par Baptiste Lefevre
19/05/2017 paru dans le Fakir n°(78 ) décembre 2016 - janvier 2017
L’Insee vient de publier une étude sur le patrimoine des ménages. Bilan : le pays ne souffre pas trop d’un égalitarisme forcené...
L’Insee vient de rendre publique une étude sur les inégalités de patrimoine :
"Les 10 % des ménages les mieux dotés en patrimoine possèdent au minimum 595 700 euros d’actifs, alors que les 10 % les plus modestes en détiennent au maximum 4 300 euros chacun, soit 139 fois moins. Les inégalités de patrimoine sont beaucoup plus marquées que celles des revenus. À titre de comparaison, en 2014, le revenu maximal des 10 % des ménages les plus modestes est 4,6 fois moins élevé que le revenu minimum des 10 % les plus aisés."
139 fois, donc.
Voilà pour la disproportion des fortunes.
En cinq ans, la différence entre les 10 % de chaque bord s’est accrue d’un tiers. Pour une raison bête : parce que les pauvres s’appauvrissent.
"Le patrimoine moyen des 10 % des ménages les moins dotés, presque intégralement constitué de comptes-chèques et de livres d’épargne réglementée, a en effet fortement diminué depuis début 2010 (-30,2 %)."
Leur montant est ainsi passé de 250 euros en 2010 à 150 euros en 2015 pour les comptes-chèques, et de 110 euros à 90 euros pour les livres d’épargne réglementée.
Cent euros de moins à la fin du moins, et c’est le tiers de la « fortune » qui disparaît.
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