Eolien : son bilan bénéfice-risque est négatif

  Pour le secteur de l'éolien industriel les mauvais résultats s'enchainent : contribution au réchauffement climatique, recours aux centrales à gaz, faible productivité, coût astronomique, aucun avenir sans subventions, emploi à la marge, etc. ; le seul point positif, non, ENORMEMENT POSITIF, est pour les exploitants qui raflent la mise du ruissellement d'argent public.
  Si l'éolien était un médicament, au vu de son bilan bénéfice-risque, assurément, il ne recevrait pas l'autorisation de mise sur le marché.
  Malgré tout, l'éolien continue à gangrener le pays, sur terre et bientôt en mer et à jouir d'une belle côte de popularité auprès de la classe politique et des Français qui, en même temps, se plaignent [les Français] de la hausse de leur facture d'énergie! Va comprendre, Charles!
Ce pays est perdu!


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Emploi : le bilan mitigé des éoliennes

Michel Revol
2020/10/07

L'Agence internationale pour les énergies renouvelables révèle que, si ces énergies créent de plus en plus d'emplois dans le monde, l'éolien en profite moins que les autres.

  À première vue, le chiffre impressionne : du solaire au vent, en passant par l'eau, les énergies renouvelables emploient dans le monde 11,5 millions de personnes, en hausse de 4,5 % entre 2018 et 2019, selon un rapport récent de l'Irena (Agence internationale pour les énergies renouvelables). Cette augmentation ne surprend guère quand on regarde la hausse rapide des capacités de production ; en clair, l'envolée du nombre de panneaux solaires, d'éoliennes ou d'installations de biocarburants un peu partout sur la planète.
  Pourtant, il s'agit de relativiser ces chiffres. D'abord, les emplois sont concentrés dans un petit nombre de pays, surtout en Asie, qui regroupe 63 % d'entre eux. La Chine est le principal pays pourvoyeur de jobs dans les énergies renouvelables, avec 30 % de l'ensemble, en particulier dans le solaire. Ensuite, il s'agit de distinguer par type d'énergie. Les chiffres varient alors assez fortement. Sans surprise, l'emploi dans l'hydraulique est en baisse, 2,05 millions en 2018, 1,96 en 2019, puisque la construction de nouveaux barrages dans le monde ralentit, faute de capacités.

Lire aussi Kervasdoué – Ces mesures « écolos » qui accroissent les inégalités sociales

 
Le biocarburant à vive allure
  Le solaire a, en revanche, le vent en poupe. Il fait travailler 3,75 millions de personnes, contre 3,68 l'année précédente. Il est vrai que le monde se couvre de panneaux solaires : 97 gigawatts (GW) de puissance ont été installés en 2019, dont la moitié en Asie. L'Europe suit avec 19 GW, puis les États-Unis avec 9 GW. Vient ensuite le biocarburant, qui se développe à vive allure surtout dans les pays d'Amérique du Sud. Cette filière emploie 3,58 millions de salariés dans le monde.
  L'éolien se place sur la troisième marche du podium des employeurs mondiaux. Les jobs, directs et indirects, sont évalués à 1,17 million en 2019. Mais, par rapport aux autres sources d'énergie, la hausse est timide : elle n'est que de 0,86 % en un an, avec quelque 10 000 postes en plus seulement dans le monde. Par comparaison, le secteur des bioénergies croît bien plus vite en termes d'emplois, + 12,6 %, tout comme celui du photovoltaïque, + 1,9 %.

Pour la suite, c'est ici.

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