Belgique : craignant une pénurie d'électricité, le gouvernement étudie un jour "sans train"

Frédéric Berger

Commentaire : le résultat des incompétences belges en matière d’énergie. Où est la production des ENR intermittentes, censée pouvoir répondre à un besoin? Se dirige-t-on vers un même scénario en France en cas de manque de puissance : réduction drastique du nucléaire et augmentation affirmée de l'éolien? On aura recours aux voisins, nous disent RTE et les "ayatollahs" verts ! Désolé, mais quand il n'y a pas de vent en France, c'est la même situation en Belgique et en Allemagne.



@electricityMap


Pour info, le MWh belge était hier au prix de 457€.

Ca promet...

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Face au risque de pénurie d'électricité d'origine nucléaire cet automne, Infrabel, gestionnaire belge du réseau ferré, envisage d'arrêter tout le trafic ferroviaire, gros consommateur d'énergie, en cas de délestage imposé.

La Belgique redoute le black-out électrique mais le pays a déjà prévu des mesures radicales en cas de délestage rendu nécessaire par le risque de pénurie d'électricité. Cette hypothèse est prise très au sérieux outre-Quiévrain, en raison de l'indisponibilité cet automne et à l'entrée de l'hiver d'une majorité de réacteurs nucléaires exploités par Electrabel, situation dont les autorités du pays tiennent cette filiale d' Engie "entièrement responsable", selon Marie-Christine Marghem, ministre belge de l'énergie.
Plus de la moitié de l'électricité produite en Belgique est d'origine nucléaire et s'il n'est pas encore question de solutions de "délestage", la ministre a jugé "la situation bien pire qu'en 2014", quand la Belgique avait dû se résoudre à gérer la pénurie avec des coupures temporaires par secteur.

L'arrêt total des trains justifié pour un motif de sécurité
"En cas d’annonce d’un délestage des tranches 1 à 7, nous arrêterons le trafic de tous les trains" a prévenu Infrabel (l'équivalent belge de RFF, réseau ferré de France). Cette mesure radicale, évoquée dans le quotidien économique L'Écho par un porte-parole du gestionnaire du réseau ferré du pays, se justifie pour des raisons de sécurité. Il s'agit d'éviter le risque de trains pleins de voyageurs bloqués dans le froid, lors du pic de consommation électrique de la fin de journée. "Même si le délestage ne va concerner que des zones limitées du pays, les trains, eux, effectuent souvent de grandes liaisons" explique le journal belge.
On peut imaginer aussi que la France serait aussi concernée par un arrêt total du trafic ferroviaire belge. Le train Thalys au départ de Paris dessert notamment Bruxelles et Anvers en Belgique.

Les trains consomment jusqu'à 400 MW aux heures de pointe
Infrabel prévoit aussi une hypothèse intermédiaire avec un trafic ferroviaire diminué et l'organisation de mode de transport alternatif sur certains axes majeurs, en cas délestage minimal.
L'arrêt éventuel de tout le trafic ferroviaire aurait bien entendu un impact direct sur la réduction de la consommation d'électricité du pays, les trains "absorbant jusqu'à 400 MW (l'équivalent de de toute une centrale à gaz, NDLR) aux heures de pointe" selon L'Écho.
L'interruption totale des trains, mesure choc qui aurait des conséquences inévitables sur l'économie du pays, ne sera appliqué qu'en dernier ressort. "Elle sera précédé d’une série d’autres mesures, avec des administrations ou des grandes entreprises qui demanderont à leur personnel de privilégier au maximum le télétravail" explique le porte-parole d' Infrabel au média belge.

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