" Le péril le plus à craindre est celui qu’on ne craint pas "
Rousseau Jean-Baptiste, 1669 ou 1670-1741.
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La Californie consacre 100 millions de dollars à des mesures d'incitation en faveur des collectivités et particuliers à faibles revenus
Jeff St. John2020/10/23
Les nouveaux fonds sont conçus pour favoriser la résistance d'un plus grand nombre de clients, menacés par les incendies et les blackout.
Les programmes de batteries en liste d'attente seront soutenus sans avoir recours à des fonds destinés aux populations les plus sensibles aux pannes d'électricité.
Au milieu d'incendies massifs, de blackout et de la menace constante de pannes de réseau à grande échelle, la Californie consacre plus de 100 millions de dollars de son budget de 1,2 milliard de dollars, au programme d'incitation qui a pour but d'accompagner les Collectivités, à faible revenu, à atteindre l' auto-génération, par l'installation d'environ 100 mégawatts de batteries. Ce projet ne mobilisera pas les 613 millions de dollars des fonds du Programme d'incitation à l'auto-génération (SGIP) destinés à la prévention des incendies et réservés aux clients à faible revenu et médicalement vulnérables, qui sont les plus exposés aux blackout. Au lieu de cela, la décision de jeudi de la Commission des services publics de Californie, CPUC, va transférer 108,5 millions de dollars du budget de stockage à grande échelle du SGIP, qui est sous-utilisé. Cet argent permettra, en partie, de répondre favorablement aux demandes 2020 faites au SGIP. Le montant atteignant à 306 millions de dollars. Or, ces demandes ont dépassé le " budget d'équité " qui s'élevait à 53 millions de dollars.
Ce budget exceptionnel propose des incitations à 85cents par watt-heure pour les installations d'une capacité maximale de 30 kilowatts, soit plus que les catégories générales d'incitations du SGIP - un élément essentiel pour rendre les projets rentables. Plus généralement, les fonds du SGIP ont alimenté une grande partie des plus de 400 mégawatts de batteries commerciales et résidentielles installées en back-up en Californie à ce jour, selon les données de Wood Mackenzie.
L'Alliance californienne pour le stockage de l'énergie, CESA, [lobby qui lutte à faire progresser le rôle du stockage de l'énergie] et les fournisseurs de système de back-up, dont Stem, ont fait pression pour que les projets en liste d'attente soient financés, au motif que nombre d'entre eux sont tout aussi menacés par des pannes pour la prévention des incendies que ceux jugés éligibles pour le budget, plus important, 613 millions de dollars, du Programme d'incitation à l'auto-génération.
Depuis 2018, des centaines de milliers de clients de la Pacific Gas & Electric, PG&E, et des dizaines de milliers d'habitants du sud de la Californie ont connu des blackout. En cause, les services publics qui, pour empêcher le déclenchement d'incendies, ont mis hors tension les réseaux électriques.
La demande de la CESA auprès de la CPUC a mis en évidence des projets non financés, notamment un hôpital et une usine de traitement des eaux usées dans un rayon d'un kilomètre autour de districts à haut risque d'incendie, ainsi que des écoles qui ont subi des pannes l'année dernière mais qui ne sont pas éligibles selon les critères de la CPUC concernant les " installations critiques ".
Le CESA et Stem avaient initialement demandé que 150 millions de dollars supplémentaires soient prélevés sur le budget de 613 millions de dollars, qui est limité à une catégorie très ciblée de clients les plus menacés par les pannes de prévention des incendies. Ce programme, qui offre une incitation d'un dollar par watt couvrant la quasi-totalité du coût initial des installations de batteries, a été fortement consommé sur le territoire couvert par PG&E. Pour preuve, son budget consacré de 270 millions de dollars était réduit, cette semaine, à seulement 22 700 dollars.
La société PG&E, qui est parvenue cette année à sortir la tête de l'eau après sa faillite de 2019, causée par des dizaines de milliards de dollars de dettes liées à des incendies provoqués par des défaillances de son réseau électrique, a mis en place l'année dernière des dispositifs pour la prévention des incendies. De fait, cette année, la saison des incendies a entraîné un plus grand nombre de coupures d'électricité pour la sécurité publique de la part de PG&E, y compris toute la baie de San Francisco ce week-end.
Les autres services publics appartenant à des investisseurs, qui n'ont pas été contraints de mettre hors tension leurs réseaux à la même échelle que la PG&E, ont vu la demande de subventions de la SGIP, menacée par les incendies, diminuer et disposent encore de 200 millions de dollars.
La décision de la CPUC a été controversée. Le sénateur californien Scott Wiener, auteur de la loi de 2018 qui a augmenté le budget du SGIP jusqu'en 2024, a accusé la Commission de miner le programme en créant des règles d'éligibilité " si restrictives " que les fonds qui lui sont destinés seront " presque certainement sous-utilisés ".
Mais d'autres ont défendu l'exclusion des clients vulnérables au feu et au blackout. Grid Alternatives, une organisation à but non lucratif qui installe des panneaux solaires et des batteries pour les résidents à faibles revenus, a demandé à la CPUC de préserver les fonds. L'installateur solaire résidentiel Sunrun a travaillé avec Grid Alternatives pour offrir des batteries gratuites aux clients éligibles dans ses premiers pas dans l'installation de batteries autonomes sans accompagner les systèmes solaires sur les toits.
Au milieu d'incendies massifs, de blackout et de la menace constante de pannes de réseau à grande échelle, la Californie consacre plus de 100 millions de dollars de son budget de 1,2 milliard de dollars, au programme d'incitation qui a pour but d'accompagner les Collectivités, à faible revenu, à atteindre l' auto-génération, par l'installation d'environ 100 mégawatts de batteries. Ce projet ne mobilisera pas les 613 millions de dollars des fonds du Programme d'incitation à l'auto-génération (SGIP) destinés à la prévention des incendies et réservés aux clients à faible revenu et médicalement vulnérables, qui sont les plus exposés aux blackout. Au lieu de cela, la décision de jeudi de la Commission des services publics de Californie, CPUC, va transférer 108,5 millions de dollars du budget de stockage à grande échelle du SGIP, qui est sous-utilisé. Cet argent permettra, en partie, de répondre favorablement aux demandes 2020 faites au SGIP. Le montant atteignant à 306 millions de dollars. Or, ces demandes ont dépassé le " budget d'équité " qui s'élevait à 53 millions de dollars.
Ce budget exceptionnel propose des incitations à 85cents par watt-heure pour les installations d'une capacité maximale de 30 kilowatts, soit plus que les catégories générales d'incitations du SGIP - un élément essentiel pour rendre les projets rentables. Plus généralement, les fonds du SGIP ont alimenté une grande partie des plus de 400 mégawatts de batteries commerciales et résidentielles installées en back-up en Californie à ce jour, selon les données de Wood Mackenzie.
L'Alliance californienne pour le stockage de l'énergie, CESA, [lobby qui lutte à faire progresser le rôle du stockage de l'énergie] et les fournisseurs de système de back-up, dont Stem, ont fait pression pour que les projets en liste d'attente soient financés, au motif que nombre d'entre eux sont tout aussi menacés par des pannes pour la prévention des incendies que ceux jugés éligibles pour le budget, plus important, 613 millions de dollars, du Programme d'incitation à l'auto-génération.
Depuis 2018, des centaines de milliers de clients de la Pacific Gas & Electric, PG&E, et des dizaines de milliers d'habitants du sud de la Californie ont connu des blackout. En cause, les services publics qui, pour empêcher le déclenchement d'incendies, ont mis hors tension les réseaux électriques.
La demande de la CESA auprès de la CPUC a mis en évidence des projets non financés, notamment un hôpital et une usine de traitement des eaux usées dans un rayon d'un kilomètre autour de districts à haut risque d'incendie, ainsi que des écoles qui ont subi des pannes l'année dernière mais qui ne sont pas éligibles selon les critères de la CPUC concernant les " installations critiques ".
Le CESA et Stem avaient initialement demandé que 150 millions de dollars supplémentaires soient prélevés sur le budget de 613 millions de dollars, qui est limité à une catégorie très ciblée de clients les plus menacés par les pannes de prévention des incendies. Ce programme, qui offre une incitation d'un dollar par watt couvrant la quasi-totalité du coût initial des installations de batteries, a été fortement consommé sur le territoire couvert par PG&E. Pour preuve, son budget consacré de 270 millions de dollars était réduit, cette semaine, à seulement 22 700 dollars.
La société PG&E, qui est parvenue cette année à sortir la tête de l'eau après sa faillite de 2019, causée par des dizaines de milliards de dollars de dettes liées à des incendies provoqués par des défaillances de son réseau électrique, a mis en place l'année dernière des dispositifs pour la prévention des incendies. De fait, cette année, la saison des incendies a entraîné un plus grand nombre de coupures d'électricité pour la sécurité publique de la part de PG&E, y compris toute la baie de San Francisco ce week-end.
Les autres services publics appartenant à des investisseurs, qui n'ont pas été contraints de mettre hors tension leurs réseaux à la même échelle que la PG&E, ont vu la demande de subventions de la SGIP, menacée par les incendies, diminuer et disposent encore de 200 millions de dollars.
La décision de la CPUC a été controversée. Le sénateur californien Scott Wiener, auteur de la loi de 2018 qui a augmenté le budget du SGIP jusqu'en 2024, a accusé la Commission de miner le programme en créant des règles d'éligibilité " si restrictives " que les fonds qui lui sont destinés seront " presque certainement sous-utilisés ".
Mais d'autres ont défendu l'exclusion des clients vulnérables au feu et au blackout. Grid Alternatives, une organisation à but non lucratif qui installe des panneaux solaires et des batteries pour les résidents à faibles revenus, a demandé à la CPUC de préserver les fonds. L'installateur solaire résidentiel Sunrun a travaillé avec Grid Alternatives pour offrir des batteries gratuites aux clients éligibles dans ses premiers pas dans l'installation de batteries autonomes sans accompagner les systèmes solaires sur les toits.
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