capacité suffisante et bon marché, cela révolutionnerait la question mais rien n’est à l’horizon pour le moment[6].

Éolien et photovoltaïque: Réseaux et occupation de l’espace
La multiplicité des points de production il faut 60 parcs éoliens de 50 MW pour avoir l’équivalent de la production d’une centrale nucléaire (ou à gaz, ou d’un barrage). Cela a un coût considérable, en raccordements électriques, en lignes THT aux frais du service public et les surfaces nécessaires sont très conséquentes : Pour l’éolien, dans l’hypothèse d’une production de 440 Twh, il faut environ 220 Gw de puissance, ce qui implique de disposer de 22000 km2 et pas n’importe où si l’on veut rechercher les zones les plus efficaces ( côtes, crêtes, plaines) , faute de quoi les rendements baissent et pour ceux qui habitent juste à 500 m (distance minimum autorisée) sera-ce supportable ? Pour le photovoltaïque, pour les grandes installations au sol (désormais les plus importantes parce que beaucoup moins chères que les panneaux sur pavillon), il faut aussi de l’espace pour une production supposée de 100 TWH , il faut 80 GW , et pour cela une surface au sol de 800 km2. L’intermittence amène un blocage physique, non surmontable pour le moment[7] . Pour l’éolien, la question de l’occupation de l’espace et de l’acceptation sociale par les riverains est un frein notable

Dans ces conditions, le remplacement effectif du nucléaire par les « renouvelables » est hautement hypothétique, et risque au contraire de déboucher, comme dans l’exemple allemand, sur un rôle majeur et durable des fossiles. Sigmar Gabriel, vice-chancelier allemand en charge de l’économie: «On ne peut pas sortir à la fois du nucléaire et du charbon».

IV) Au centre des questions de l’énergie et de l’électricité, le grand capital
L’énergie (et surtout l’électricité) a confronté le capitalisme à ses limites, du fait de l’importance des investissements fixes qui ont imposé la mise en place de réseaux unifiés (oléoducs, électricité), ce qui a pu conduire, selon les rapports de forces, à une appropriation publique ( cas de la France et d’autres pays à la Libération). Aujourd’hui, la question du capital fixe amène le grand capital à modifier ses choix, il y a en effet des grandes disparités entre les moyens de production d’électricité: Les centrales thermiques (Gaz, charbon) n’exigent qu’un investissement limité en capital, l’essentiel du coût repose sur le combustible. 1 Gw de gaz , c’est un investissement de 600 millions €. Pour le nucléaire, et les renouvelables au contraire l’investissement en capital est beaucoup plus important, les dépenses de fonctionnement étant au contraire faibles. Pour une puissance nucléaire de 1 GW, sur la base EPR, il faut un investissement de 6 milliards € , le tout pour au moins 40 ans (60 ans affichés) . Pour l’équivalent éolien, il faut 3 GW, soit 4.5 milliards € , mais pour 20 ans, soit sur 40 ans 9 milliards €.

Le capitalisme aujourd’hui privilégie les investissements à rentabilité élevée sur le court terme, sans s’engager sur l’avenir, et cela tout en se dégageant de nouvelles zones de profit, par la privatisation de tout ce qui peut être rentable, en vampirisant les ressources du public
privatisation des barrages: L’investissement élevé (sur fonds publics) est amorti, il reste la rente pour le capital:
-Développement de l’éolien et du solaire: Le profit de l’investissement privé est garanti par l’argent public (tarif garanti, obligation d’achat)
-Défiance envers le nucléaire: Investissement fixe élevé et à long terme, privatisation difficilement envisageable,
-Les fossiles semblent négligés, voire rejetés, mais ils peuvent redevenir incontournables, si l’on sort du nucléaire et si les renouvelables ne suffisent pas.

Les coûts , mythe et réalité
Les investissements: Le grand carénage, qui vise à prolonger l’activité des centrales les plus anciennes est évalué à 55 milliards € d’ici 2025, ruineux pour certains qui oublient de chiffrer l’alternative. Remplacer 140 TWH de nucléaire par de l’éolien implique 70 Gw d’éolien en plus, soit un investissement de plus de 100 Milliards €. Le coût du nucléaire, en cas de grand carénage est évalué par la cour des comptes entre 60 et 65 € par Mwh en 2025, à 75 € par Mwh en 2030. Le coût de l’éolien, en y intégrant le coût de l’intermittence et le surcoût réseau tourne autour de 120 € par Mwh.

Les groupes privés qui ont investi dans l’éolien et le solaire demandent qu’on leur « fasse de la place ». La CSPE (contribution au service public de l’électricité) qui représente déjà 16 % de notre facture d’électricité le leur permet: Fonds publics, profits privés. Déjà la CSPE pour 2016, en ce qui concerne l’éolien et le solaire s’élève à presque 4 Milliards €. En 2023, elle pourrait monter à 10 milliards € par an


V les risques
Toute société industrielle présente des risques: Il s’agit de les évaluer et de les maîtriser.
Certains rejettent la société industrielle au nom d’un passé mythique qui n’a jamais existé. En 1800, l’espérance de vie en France était de 30 ans, en 1900 de 50 ans. Le progrès industriel, scientifique et technique est porteur de contradictions, à la fois de progrès humains colossaux et des pires horreurs. La maîtrise de ce progrès, ce n’est pas revenir en arrière, cultiver la nostalgie d’une société dominée par la misère du plus grand nombre (ce qui est encore le cas aujourd’hui pour beaucoup trop de pays), mais permettre enfin aux peuples de contrôler leur destin, en sortant de l’emprise du capitalisme mondialisé qui produit le chaos.

Il y a une manière d’exception nucléaire pour ce qui est des risques. À partir de l’appréciation (qui n’est pas infondée) que le nucléaire présente des risques, la conclusion de certains est immédiatement qu’il faut arrêter tout, ce qui les conduit d’ailleurs souvent (pas tous) à confondre trop souvent les problèmes réels et des alertes mineures (comme dans toute activité). Ce qui est étonnant est que cette appréciation définitive ne s’applique qu’au nucléaire, mais pas au charbon, qui fait des centaines de milliers de morts par an, pas à l’industrie chimique, pas à l’énergie hydraulique.

Dans tous ces domaines, on exige plus de transparence, plus de maîtrise de l’activité, la remise en cause des modalités d’exploitation, mais pas l’arrêt pur et simple. La démarche rationnelle devrait conduire à la même attitude pour le nucléaire.

Ça ne veut pas dire que le nucléaire est la panacée universelle: Sa mise en œuvre exige une haute maîtrise technique, un contrôle sans concession, un environnement politique stable. L’idée de Sarkozy de vendre une centrale à Kadhafi était une folie. De même, une centrale nucléaire n’est pas forcément une bonne idée en cas de risque sismique majeur, c’est le cas pour le Japon et d’autres pays.

Mais le nucléaire est un moyen avec les renouvelables de limiter la consommation de charbon des grands pays émergents (Chine, Inde) qui, sans cela, risque de croître encore. En ce sens comme l’indique le Giec, le nucléaire n’est pas la solution, mais un élément de la solution.

Le risque majeur, surplombant, est bien celui du réchauffement climatique quand tout le monde considère que la barre des deux degrés a toutes les chances d’être dépassée, quand « les engagements » des États les conduisent à plus de trois degrés, sachant que la logique financière privilégie les fossiles, et que les États majeurs (USA, Russie, Chine, Inde, Allemagne) ont des réserves importantes en charbon.

Conclusion :
Tant qu’une perspective de stockage de masse de l’électricité ne sera pas en vue, les renouvelables intermittents ne pourront jamais remplacer le nucléaire et leur développement restera nécessairement limité. L’idéologie ne pourra jamais effacer une réalité physique. Dans ce contexte, la sortie du nucléaire ne pourrait que s’accompagner d’un retour vers les fossiles, avec son corollaire, la croissance des émissions de CO2… que nous devons impérativement réduire. Faut il rappeler que les deux pays en Europe qui ont les meilleurs résultats en terme de rejets sont la Suède et La France, deux pays « nucléarisés » ? Tout cela au profit des groupes privés qui investissent les renouvelables grâce aux fonds publics et pour le plus grand bien de Suez, Total et Gazprom, le gaz étant le partenaire quasi obligé des énergies intermittentes et écoutons plutôt ce que disent les travailleurs d’EDF et les quatre fédérations représentatives FO, CGT, CFDT et CGC[8] « la priorité doit être de consacrer les moyens humains et financiers d’EDF au grand carénage (prolongation du parc historique), à la mise au point d’un EPR optimisé, candidat à renouveler le parc nucléaire français, aux investissements sur les réseaux et à la préservation de l’intégrité du parc de production historique »

NB : Quantité d’énergie :
1MWh =1000 KWh ; 1GWh=1 million de KWh ;1 TWh = 1 milliard de KWh .TEP tonne équivalent pétrole(1 TEP = 11,6 MWh)
Puissance : 1MW =1000 KW ; 1GW=1 million de KW


[1] Mais l’intensité énergétique (consommation d’énergie/PIB) en Europe, depuis les chocs pétroliers, est déjà peu élevée : la moitié de celle des Etats-Unis. On peut faire mieux, mais pas de manière démesurée

[2] Ainsi le scénario Négawatt qui prévoit de diminuer la consommation d’énergie de 65 %, pour une population en croissance: Cela ramènerait la consommation à 1.23 tep /habitant, soit nettement moins que le Brésil.

[3] C’est le cas notamment pour le scénario Negawatt ou pour celui de l’Ademe

[4] Ce qui leur assure, il est vrai de solides appuis parmi les groupes pétroliers et gaziers , qui ont une place éminente au Cac 40

[5] STEP station de turbinage pompage , on remonte l’eau en heure creuse d’un bassin bas à un bassin haut ; en heure de pointe, on turbine et produit de l’électricité

[6] Cela veut dire bien sûr que les moyens de recherche sur ce point de vue doivent considérablement accrus et qu’il faut augmenter la capacité du seul stockage qui marche, les Step, sachant qu’il faut environ 10 ans pour construire une Step

[7] Aucun « scénario » alternatif ne justifie de la continuité offre-demande. Négawatt présente un équilibre annuel et le scénario Ademe une simulation, dans des conditions très « optimistes » heure par heure, alors que le problème est instantané

Voir à ce sujet http://sauvonsleclimat.org/production-denergie/la-transition-energetique/les-cinq-points-faibles-majeurs-du-scenario-ademe.html

[8] https://fr.scribd.com/doc/308394625/Lettre-Ouverte-EDF

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