La résistante Raymonde Tillon est morte

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avec AFP 
17.07.2016


Commentaire: Que de plus bel hommage que... le silence et le recueillement.

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Raymonde Tillon le 26 avril 2005. FRANK PERRY / AFP


Elle était la dernière des trente-trois premières femmes entrées à l’Assemblée nationale en 1945 encore vivante. Raymonde Tillon est morte a annoncé l’Elysée, dimanche 17 juillet, rendant hommage à une « femme engagée » au « parcours exemplaire ». Elle avait 100 ans.


Née Raymonde Barbé le 22 octobre 1915 à Puteaux (Hauts-de-Seine), elle avait épousé en 1935 Charles Nédelec, militant communiste, et était devenue députée des Bouches-du-Rhône sous ce nom, avant de se marier en secondes noces avec Charles Tillon, dirigeant du Parti communiste français (PCF), ministre, puis exclu du bureau politique du PCF en 1952.


Revenue de Ravensbrück
Entrée tôt dans la Résistance, elle avait été arrêtée le 31 mars 1941 et condamnée à vingt ans de travaux forcés par le tribunal maritime de Toulon, selon sa biographie sur le site de l’Assemblée nationale. Emprisonnée tour à tour à Marseille, Toulon et Lyon, elle avait été livrée aux Allemands en juin 1944 et déportée d’abord à Sarrebruck puis au camp de Ravensbrück. Affectée dans une usine de guerre de Leipzig, elle avait réussi à s’évader le 20 avril 1945 et à regagner Marseille. Elle était alors devenue députée.

En 2005, elle avait rappelé, dans une interview à l’AFP, son émotion lors de son élection 60 ans auparavant. « On était émues. Les femmes étaient reconnues comme des citoyennes, en tenant compte de leur travail dans la Résistance », s’était-elle félicitée « Nous étions de partis différents. Mais toutes nous nous disions : enfin ! ».

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