Éolien: Comment ça marche financièrement

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Commentaire: Une histoire des manœuvres autour de l'éolien venue de Belgique. Et ce n'est pas une blague!

ZÉRO ÉOLIENNE et BASTA!

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Taxation spéciale de l’électricité

En période de crise financière, l’État essaie de taxer tout ce qui est possible. Puisque la plupart des gens ont besoin d’électricité, c’est une commodité à taxer.

Mais des escrocs à l’affût des moyens de faire de l’argent ont devancé les États. Ils ont réussi, avec la complicité de l’ONU, à consacrer cette énorme ressource imposable, l’électricité, à une cause plus exaltante que de remplir les caisses de l’État : la sauvegarde de la planète, dont le climat est victime de l’industrialisation.

Des scientifiques avaient suggérés d'étudier si le CO2 émis par les combustibles fossiles (et donc en forte augmentation) réchauffait la planète. Les escrocs ont donc popularisé l’idée que, puisque l’éolien n’émettait pas de gaz à effet de serre (GES), il permettait d’éviter le réchauffement climatique. De plus, l’éolien, s'il pouvait être utilisé sans backup, ne consommerait pas de combustible fossile, une denrée qui se raréfie. Des sommes énormes furent consacrées à éduquer le public sur le climat, à l'égarer sur la nature de l'électricité (au même prix la nuit ou le jour, en utilisation constante ou sporadique, transportable sans frais), à l’alarmer sur la catastrophe climatique imminente. Ce bourrage de crâne (observable entre autres sur les télévisions nationales) a assez bien réussi. Une taxe de 10 % (20 € sur un MWh à 120 €) dans un pays typer apporterait 1,2 G€/an. Les escrocs pensent pouvoir faire monter cette contribution spéciale jusqu’à 50%, ce qui les obligera à faire interdire que quelqu’un puisse produire librement sa propre électricité.



Comment développer des technologies nouvelles ?
Le développement d’industries nouvelles commence par de la recherche. La démarche normale est de financer d’abord des prototypes, dont on paye les dépenses (main d’œuvre et pièces) plus un profit normal pour une entreprise. Et cela jusqu'à ce que l'industrie devienne rentable. Au lieu de cela, les escrocs ont imposé des subsides à la production (les « feed-in tariffs » de l’éolien sont des subsides proportionnels à la production).

L’autorisation d’implanter une usine éolienne s’apparente à la conquête de territoires. Il faut des intermédiaires (promoteurs) pour le sale boulot de faire des offres qu’on ne peut pas refuser. Il faut intéresser ces développeurs par d’énormes bénéfices. Pour que le prix soit le plus élevé possible, les escrocs ont fait voter des règlements supprimant la concurrence (premier arrivé, premier servi).


Vendre du vent
Le message diffusé par les campagnes de relations publiques des lobbies éoliens est que, pour continuer à avoir de l’électricité, même si les cheiks arabes fermaient le robinet de pétrole, il faut exploiter le vent. Comme ces messages médiatiques ne sont pas vérifiés par des scientifiques, ils ne sont pas tenus à être cohérents et laissent ignorer le fait qu’il faut du gaz naturel pour fournir 80% de l’électricité puisque le vent souffle rarement.
Nouveaux entrants dans la fabrication d’éoliennes

De nombreuses sociétés sont capables de construire des éoliennes qui fonctionnent suffisamment bien, même si certains modèles sont un peu plus efficaces et plus solides. Les quelques sociétés qui furent les premières à construire des éoliennes (au Danemark en 1985) échangent normalement leur brevets avec des entreprises ayant pris des brevets importants (Siemens, General Electric). Ils peuvent ainsi chacun construire des éoliennes acceptables et ont probablement des brevets dont la durée de blocage est de 17 ans, un avantage non négligeable dans une industrie qui se développe trop vite.

Les principaux constructeurs, rivalisant d’habileté avec les services secrets de grands pays, ont consacré des sommes énormes, non pas pour trouver une technologie efficace, non envahissante et rentable mais pour former des puissants lobbies, d’ailleurs remarquablement efficaces dans leur étrange travail. Les escrocs ont détecté que l’important n’était pas la technologie mais les règlements qui garantissent la permanence des subsides pendant au moins 15 ans. Le lobby éolien peut contrôler tout nouvel acteur éolien par les brevets de blocage et le forcer à cotiser au lobby.


Les brevets d’Enercon
A titre d’exemple, l’histoire d’Enercon montre les difficultés pour s’imposer. Vestas, General Electric Wind et Siemens possèdent la plupart des brevets d’éoliennes. Enercon, accusé d’avoir utilisé les brevets de Kenetech Windpower, n’a pas pu installer des éoliennes aux USA jusqu’en 2010. (Enercon prétend avoir été copié par Kenetech avec la coopération du système d’écoute Echelon !). Enercon a-t-il installé des éoliennes expérimentales en Belgique parce qu’il y est plus difficile de les condamner pour violation de la propriété industrielle ou pour atteintes à la santé des riverains ? Enercon a accusé Vestas d’avoir utilisé les brevets d'Enercon mais la cour de La Hague a jugé que ces brevets n’étaient pas valables. GE Wind et Enercon auraient récemment échangés leurs brevets.


Le plan financier de l’éolien
Ce qui est payé aux développeurs et exploitants de parcs éoliens n’est pas transparent. Les indications suivantes doivent être confirmées. Après les aides à la construction et au raccordement électrique, les exploitants reçoivent un subside pour chaque MWh livré. Dans les pays où l'on a implémenté l’obligation pour les producteurs traditionnels de fournir un pourcentage de renouvelable (quotas de production), le prix du subside devient vite le prix de l’amende (100€/MWh en Wallonie). Le quota augmente chaque année. La possibilité d’échanger des quotas avec les pays voisins est découragée par des règlements qui ne semblent pouvoir être surmontés que par des méthodes inavouées. Cela force les entreprises d'électricité à jeter leur argent dans des projets inutiles qui sont classés comme économisant l'énergie.

Les productions d’énergie se vendent sur le marché de l’électricité deux heures à l’avance. Si la fourniture est inférieure à la demande, les producteurs doivent payer des amendes. Si elle est supérieure, le réseau peut l’accepter à un prix inférieur.

Pour contrer l’obligation de devoir accepter du renouvelable en priorité, le réseau en arrive de plus en plus fréquemment à rendre les prix de l’intermittent négatifs, jusqu’à moins 100€ ou plus, ce qui annule le prix des CV et ne laisse qu'un bénéfice qui peut même être négatif. On doit payer ceux qui acceptent de consommer de l’électricité de nuit.

Quand le réseau doit accepter de l’éolien, il doit aussi avoir des réserves de capacité car il a de fortes amendes si le réseau s’effondre, faute de réserve. Par exemple, le prix d'une réserve de 1 MW pendant une heure est de l'ordre de 10 €. Celui qui accepte de servir de réserve doit fournir l'électricité proposée à la demande au prix convenu sous peine d’amende. Le délai pour atteindre la pleine puissance fait partie du contrat. Il est de quelques minutes, ce qui veut dire que le bénéficiaire doit maintenir chaudes ses chaudières et turbines et que ses machines doivent constamment tourner.

Le réseau doit soustraire le prix des réserves de capacité des sommes versées à l’éolien pour calculer ce que lui coûte l’électricité éolienne générée à cette période, prix qu’il peut répercuter sur l’ensemble des clients en fonction des consommations de chacun, puisque le principe est que le réseau est un monopole naturel qui ne fait qu’un bénéfice normal. Comme toutes les dépenses sont groupées, la part de l’éolien reste camouflée pour ceux qui ne peuvent pas voir le détail des comptes. Le coût des investissements de transport (qui peuvent être énormes si on acceptait les demandes des lobbies éoliens) est répercuté mais après accord, ce qui pourrait dépendre de l’habileté à corrompre les décideurs.

Des fournisseurs qui ont des générateurs éoliens et des générateurs thermiques (ou qui ont des STEP) peuvent jouer un rôle pour équilibrer le réseau et s’engager à fournir de l’électricité à la demande en fournissant des électrons non identifiables à la demande. Il n’est alors plus possible de justifier un coût indépendant pour l’éolien.

Un marché libre existe entre le Danemark et ses voisins. Pas de subsides à la production, pas d’obligations de donner priorité à l’énergie verte. L’électricité intermittente danoise ne peut se vendre qu’à des prix très bas ou négatifs. Même en période de pointe, son prix est moindre, mangé par les indispensables réserves de capacités.

La partie énergie verte devrait être séparée dans ces comptes mais, en France, elle est mélangée aux cas où le réseau doit fournir une quantité limitée d’électricité gratuite pour des cas sociaux, des gens ruinés qui ne peuvent pas payer, indice qui montre clairement une volonté de camoufler le prix réel de l’éolien.

Le réseau de distribution est scindé en deux : le réseau de transport haute tension (HT) et les réseaux de distributions régionaux (provinciaux, départements) gérés par des associations locales (intercommunales) qui sont à la source de la plupart des revenus financiers des communes, revenus très élevés en Allemagne où les communes peuvent s’impliquer dans des affaires où l’intérêt public et privé sont mélangés avec profit.

L’éolien ne peut se développer que si l’on augmente les capacités pour amener l’énergie éolienne des endroits changeants où elle est produite vers les endroits où elle pourrait être consommée. Les prix de ce transport dépendent du coefficient de charge des lignes HT, lesquelles ne peuvent donc pas être utilisées à plus de 20 % de leur capacité, ce qui rend leur prix 5 fois plus élevé que des lignes bien utilisées et 30 fois plus élevé que le transport d’énergie par pipelines.

Comme la distribution coûte de 33 à 50 % du coût, un doublement du prix de distribution est loin d’être négligeable (de 17 à 25% du prix final du courant).

Annexe: données des calculs
Pays type (Belgique, avec chiffres arrondis)
Habitants: 10 millions ; Ménages 3 millions
PIB: 250 G€/an. Par ménage : 83 k€.
Consommation électrique: 100 TWh/an. 12 G€ = 4,8% PIB.
Électricité/ménage: 33 MWh; 4000€/an
20% pour les ménages réels, utilisant de la chaleur provenant de l'électricité. (La publicité éolienne emploie une consommation supposée de 10% par des ménages idéaux : 3,33 MWh/an)
20% pour les municipalités (éclairage, administration, services urbains) et pour les services locaux (magasins, ateliers locaux)
20% pour les bâtiments des grandes administrations, usines et entreprises.
30% pour l’industrie et l’agriculture
10 % de pertes pour la production et la distribution de l’électricité
Prix de production sur un marché libéralisé
24 €/MWh nucléaire 55% 13€
67 € TGV, charbon 35% 23€
100 € centrales de pointe 10% 10€
7 € réserves 0% 7€
7 € Pertes 10% 7€
Total 60€

Le coût des investissements dépend de la durée de vie de la centrale génératrice. Les centrales nucléaires sont d'une qualité très supérieure aux centrales thermiques et les matériaux ne sont utilisés que bien en dessous de leurs limites. La durée de vie d'une centrale nucléaire semble être de 60 ans alors que celle des centrales thermiques normales sont de 20 ans (turbines à gaz à démarrage rapide) à 40 ans (centrales au charbon et TGV).

On compare le prix d'une centrale nucléaire (utilisée à 90%) avec un ensemble formé de centrales au gaz et au charbon de même puissance utilisées en mode intermittent entre 70% et 83 % de leur puissance et d'usines éolienne de même puissance, utilisées à 30% en mer ou à 17% sur terre. Le prix de l'achat et du traitement complet (du minerai aux déchets stockés) de l'uranium et plus tard du thorium est presque négligeable par rapport au prix de gaz naturel ou du charbon, utilisés pendant 70 à 83% du temps.

Le coût dépend de la façon dont on tient compte des taux d'intérêts. Ceux qui sont pour le nucléaire travaillent à prix constant (soustrayant l'inflation de 3%) et au taux d'intérêts réel des bons du trésor (5%, donnant un taux réel de 2%). Ceux qui sont contre (Keystone) arrivent à des prix d'investissements 4 fois plus élevés. Les prix de l'investissement s'étendent donc de 15 à 60$/MWh. Les coûts cités ci-dessus sont des coûts à prix constants en euros. Suivant les méthodes, le différentiel pour les investissements d'une durée de vie de 15, 30 ou 60 ans varient du simple au triple.

Le coût de l'éolien est peu lié à sa technologie (La construction d'aérogénérateurs semble revenir 3 fois moins cher dans les terres désertes et venteuses de Mongolie). Il est bien plus ruineux en Europe et aux USA où l'on a pas encore pisté tous les bénéficiaires de cette manne. L'effet de cette dépense sans profit commence à peser sur la dette de quelques pays, ce qui peut amener une catastrophe plus rapide que celle du changement climatique.
Coût de l’électricité sur une facture de base de 120 €/MWh
60 € Prix de production de l’électricité (marché local)
40 € Transport et Distribution
20 € Gestion et taxes
si les plans de développement éolien réussissent, il faudra ajouter au 120€ de 12 à 60€ pour compenser les surcoûts éoliens.
Ce qui ferait passer le coût national de l'électricité à 7,2% PIB.

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