Jean Pierre Riou
27/09/2017
Commentaire : devant de telles évidences, même compréhensibles par le plus con d'entre nous, il se confirme que les politiques de transition énergétique menées par l'Allemagne et son caniche vert français basées sur l'anti-nucléarisme et le développement massif des ENR intermittentes (solaire et éolien) sont des actions criminelles pour la planète et pour les êtres vivants. En France 2017, on n'a plus d'idées, on n'a toujours pas de pétrole mais on a 7 000 aérogénérateurs et plus . Merci professeur pour ces bonnes nouvelles😇
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L’avenir de notre planète est menacé
par 9 à 10 milliards de terriens, à horizon 2050, dont les capacités de
pillage et de destruction seront directement liées avec la quantité
d’énergie dont chacun d’eux disposera.
Cette
quantité d’énergie est également corrélée au pouvoir d’achat en
révélant le niveau d’industrialisation et de capacité de
transformations, qui correspondent aux créations de richesses de toute
société.
Si
la véritable vertu reste la frugalité, face au défi climatique, celle
d’une société aspirant à la croissance se mesure par le rapport entre
ses émissions de CO2 et son pouvoir d’achat.
Enerdata
indique, pour la plupart des pays, cette intensité CO2, ou quantité de
CO2 émise par la consommation totale d’énergie d'un pays, divisée par
son produit intérieur brut (PIB) et exprimée en kilo de CO2 par dollar
constant (2005).
Dans le classement mondial, la France apparait en 4° position, derrière le Nigeria, la Suède, et la Colombie.
Cette
excellente place est permise par son exceptionnel système électrique
dont 95% de la production est exempte d’émissions de CO2.
Cet
atout, à lui seul, explique la différence avec l’Allemagne, puisqu’il
n’émet que moins de 30 millions de tonnes de CO2 par an, tandis que le
système allemand, dont la première ressource est le lignite et la
seconde le charbon, en émet plus de 300 millions.
Et
dont la seule biomasse émet à elle seule, selon les critères RTE
appliqués à la France (0,98t/MWh), plus de CO2 que tout notre parc
électrique…
Cette différence entre nos systèmes électriques, rapportée au nombre d'habitants, correspond, grosso modo, à la différence d'émissions entre nos 2 pays.
(France 298Mt/CO2, Allemagne 713Mt/CO2 en 2015: source Enerdata)
Partant de ce constat, 2 questions raisonnables se posent :
1°
Doit on tendre, en France, vers une décroissance, en consommant moins
d’énergie, ou peut on se contenter de limiter les émissions des 9/10° de
la consommation d’énergie moins « vertueuse » que le secteur de la
production d’électricité ?
2°
Peut on éviter d’aider les populations actuellement privées de l’accès à
cette énergie, et, dans la négative, comment les mettre sur la voie
d’une utilisation rationnelle d’une énergie climato – compatible ?
L’évidence
de l’impasse vers laquelle nous entrainent les politiques actuelles en
matière d'énergie nous décourage de répondre à chacune de ces 2
questions et même de préciser pourquoi...
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