auteur : Sauvons Le Climat
publié le 3 août 2017
Le scénario Négatep a été diffusé en première version en 2007. Il se plaçait dans la continuité d’une première démarche intitulée « Sortir des fossiles » présentée en 2003, lors du DNE (Débat National Energie) en préparation de la loi programme 2005, qui répondait aux orientations suivantes de la politique énergétique :
- Économiser l’énergie.
- « Décarboner » l’énergie utilisée, en réduisant la part des énergies fossiles.
- Développer les énergies renouvelables.
- Maintenir le nucléaire pour la production d’électricité.
C’est notamment lors de ce débat que fut mis en avant le facteur 4, objectif que devraient se fixer tous les pays développés, en divisant par 4 leurs rejets de gaz carbonique d’ici 2050, sur la base de 1990 comme année de référence.
Le choix de la nomination « Negatep », n’est pas anodin, car c’est bien la consommation d’énergie issue en grande partie des combustibles fossiles, symbolisés par le pétrole et la tonne équivalent pétrole (tep), qu’il faut maîtriser. Ceci passe par des économies d’énergie, mais aussi en remplaçant le plus possible les combustibles fossiles par des sources d’énergie non émettrices de gaz carbonique, aussi bien pour produire de la chaleur en direct, que de l’électricité.
C’est la version Négatep 2011, qui a été officiellement présentée par SLC, lors du DNTE (Débat National sur la Transition Énergétique) de novembre 2012 à mi 2013.
A côté de scénarios qui misent sur des baisses de consommation de l’ordre de 50 % (et plus par habitant) visant la sortie totale du nucléaire (Negawatt) ou son équivalent (ADEME), Négatep considère que ces réductions ont des limites et les situe vers 20 % (29 % par habitant) pour des raisons de faisabilité technique, d’acceptabilité sociale et de coût.
Mais pour sortir des fossiles, alors qu’une premier voie a été ouverte, avec la première transition énergétique des années 80/90 et le remplacement du charbon et du fuel lourd pour la production d’électricité, par le nucléaire, il faut aller plus loin et maintenant remplacer le gaz (surtout pour le chauffage) et le pétrole (pour la mobilité) par des sources de renouvelables thermiques (dont la biomasse) et surtout par de l’électricité décarbonée, issue du nucléaire, (dans la continuité de la première transition énergétique) et des renouvelables électriques, avec pour certaines de ces dernières, des limites du fait de leur production intermittente, variable.
Lors de ce débat, le gouvernement a bien indiqué, ses a priori et orientations, pour aller vers une forte réduction du nucléaire, soit à l’opposé de la préconisation Négatep.
Ceci fut confirmé officiellement avec « La loi sur la transition énergétique pour la croissance verte » adoptée par le Parlement en juillet 2014, et publiée au journal officiel en août 2015.
Cette loi rappelle bien des objectifs fondamentaux dans la lignée du facteur 4, comme : « de réduire les émissions de gaz à effets de serre de 40 % entre 1990 et 2030 et de diviser par quatre les émissions de gaz à effet de serre entre 1990 et 2050 », et ainsi, en pleine cohérence, prévoit « de réduire la consommation énergétique primaire des énergies fossiles de 30 % en 2030 par rapport à la référence 2012.
Le choix de la nomination « Negatep », n’est pas anodin, car c’est bien la consommation d’énergie issue en grande partie des combustibles fossiles, symbolisés par le pétrole et la tonne équivalent pétrole (tep), qu’il faut maîtriser. Ceci passe par des économies d’énergie, mais aussi en remplaçant le plus possible les combustibles fossiles par des sources d’énergie non émettrices de gaz carbonique, aussi bien pour produire de la chaleur en direct, que de l’électricité.
C’est la version Négatep 2011, qui a été officiellement présentée par SLC, lors du DNTE (Débat National sur la Transition Énergétique) de novembre 2012 à mi 2013.
A côté de scénarios qui misent sur des baisses de consommation de l’ordre de 50 % (et plus par habitant) visant la sortie totale du nucléaire (Negawatt) ou son équivalent (ADEME), Négatep considère que ces réductions ont des limites et les situe vers 20 % (29 % par habitant) pour des raisons de faisabilité technique, d’acceptabilité sociale et de coût.
Mais pour sortir des fossiles, alors qu’une premier voie a été ouverte, avec la première transition énergétique des années 80/90 et le remplacement du charbon et du fuel lourd pour la production d’électricité, par le nucléaire, il faut aller plus loin et maintenant remplacer le gaz (surtout pour le chauffage) et le pétrole (pour la mobilité) par des sources de renouvelables thermiques (dont la biomasse) et surtout par de l’électricité décarbonée, issue du nucléaire, (dans la continuité de la première transition énergétique) et des renouvelables électriques, avec pour certaines de ces dernières, des limites du fait de leur production intermittente, variable.
Lors de ce débat, le gouvernement a bien indiqué, ses a priori et orientations, pour aller vers une forte réduction du nucléaire, soit à l’opposé de la préconisation Négatep.
Ceci fut confirmé officiellement avec « La loi sur la transition énergétique pour la croissance verte » adoptée par le Parlement en juillet 2014, et publiée au journal officiel en août 2015.
Cette loi rappelle bien des objectifs fondamentaux dans la lignée du facteur 4, comme : « de réduire les émissions de gaz à effets de serre de 40 % entre 1990 et 2030 et de diviser par quatre les émissions de gaz à effet de serre entre 1990 et 2050 », et ainsi, en pleine cohérence, prévoit « de réduire la consommation énergétique primaire des énergies fossiles de 30 % en 2030 par rapport à la référence 2012.
Mais, en confondant parfois objectifs réaffirmés ci-dessus, et certains moyens d’y parvenir, la loi va plus loin en s’engageant dans des actions spécifiques comme :
- réduction de la part du nucléaire dans la production d’électricité à 50 % à l’horizon 2025,
- limitation de la capacité totale autorisée de production d’électricité nucléaire à 63,2 GWe.
Ces mesures ne sont pas directement liées à l’objectif fondamental de réduire les rejets de gaz carbonique, et peuvent, sans y être défavorables, ne pas directement les concerner, voire même y aller à l’encontre.
Or, pour atteindre l’objectif de décarbonatation de notre économie, il sera nécessaire de remplacer de plus en plus, les énergies fossiles consommées en grande quantité dans le transport et le bâtiment, par de l’électricité décarbonée.
Nous avons étudié soigneusement les différents modes de production d’électricité sans émission de CO2, en tenant compte des fortes contraintes techniques à respecter, pour livrer une électricité sûre et de bonne qualité. La nécessité de pallier l’intermittence des productions éolienne et photovoltaïque a pour conséquence, que les parcs de production d’électricité les moins coûteux font et feront une grande place à l’électricité d’origine nucléaire. C’est donc ainsi que la production d’électricité ménagera au mieux le pouvoir d’achat des consommateurs et sera, pour les entreprises, un facteur de compétitivité face à la concurrence étrangère.
C’est pourquoi, dans la continuité, nous proposons la version actualisée 2017 du scénario intitulé Négatep, qui bien que non conforme à la loi de 2015, sur la question spécifique du nucléaire, a toute sa place dans le débat, en le ramenant à son objectif premier : la réduction des rejets de gaz carbonique d’un facteur 4.
Le scénario Négatep 2017 se trouve sur le site de Sauvons Le Climat : http://www.sauvonsleclimat.org/images/articles/pdf_files/climat-energie/Negatep-2017.pdf
Les aspects financiers de Négatep 2017 sont présentés dans : http://www.sauvonsleclimat.org/images/articles/pdf_files/climat-energie/Negatep-finance.pdf
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