27/09/2018
Commentaire : quels crimes ? Soustraire 5 à 6 Mds€ /an (CSPE) aux services publics pour enrichir la mafia du green-business pour un résultat environnemental très négatif ? Oui.
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La première source de financement des mafias internationales, des groupes rebelles et terroristes provient désormais en premier lieu des « crimes contre l’environnement », révèle un rapport international publié mercredi 26 septembre.
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L’exploitation et la taxation illégale de l’or, du pétrole et d’autres ressources naturelles par la criminalité organisée ou les groupes armés non-étatiques représentent plus de 31 milliards de dollars par an, précise ce rapport, intitulé « L’Atlas mondial des flux financiers illicites ». (World atlas of illicit flows) Il a été élaboré par des experts d’Interpol, de l’ONG Global initiative against transnational organized crime et l’ONG norvégienne RHIPTO. Sur plus de 150 pages, il détaille plus de mille routes utilisées dans le monde pour les trafics et contrebandes de produits et de personnes.
« Les conflits et le terrorisme sont aujourd’hui financés dans une proportion sans précédent par le crime organisé transnational et les revenus illicites tirés de l’exploitation des ressources naturelles », écrivent les auteurs dans leur introduction. L’exploitation illicite des ressources naturelles, comme l’or, les minerais, les diamants, le bois, le pétrole, le charbon de bois et les bêtes sauvages représente 38% des revenus des groupes armés non-étatiques engagés dans des conflits. Leur deuxième source de revenus (28%) est le trafic de drogue, 26% sont constitués par les taxes illégales, les extorsions, les pillages, seulement 3% par les donations extérieures et 3% par les enlèvements contre rançon.
Source : Romandie
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