08/09/2018
Parce qu'elles ne profitent qu'aux riches.
Le point de vue de l'ange
Il y a dix ans que j'observe ce monde sous la lorgnette des vendeurs
d'éoliennes de tous bords, je retrouve leurs méthodes partout où des
intérêts sont défendus contre ceux des citoyens. D'abord regardez cette émission sur la RTS ici.
On y parle de tabac, de l'épidémie d'obésité et de parlementaires qui
nuisent à notre santé. Après avoir (re)vu comment à Berne on fait de la
politique, je me suis demandée quel scénario avait précédé la décision
de sortir du nucléaire en Suisse. Parce que quelque chose cloche sur le
fond et sur la forme.
Moi aussi, j'ai regretté d'avoir raté ça... On peut toujours essayer de l'imaginer:
Moi aussi, j'ai regretté d'avoir raté ça... On peut toujours essayer de l'imaginer:
Les vieilles centrales nucléaires
représentent un risque financier majeur que leurs propriétaires doivent
appréhender depuis un moment déjà. Admettons qu'ils aient dans leurs
conseils d'administration quelques parlementaires "infiltrés" comme on
en a vu hier soir, voire une conseillère fédérale... ils auraient pu
profiter d'un événement naturel majeur (Fukushima) pour lâcher le bébé
dans l'arène de la minorité d'écologistes acharnés qui leur pourrissent
la vie depuis des lustres avec leur obsession (légitime) de sortir du
nucléaire. Ils pouvaient être à peu près sûr de les voir mordre à
l'hameçon. En tirant habilement les ficelles à droite, ils pouvaient
espérer amplifier le mouvement jusqu'à en faire un projet national
soutenu massivement par les politiques et la population. Avec le
réchauffement climatique et son instrumentalisation (je partage assez la vision de M. S. Erkman à lire ici),
ils avaient toutes les chances de faire passer rapidement en mode
"urgence" la fermeture des centrales nucléaires, ce qui leur donnerait
plus tard un prétexte pour demander des aides...
La gauche et les verts se sont
littéralement envolés avec ce projet qui dépassait leurs espérances les
plus folles. Ils ont dû avoir le sentiment de gagner une longue
bataille. C'est là qu'ils se sont fait couillonner (pardon pour cette
expression peu orthodoxe): le jour où il a été question de reporter les
coûts de démantèlement des vieilles centrales vers les caisses
publiques, les vainqueurs n'étaient clairement plus à gauche...
Simultanément, on a découvert une industrie éolienne fine prête pour
envahir tout ce qu'il était possible d'obtenir comme terrains pour
implanter ses machines. Elle sortait de nulle part, mais elle avait déjà
tout organisé jusqu'à la signature de dizaines de contrats de servitude
avec des propriétaires! Ceux qui jusqu'ici soutenaient sans faillir
l'énergie nucléaire se retrouvaient unis comme jamais derrière cette
industrialisation massive des campagnes et même des zones naturelles
protégées. Des lois obsolètes étaient remises en avant pour empêcher des
oppositions rationnelles et très vite les réfractaires ont été
étiquetés et le débat s'est figé. C'est ce que j'appelle une opération
menée de mains de maîtres.
- Elle tient ton histoire... Mais tout-de-même tout ne peut pas être aussi simple, ce serait presque une insulte aux citoyens que de manipuler ainsi la démocratie...
Tu as vu ce député qui d'un côté siège dans des commissions de santé publique et qui de l'autre empêche les politiques de prendre des mesures pour lutter concrètement contre les dérives de l'industrie de l'alimentation ou du tabac qui coûtent des milliards aux caisses maladie? Il refuse ensuite de s'expliquer sur ses contradictions sous prétexte d'un "devoir de réserve en tant que député". Cela ne te semble-t'il pas trop simple et grossier? Trouver le moyen de lâcher des vieilles centrales nucléaires et se remplir les poches d'argent public avec des centrales éoliennes, en simplifiant les procédures et en méprisant les riverains concernés, c'est simple et grossier. C'est pour cela que je ne peux m'empêcher de penser que cela pourrait tout-à-fait être le scénario qui a mené à la situation d'aujourd'hui. Nous n'avons pas affaire à des modèles de démocrates ni à des gentleman et encore moins à des intellectuels...
- Elle tient ton histoire... Mais tout-de-même tout ne peut pas être aussi simple, ce serait presque une insulte aux citoyens que de manipuler ainsi la démocratie...
Tu as vu ce député qui d'un côté siège dans des commissions de santé publique et qui de l'autre empêche les politiques de prendre des mesures pour lutter concrètement contre les dérives de l'industrie de l'alimentation ou du tabac qui coûtent des milliards aux caisses maladie? Il refuse ensuite de s'expliquer sur ses contradictions sous prétexte d'un "devoir de réserve en tant que député". Cela ne te semble-t'il pas trop simple et grossier? Trouver le moyen de lâcher des vieilles centrales nucléaires et se remplir les poches d'argent public avec des centrales éoliennes, en simplifiant les procédures et en méprisant les riverains concernés, c'est simple et grossier. C'est pour cela que je ne peux m'empêcher de penser que cela pourrait tout-à-fait être le scénario qui a mené à la situation d'aujourd'hui. Nous n'avons pas affaire à des modèles de démocrates ni à des gentleman et encore moins à des intellectuels...
- Ah ces éoliennes! Quelle aubaine! Suffisamment grandes et blanches
pour
occuper longtemps les rongeurs d'os, avec une production aléatoire qui
multiplie les chiffres autour de leur (in)efficacité et brouille les
pistes.
Si la gauche s'assied sur le timon, dans les coussins moelleux de
la calèche ceux qui compteront l'argent tiennent les rênes et rigolent
de
leur méchant tour de passe-passe à t'entendre. Mais bien entendu
j'adhère complètement. J'enrage de voir autant de pigeons se laisser
mener par de simples lobbyistes. De ce point de vue les barrages seraient aussi sur la sellette à l'heure des affaires de gros sous,
et peut-être du vieillissement des installations qui sans doute
annoncent des investissements conséquents, il y aurait matière à
imaginer la chronique d'une disgrâce annoncée... Et derrière
l'hydraulique on retrouve toujours la même histoires, celle du loup dans
la bergerie, des hélices dans la prairie...
Plus alarmant encore est ce qui se
passe au niveau de la santé. Pourquoi les caisses maladie laissent faire
l'industrie du tabac et de l'alimentation? Quels intérêts visent-elle?
La montée des coûts en matière de santé, pousse à la privatisation des
services (hôpitaux en tête) les conséquences? Précarisation de l'emploi,
prestations à la carte etc. On vous prépare gentiment à changer de
paradigme pour des intérêts qui ne sont pas les vôtres. Combien de temps
allez-vous continuer de déléguer vos intérêts à des parlementaires
douteux? Ils travaillent contre vous pour des intérêts. C'est démontré à
longueur d'année. Y-a-t-il encore des personnes de confiance dans les
hautes sphères du pouvoir? Même moi je n'y crois plus. Ils auraient pu
aussi à ce Temps présent démontrer l'infiltration des compagnies
d'électricité au sein de Suisse Eole que la Confédération subventionne à
outrance pour une fois donner du poids à vos craintes!
- Ils s'amusent bien sous la coupole à démonter pièce par pièce les
rouages de la démocratie. Merci l'ange pour tes réflexions et pour ta
visite. Tu sais qu'on t'aime bien sur ce blog!
php
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