La Russie et l’Allemagne doivent se frotter les mains :
- L'Allemagne, qui a tué le nucléaire français pour rentabiliser son Energiewende au coût faramineux, peut respirer : le back-up, inévitable, de sa production intermittente des EnR, éolien photovoltaïques, biomasse, etc., sera toujours assuré, même après sa sortie du charbon en... 2038.
- La Russie, qui sera le principal fournisseur du gaz, si indispensable.
Alors, vive la chancelière Merkel et le camarade Poutine, maîtres énergétiques de l' Europe et m...e aux autres!
Отлично получилось, приятель. Bien joué, Camarade!@ https://www.france24.com/fr/20170502-russie-rencontre-tendue-vladimir-poutine-angela-merkel-sotchi-russie
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"Plus de 68 millions de tonnes» de gaz liquéfié par an promis par la Russie dans cinq ans"
Youlia Zvantsova
Alors que le marché du gaz naturel liquéfié (GNL) est en pleine expansion, le ministre russe de l’Énergie a déclaré que la part du pays sur le marché pourrait atteindre à l’avenir «un quart de l’indicateur mondial».
© Sputnik . Evgueni Odinokov
La Russie sera capable d’ici cinq ans de produire plus de 68 millions de tonnes de gaz naturel liquéfié (GNL) par an et, à l'avenir, d’augmenter sa part sur le marché mondial jusqu’à 25%, a déclaré le ministre de l’Énergie de Russie, Alexandre Novak.
«La Russie, qui détient le leadership dans le secteur énergétique mondial en matière de réserves, d’extraction et d'exportation de gaz, s’occupera de satisfaire la demande mondiale de GNL. À l’issue de 2019, la Russie a produit plus de 40 milliards de m3 de gaz sous forme de GNL, soit 49% de plus qu’il y a un an», a-t-il indiqué dans un message vidéo pour la LNG Producer-Consumer Conference 2020, prévue pour le 12 octobre.
«D'ici 2025, la capacité totale de nos projets constituera plus de 68 millions de tonnes par an. À l'avenir, la part de la Russie sur le marché mondial du GNL pourrait atteindre un quart de l'indicateur mondial», a poursuivi Alexandre Novak.
Il est également revenu sur l’impact écologique du GNL.
Réduire les émissions
Dans ce contexte, Alexandre Novak a souligné que, parmi toutes les ressources énergétiques traditionnelles, le gaz naturel était le plus écologiquement prometteur et que, à côté des sources d'énergie renouvelables, il était capable, dans les décennies à venir, d’apporter une solution aux problèmes de la réduction des émissions de gaz à effet de serre.
«Au cours de la dernière décennie, la consommation de GNL dans le monde a augmenté à des cadences quatre fois plus importantes que l’extraction de gaz naturel. Durant ce même laps de temps, le nombre de pays importateurs a plus que doublé. D'ici 2030, la demande mondiale de GNL devrait atteindre 580 millions de tonnes et la part du GNL dans le commerce mondial du gaz devrait passer de 35% en 2017 à 52% en 2035», a affirmé Alexandre Novak.
Le potentiel de la Russie sur le marché mondial du GNL se renforce en relation avec certains facteurs, a constaté le ministre. Ainsi, la Russie dispose de la plus importante concentration de ressources au monde et détient quelque 20% des réserves certifiées. Le pays étant géographiquement proche tant de l'Europe que de l'Asie, il est capable de livrer du GNL au consommateur dans les plus brefs délais. Enfin, Moscou voit un grand potentiel dans le développement de la route maritime du Nord qui deviendra à l'avenir une des plus importantes voies de transport reliant les projets arctiques russes aux marchés de l'Europe et de l'Asie.
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