Australie du Sud : un été avec plus de pannes et une électricité qui flambe

 stopthesethings
9 septembre 2017

Version originale (en langue anglaise) :  https://stopthesethings.com/2017/09/09/australian-summer-forecast-more-blackouts-rocketing-power-prices/



Le badinage depuis dix ans de l'Australie avec le soleil et la brise est sur le point d'être vraiment, vraiment sérieux.

La réputation de l'Australie du Sud n'est plus à faire :

1. Capitale de l'énergie éolienne en Australie,
2. Un coût exorbitant de  son électricité en faisant un des leaders dans le monde,
3. Le délestage de masse,
4. Les coupures de courant  à l'échelle de l'État.

Tout ceci n'est pas arrivé par hasard.

L'objectif implicite derrière le fort développement des énergies renouvelables intermittentes  était de promouvoir ces énergies au détriment de substance fiable et pas cher.

Le projet fédéral LRET  a été si « réussi », que l'Australie du Sud est maintenant la cible de plaisanteries internationales. Cependant, cet été les "Victoriens", habitants de la région Victoria subiront le même sort.
L'Australie du Sud a fermé sa dernière centrale électrique alimentée au charbon cette année (une des premières victimes de la propagation à longue distance) et la Coalition fédérale est restée les bras croisés tandis que Victoria avait fermé plus tôt cette année ses 1 600 MW produit par Hazelwood. Tous ceci sous les applaudissements de "fous" comme Jay Weatherill et Daniel Andrews. Comme on pouvait s'y attendre, le prix de gros de l'électricité à Victoria a presque triplé.

Lorsque la demande monte en flèche au cours des vagues de chaleur durant l'été, la capacité de réserve est remise en jeu (mais à un coût exorbitant), en gardant la grille et les cours d'exécution, les entreprises tic-tac le long et les climatiseurs fonctionnant dans les entreprises et les foyers.

Coïncidant avec des températures comprises autour de 40° , les jours et les nuits sont sans vent, ce qui signifie des effondrements de la production d'énergie éolienne.

En Australie du Sud, fortement tributaire de ses 1698 MW de capacité d'énergie éolienne, le gestionnaire du réseau a le pouvoir de décider des interruptions pour des dizaines de milliers d'habitations et d' entreprises (ce que l'on appelle « délestage »). Mais quand cette "gestion" ne suffit plus, le système devient noir. 
 
L'arrivée de l'été, et au-delà, va ressembler au jeu des chaises musicales. À l'exception, des établissements représentant l’État et des entreprises gourmandes en consommation, personne ne sera épargné. Car il n' y aura pas tout simplement assez de puissance pour tous les acteurs: les entreprises comme les aciéries et les fonderies d'aluminium, seront les premières touchées, puis viendra l'Australie du Sud et la région de Victoria, dans cet ordre.

La semaine dernière, AEMO a publié un rapport sur ce sujet même, qui dégage une infusion palpable de peur et de panique - le rapport est disponible ici: 2017 Déclaration d'électricité des chances

L'idée maîtresse du rapport a été repris par David Crowe en Australie. David est loin de maîtriser la cause et les conséquences de la catastrophe énergétique infligez à l'Australie. Cependant, le message dans cet article est assez simple: les Australiens ont eux-mêmes mis en place pour une catastrophe tout à fait évitable.

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