Energie, éolien : leader mondial en offshore, Siemens Gamesa est à la peine en onshore

"En matière financière, il faudrait réaffirmer le droit et la responsabilité du gouvernement à prendre le contrôle des établissements qui posent problèmes, établir un état réel des lieux de leurs difficultés, renvoyer les dirigeants fautifs, etc. Au lieu de cela, les grandes banques conservent leur influence sur l'Etat pour éviter de payer le prix de la crise, avec le résultat qu'elles survivent mais restent éminemment toxiques, préparant de nouvelles crises pour demain."
John Kenneth Galbraith , 2009.

  À priori, la volonté politique pouvant renverser des "montagnes" comme pratiquer la conversion écologique de l'économie française, et ce, quelqu'en soit le prix à payer : 15 milliards €!, il doit pouvoir en être de même pour en finir avec le fléau éolien qui ravage la campagne française et le coeur de ses habitants?


  Aussi, pour la présidentielle de 2022, quel femme ou homme politique écrira, noir sur blanc, dans sa profession de foi, papier ou numérique :
  1. la nationalisation de l'éolien,
  2. le démantèlement de toutes les turbines,
  3. pour ce dernier, la priorité étant donnée aux entreprises locales, à la condition sine qua non qu'elles embauchent des travailleurs locaux. Cela tombe bien car nombre de territoires impactés par ces machines de "guerre" sont sinistrés industriellement, socialement et économiquement.
Oui, quel homme ou femme politique?


TENIR TÊTE, FEDERER, LIBERER!
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Siemens Gamesa prépare une renaissance de l'éolien terrestre sous la direction de son nouveau PDG


2020 /07/30

   Le premier fournisseur mondial de turbines éoliennes en mer peut-il concurrencer Vestas sur le marché terrestre ?

  Le fabricant d'éoliennes Siemens Gamesa a enregistré une perte de 466 millions d'euros (558 millions de dollars) jeudi, en raison d'une série de dépréciations d'actifs et d'une chute des ventes à terre.
  Les résultats du troisième trimestre de l'année fiscale de la société sont les premiers sous la direction du nouveau PDG Andreas Nauen, https://www.greentechmedia.com/articles/read/siemens-gamesa-ceo-leaves-offshore-boss-takes-over-hotseat , qui dirigeait auparavant l'unité d'éoliennes offshore. Nauen a remplacé Markus Tacke le 18 juin.
  Les résultats trimestriels ont été fortement influencés par des charges de dépréciation s'élevant à 243 millions d'euros. La majeure partie de ce montant, 157 millions d'euros, est liée à la restructuration en Inde, où l'entreprise réorganise sa production.
  Les nouvelles ont été mitigées ailleurs : le carnet de commandes de services a augmenté de près de 31 %, la société récoltant les fruits de l'acquisition des activités de services de Senvion l'année dernière.  https://www.greentechmedia.com/articles/read/siemens-gamesa-buys-three-senvion-businesses-saving-2000-jobs Le segment dominant des éoliennes offshore de Siemens Gamesa a augmenté ses commandes de 82 % par rapport à la même période l'année dernière, mais les commandes onshore ont chuté de 44 %.

Cette divergence en dit long sur les défis que l'entreprise devra relever à l'avenir.
" Nous devons être un seul et unique
"Siemens Gamesa Renewable Energy" (SGRE)", a déclaré M. Nauen lors d'une intervention auprès des analystes . "Les bonnes choses que nous faisons en offshore, les bonnes choses que nous faisons en prestation, nous devons les appliquer à l'ensemble de l'entreprise".
"Je suis très confiant que nous pouvons nous retourner sur la terre ferme et devenir une entreprise prospère dans son ensemble - sans aucun doute", a déclaré M. Nauen. "Nous avons un solide carnet de commandes. [...] Nous avons également des finances solides. Nous disposons d'une technologie de pointe, et notre personnel est également déterminé à faire de Siemens Gamesa un gagnant à nouveau".
  Siemens Gamesa est le deuxième fournisseur mondial d'éoliennes, derrière Vestas, et le principal fournisseur de turbines offshore en dehors de la Chine, selon Wood Mackenzie. https://www.greentechmedia.com/articles/read/woodmac-vestas-tops-ranking-of-global-wind-turbine-suppliers-in-2019

Les actions de Siemens Gamesa s'envolent sous la houlette du nouveau PDG Nauen
  Bien que les résultats soient douloureux à lire, les points positifs sont importants et les affirmations de M. Nauen sur la technologie et l'assise financière de l'entreprise sont plus que des fanfaronnades. Cet automne, Siemens Gamesa sera liée à une société dérivée de l' introduction en bourse, Siemens Energy, https://www.greentechmedia.com/articles/read/siemens-energy-ipo-good-timing-or-terrible , ce qui lui donnera un partenaire tout acquis à sa cause et fera d'elle le joyau de la couronne.
  Certains des défis auxquels Siemens Gamesa est confrontée concernent le marché et le verrouillage du au COVID-19, plutôt que des problèmes spécifiques à l'entreprise. Le marché semble d'accord, avec des parts en hausse de 40 % depuis la nomination de Nauen il y a six semaines.
  Siemens Gamesa a un carnet de commandes de 31,5 milliards d'euros, et 9,3 gigawatts de commandes offshore dans le cadre d'accords avec des fournisseurs privilégiés et de commandes conditionnelles.
  L'environnement hostile aux investissements dans les énergies renouvelables au Mexique et un ralentissement en Inde causé par COVID-19 ont largement contribué aux difficultés rencontrées par les activités onshore. Au total, Siemens Gamesa a averti que l'impact de COVID-19 pourrait atteindre jusqu'à 1 milliard d'euros en 2020.
  Malgré ces problèmes et ceux qui existaient, avant la mise en place des mesures exceptionnelles pour stopper la pandémie de la COVID-19, tels que les projets de construction abandonnés en Norvège, la société a rétabli les orientations pour l'année, qui avaient été suspendues depuis avril.https://www.greentechmedia.com/articles/read/vestas-cancels-2020-guidance-as-coronavirus-clouds-winds-short-term-future  Les recettes pour 2020 sont maintenant prévues entre 9,5 et 10 milliards d'euros. Ses prévisions finales de recettes avant la pandémie, données début février, étaient de 10,2 à 10,6 milliards d'euros.

Une nouvelle direction pour la division de l'éolien terrestre
  En début de semaine, Siemens Gamesa a débauché le chef de l'innovation de Vestas, Jorge Magalhães, pour en faire son nouveau chef de la technologie onshore. Après l'annonce des résultats de jeudi, la société a également nommé Lars Bondo Krogsgaard à la tête de son unité commerciale onshore. Il a été précédemment co-PDG de MHI Vestas et PDG de Nordex. Beatriz Puente a également rejoint l'entreprise en tant que nouveau directeur financier alors que les changements se poursuivent.
  La fortune de la plate-forme éolienne terrestre 5.X de Siemens Gamesa et l'entreprise elle-même seront étroitement liées dans les années à venir.
  Lors de son intervention, M. Nauen a déclaré que l'entreprise avait travaillé avec des tiers indépendants pour évaluer sa plate-forme 5.X, et qu'il y a eu consensus pour dire que l'éolienne, elle-même, est solide. Le défi que Magalhães a été engagé pour relever consiste donc à "industrialiser" la machine pour qu'elle soit également compétitive en termes de coût.
  "Il y a beaucoup de connaissances dans l'entreprise. Mais d'un autre côté, nous devons aussi ajouter des connaissances industrielles et peut-être... même des connaissances en dehors de l'industrie éolienne", a déclaré M. Nauen.

"La 5.X va représenter une grande partie de nos revenus à l'avenir, donc nous allons faire beaucoup d'efforts pour que cette turbine soit un succès.

Haute-Marne, Pays de Langres : ambiance "Les tontons flingueurs" lors de l'élection du nouveau président du Pôle d'équilibre territorial et rural (PETR)

  L'élection du nouveau président a bien donné lieu à la guerre des chefs, avec, comme le veut la tradition, son lot de menaces, arrangements, etc. Piètre image de la politique ou le terminus des prétentieux. L'ancien monde a de beaux jours devant lui, non?
   Avec au final, un président mal élu, avec seulement 50% des voix (12/24). Cette élection marque-t-elle la fin définitive des hostilités ou n'est-elle que la première manche? Les six prochaines années nous renseigneront. À suivre...

Le nouveau triumvirat :
- au centre Eric Darbot, Président,
- à sa gauche : Dominique Thiébaud,1er Vice-président, ancien Président,
- à sa droite :  Laurent Aubertot, 2ème Vice-président.
Source : Pays de Langres

   Malheureusement pour les habitants et le territoire, ce changement de président ne STOPPERA pas la "colonisation" éolienne : un PRO-éolien remplaçant un pro-éolien!     
  Et pire, la situation pourrait même s'aggraver! En effet, la Communauté de communes des Savoir-Faire, dirigée par le nouveau président du PETR, vous suivez?, est la collectivité dans le sud haut-marnais la plus en pointe pour l'implantation de zones industrielles d'éoliennes avec, aujourd'hui, plus de 50 turbines déclarées en préfecture.
Communauté de communes des Savoir-Faire : les projets de zones industrielles d'éoliennes. Il y en aura pour tous les habitants! Carte : création association Van d'osier

   Et si à tout cela, vous ajoutez la nomination de Bérangère Abba (ii), autre grande fan de l'éolien, comme secrétaire d’État à la Biodiversité, il y a vraiment de quoi se faire du souci pour l'avenir du "Pays de l'eau" tel qu'on l'aime, et pour ses habitants.
  Voir le portrait qu'en dresse Frédéric Thévenin, journaliste spécialisé de l'agriculture, dans l'édition du JHM du jour. Extrait :





La "majorité silencieuse" est-elle prête à faire les gestes barrière dans un instinct de survie? Tout l'enjeu est là.
« La condition d’animal domestique entraîne celle de bête de boucherie. »

Ernst Jünger


jhm 2020 07 31



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Environnement vs industrie : Dame nature, avec le temps, va, tout s'en va...

(...)" Naturellement, attendre... attendre... le printemps vient. Il en est de ça comme de tout. Le printemps arriva. Vous savez comment il est : saison grise, pâtures en poils de renard, neige en coquille d' œuf sur les sapinières, des coups de soleil fous couleur d'huile, des vents en tôle de fer-blanc, des eaux, des boues, des ruissellement, et tous les chemins luisants comme des baves de limaces. Les jours s'allongent et même le soir ( il fait déjà jour jusqu'à six heures) il suffit d'un peu de bise du nord pour qu'on entende, comme un grésillement, la sortie des écoles de Saint-Maurice : tous ces enfants qu'on lâche dans la lumière dorée et de l'air qui pétille comme de l'eau de Seltz."
Jean Giono, Un roi sans divertissement, p. 30, Folio, 1972

Notre VIE, notre quotidien, notre VILLAGE, nos prés, nos forêts, nos animaux et, le climat, valent PLUS que leurs profits!
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78 sites industriels « clés en main » : un scandale environnemental silencieux

Augustin Langlade
29 juillet 2020


Photo : Ant Rozetsky

  L’association Notre affaire à tous sonne l’alerte : le gouvernement vient de dévoiler la liste de 78 sites industriels « clés en main », sur lesquels les entreprises pourront s’installer de manière accélérée, sans remplir les démarches environnementales nécessaires. Des centaines d’hectares supplémentaires vont être artificialisés au nom de la relance économique, selon un principe dérogatoire qui risque de devenir la règle.

L’artificialisation en hausse sur le territoire français
  En France, l’artificialisation des sols progresse, inexorablement. Tous les 7 à 10 ans, la superficie d’un département moyen est bétonnée. Entre 2006 et 2015, notre pays a perdu un demi-million d’hectares de terres agricoles et d’espaces naturels — l’équivalent de la Creuse ou de l’Ardèche —, à jamais irrécupérables dans leur état d’origine.
  Selon le centre d’analyse France Stratégie, si rien n’est fait, 280 000 hectares d’espaces naturels supplémentaires pourraient être artificialisés d’ici 2030, « soit un peu plus que la superficie du Luxembourg ». Aujourd’hui, presque la moitié du territoire métropolitain est anthropisée.
  Dans une récente analyse des données foncières, le Centre d’études et d’expertise sur les risques, l’environnement, la mobilité et l’aménagement (Cerema) montre qu’après une baisse relative depuis la crise de 2008, l’artificialisation du territoire national est repartie à la hausse ces deux dernières années : 23 852 hectares en 2017 et 23 907 en 2018, contre 22 409 en 2016.
  « Au niveau local, on constate que l’artificialisation est un phénomène très polarisé, et guidé par deux forces majeures, à savoir la métropolisation d’une part et l’attraction du littoral de l’autre », indiquent les auteurs.

Lire aussi : « France : l’artificialisation s’étend trois fois plus rapidement que ne grandit la population, une menace pour la biodiversité »



Crédit photo : Andrey Perevoznik

  Pour remédier à cette catastrophe écologique annoncée, le précédent gouvernement a inscrit dans son Plan biodiversité de 2018 un objectif de « zéro artificialisation nette », sans véritable date d’échéance, engagement renouvelé par Emmanuel Macron à l’occasion de la Convention citoyenne pour le climat (CCC).
  Sous la bannière « éviter – réduire – compenser », cet objectif comprend par exemple la mise en place d’un moratoire sur la construction de nouvelles zones commerciales en périphérie des villes, n’incluant pas les entrepôts de e-commerce, un fonds alloué à la réhabilitation des espaces artificialisés en friche, un scénario de densification forte, ou encore un durcissement des règles d’urbanisme.
  Cependant, quand vient le temps d’appliquer ses promesses, le gouvernement semble s’acharner à reprendre d’une main ce qu’il vient d’accorder de l’autre. Ces derniers mois, sous l’empire d’une d’une relance économique jugée nécessaire, les contournements législatifs et les dérogations au droit de l’environnement se sont multipliées.



A Saint Martin d’ Hères, un collectif de citoyens monte au créneau contre le projet de centre commercial Neyrpic

Le travail législatif qui sape la protection de l’environnement
  Le 8 avril, au beau milieu du confinement, un décret du ministre de l’Intérieur généralise à l’ensemble du pays un procédé que plusieurs départements du Pays-de-la-Loire et de Bourgogne-Franche-Comté expérimentaient depuis le 1er janvier 2018.
  Dans des domaines aussi larges que volontairement imprécis, les subventions publiques, l’aménagement du territoire, la construction, l’emploi, l’environnement, le « décret relatif au droit de dérogation reconnu au préfet » autorise désormais toutes les préfectures de France à contourner les normes et les règlements de l’État par simple arrêté, lorsque la décision est « justifiée par un motif d’intérêt général et l’existence de circonstances locales ».
  Autrement dit, les préfets ont à présent la possibilité d’exonérer certains projets, à leur seule discrétion, de procédures environnementales et d’études d’impact, autant de garde-fous qui permettent de limiter l’artificialisation des sols et la destruction de la biodiversité.

La suite...
https://lareleveetlapeste.fr/78-sites-industriels-cles-en-main-un-scandale-environnemental-silencieux/






Inde : le nucléaire, considéré comme une énergie propre, dans un mode sûr et durable, en pleine expansion

  Depuis 2002, l' Inde a toujours été présente dans le top 10 des pays les plus émetteurs d' émissions de dioxyde de carbone, avec comme meilleur classement la troisième marche du podium, en 2017.
Voir :
https://fr.wikipedia.org/wiki/Liste_des_pays_par_%C3%A9missions_de_dioxyde_de_carbone#Classement_selon_les_%C3%A9missions_de_CO2_li%C3%A9es_%C3%A0_l'%C3%A9nergie_en_200

Classement 2019

  Et voilà que pour moins polluer, le gouvernement indien s'associe au secteur privé pour construire des centrales nucléaires. Ces dirigeants sont-ils irresponsables? Que ne suivent-ils pas l'exemple de la grande France? N'ont-ils pas lu les injonctions du "Petit livre vert" d' EELV? Pour sauver la planète, stop au nucléaire cracra! Place aux EnR, éolien et solaire, associées au gaz et charbon!
   Vite, que Mme le ministre de la Transition écologique et solidaire, Yves Jadot, Julien Bayou, etc. se rendent sur place pour redresser la pensée déviante de ces malheureux. Bien entendu, pour ce voyage, seront bannis l'avion et tout autre moyen de transport à moteur thermique, cela va sans dire.
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Quatre autres centrales nucléaires d'une capacité totale de 3 400 MW vont être construites à Haryana, Tamil Nadu


IANS
https://swarajyamag.com/news-brief/four-more-nuclear-power-units-with-total-capacity-of-3400-mw-to-be-built-in-haryana-tamil-nadu
29/07/2020

   L'exploitant de centrales nucléaires indien, Nuclear Power Corporation of India Ltd (NPCIL), prévoit de commencer la construction de quatre autres unités nucléaires cette année, a déclaré un haut responsable de la Commission de l'énergie atomique (AEC).
   Il a déclaré que deux unités de 700 MW seront installées à Haryana et deux autres de 1 000 MW au Tamil Nadu, et a ajouté que le premier réacteur indigène de 700 MW devrait commencer à fonctionner à pleine puissance vers la fin du semestre.
   En ce qui concerne l'année 2020-21 pour le secteur de l'énergie atomique du pays, K N Vyas, président de l'AEC, a déclaré à l'INA : "En ce qui concerne la mise en œuvre des projets, le premier réacteur indigène à eau lourde sous pression (PHWR) de 700 MW de la centrale atomique de Kakrapar (KAPS-Unité 3) au Gujarat a atteint sa première criticité (réaction de fission nucléaire en chaîne auto-entretenue contrôlée) le 22 juillet".
  "Le réacteur devrait commencer à fonctionner à pleine puissance vers la deuxième moitié de l'année. Le Conseil de régulation de l'énergie atomique (AERB) surveille de très près les performances de l'unité", a ajouté M. Vyas.
   Actuellement, deux unités de 220 MW sont en service au KAPS.
   L'unité 3 du KAPS est la première unité d'énergie atomique qui commencerait ses opérations commerciales après la mise en service de la deuxième unité de 1 000 MW à Kudankulam il y a quelques années, a déclaré M. Vyas.
"NPCIL prévoit également de commencer la construction de deux nouveaux projets : Gorakhpur Haryana Anu Vidyut Pariyojana (GHAVP-2x700 MW) à Haryana et le projet d'énergie nucléaire de Kudankulam (KNPP) 5&6 unités (2x1.000 MW) à Kudankulam dans le Tamil Nadu au cours de l'année", a déclaré Vyas.
   Le secteur nucléaire indien parie beaucoup sur les réacteurs de 700 MW conçus par les Indiens. Il est prévu de construire 16 unités totalisant 11 200 MW et le gouvernement central a accordé des sanctions administratives et financières à leur égard.
   Les projets en sont à différents stades de mise en œuvre.
   Outre deux unités dans la KAPS, le NPCIL construit deux unités de ce type dans la centrale atomique du Rajasthan (RAPS).
   A cela s'ajoutent 10 autres unités de 700 MW qui seront mises en place selon un mode de flotte qui sera achevé progressivement d'ici 2031, impliquant une dépense de 105 000 roupies, financée avec un ratio dette/fonds propres de 70/30.
   Les capitaux propres seront fournis par le gouvernement et la dette par des emprunts sur le marché.
"Sur les 16 unités de 700 MW PHWR, les commandes de six des unités KAPS 3&4, RAPP 7&8 et GHAVP 1&2 ont été passées à des moments différents en fonction des sanctions des projets.
Cependant, c'est pour les 10 unités sanctionnées en mode flotte que des commandes groupées sont passées. Le processus de passation de commandes de matériel et d'équipement de longue livraison a commencé et l'avantage en termes de coût apparaîtra une fois que toutes les commandes auront été passées. Le coût par MW des PHWR de 700 MW est estimé à environ 15 Rs crore
", a déclaré M. Vyas.
   Selon M. Vyas, il a été décidé de se stabiliser sur 700 MW car il s'agit de la capacité optimale au lieu d'aller plus loin vers des réacteurs de 1 000 MW car le montant de la vérification de la conception sera élevé.
"Passer de 220 MW à 540 MW, deux unités travaillant à la centrale atomique de Tarapur - TAPS, a été considéré comme un saut trop important. Mais les deux unités de 540 MW fonctionnent avec succès", a-t-il ajouté.
   Outre les 16 unités de 700 MW de PHWR indigènes, l'Inde va mettre en place quatre autres réacteurs de 1 000 MW achetés à la société russe Rosatom, dont la construction de deux d'entre eux progresse à Kudankulam. Au total, six unités de ce type seront installées à la centrale nucléaire de Kudankulam.
Interrogé sur le contenu local des prochains réacteurs, M. Vyas a déclaré "La localisation progressive telle qu'elle est envisagée dans l'accord intergouvernemental (IGA) signé entre les gouvernements indien et russe pour les unités 3 à 6 de Kudankulam est en cours d'exécution. Pour les KNPP-3, 4, 5 et 6, l'étendue de la localisation représente environ 30 à 35 % du coût total sanctionné. On peut également noter que les travaux de chantier, qui représentent une part importante, sont effectués par l'industrie locale".
   Le premier réacteur PHWR de 700 MW ayant atteint la criticité, la question logique suivante était de savoir quand l'autre réacteur conçu localement, le prototype de surgénérateur rapide (PFBR) de 500 MW à Kalpakkam dans le Tamil Nadu, atteindrait la criticité.
"Il est en phase de mise en service. Les ingénieurs y travaillent même pendant le verrouillage du Covid-19", a déclaré M. Vyas.
   Un responsable de la Bharatiya Nabhikiya Vidyut Nigam Limited (BHAVINI) ne voulant pas être cité a déclaré à l'INA : "Tous les aspects techniques de l'unité sont en cours de vérification car il ne sera pas possible de revenir en arrière une fois que l'unité aura atteint la criticité."
   Selon M. Vyas, en regardant en arrière, 2019-20 peut être considéré comme une bonne année pour le secteur de l'énergie nucléaire dans le pays.
"Une étape importante a été franchie lorsque les unités 1 et 2 du TAPS (220 MW) ont achevé 50 ans d'exploitation commerciale au cours de l'année. Ce sont les plus vieux réacteurs du monde aujourd'hui et ils continuent à fonctionner en toute sécurité, avec d'excellentes performances", a déclaré M. Vyas.
"La production annuelle d'énergie nucléaire la plus élevée jamais atteinte, soit 46,472 millions d'unités d'électricité, a été réalisée au cours de l'année. Poursuivant la tendance à établir des records en matière de fonctionnement continu de longue durée, un plus grand nombre d'unités ont enregistré un fonctionnement continu de plus d'un an, portant le nombre d'occasions à 33. Cela indique la capacité de la NPCIL à fournir une énergie propre dans un mode sûr et durable
", a ajouté M. Vyas.

(Cette histoire a été publiée à partir d'un fil de presse de l'agence de presse sans modification du texte. Seul le titre a été modifié.

Haute-Marne, Pautaines-Augeville : la résistance à l'éolien est en marche

    Depuis février 2013 et la création de la commune nouvelle d' Épizon, la petite commune de Pautaines-Augeville est devenue commune déléguée. Si ce village est petit par le nombre de ses habitants, en revanche, la détermination affichée de ces derniers, avec le soutien du conseil municipal, pour s'opposer au nouveau projet de zone industrielle d'éoliennes, est réjouissant et salutaire. Aucunes âmes ne manquent à l'appel ; excepté, comme de bien entendu, le propriétaire terrien qui a signé le pré-bail le liant au promoteur.
  Le plus dur commence. La "guerre des mondes" ne supporte aucun relâchement de la part des résistants.


 Toutes les personnes qui ont entre leurs mains le sort de Pautaines-Augeville et de ses habitants, pour les 30 ans à venir, ont en commun de ne pas être concernées par leurs décisions. Aucun n'habitant la commune! ; y compris le promoteur, exploitant agricole également dont le dernier domicile connu se situe dans la Marne, à Vitry-la-Ville.
  Tous ces décideurs sont rattachés, plus ou moins directement, à un ministère, qui de l' Intérieur, de la Transition écologique, de la Culture, etc.
  Toutefois, nous croyons à l' Etat de Droit et à l'intégrité de ses représentants...
   Le point décisif pour la résistance est que le conseil municipal est à leurs côtés. En effet, une commune a des pouvoirs non négligeables pour mettre un coup de frein à un projet, à défaut de le stopper définitivement. Et cela commence, par exemple, quand le temps sera venu, de ne pas autoriser monsieur le maire à signer les conventions nécessaires à la mise en œuvre du projet, relatives au passage des câbles électriques souterrains, à l’utilisation de la voirie et au survol de pales.
   Aucun commentaire concernant la déclaration rapportée du sénateur Sidot ou du propriétaire terrien? D'ailleurs d'où parle sieur Sidot? Le sénateur, le propriétaire ou... les 2? Ses électeurs jugeront.
   Une bonne nouvelle n'arrivant jamais seule, c'est bien connu, la commune de Poissons a donné un avis défavorable à ce projet, avec une très forte majorité. Peut-on alors envisager une association des communes du NON investissant ensemble, juridiquement et financièrement, en soutien de l'association locale? À suivre...

Lire sur le même sujet
https://augustinmassin.blogspot.com/2020/07/haute-marne-epizon-point-sur-le-projet.html

«On ne se bat pas par espoir d’une récompense ou d’une reconnaissance. On ne calcule pas les bénéfices et les intérêts. On se bat parce qu’il le faut. Pour réparer une injustice. Parce que le principe de résistance passe avant le principe d’espérance».
Daniel Bensaïd

jhm 2020 07 28










Commune de Poissons





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Allemagne : le charbon jusqu'au bout de la nuit...

  En même temps, la France ferme la centrale nucléaire de Fessenheim pour que l' Allemagne puisse, à la fois, justifier de l'exploitation de mines de charbon pendant 20 ans et des drames humains que cette situation engendre.😱😡👊
  Un commentaire Mme le ministre de la Transition écologique et solidaire? 
 Ici, comme partout ailleurs, notre VIE, notre quotidien, notre VILLAGE, nos prés, nos forêts, nos animaux et le climat, valent PLUS que leurs profits!
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L'expansion des mines menace les villages allemands malgré la sortie du charbon






  Perdue dans la campagne de l'Allemagne occidentale, la route L277, au nom inoffensif, est devenue un champ de bataille central dans une lutte acharnée sur le projet du pays de se débarrasser du charbon.
"C'est de la terreur psychologique. La L277 était la dernière route qui nous séparait de la mine. C'était notre ligne rouge, notre frontière", a déclaré à l'AFP David Dresen, 29 ans, habitant du village rhénan de Kuckum.
  Dresen fait partie des dizaines d'habitants qui sont venus manifester cette semaine, alors que les travaux de démantèlement de la L277 ont commencé.
  La route doit être creusée pour faire place à l'expansion d'une mine de charbon voisine, avec des villages tels que Kuckum à côté pour la démolition.
  L'Allemagne est officiellement sur le point d'abandonner la production d'électricité au charbon d'ici 2038, le gouvernement finalisant sa "loi de sortie du charbon", âprement contestée, au début du mois.
  Un compromis a été trouvé entre la coalition centriste au pouvoir en Allemagne, composée de démocrates-chrétiens et de sociaux-démocrates. Le calendrier de la "sortie du charbon" a longtemps été critiqué par les écologistes.
  Les ONG environnementales ont critiqué le texte final de la loi -- publié début juillet -- comme manquant d'ambition et d'urgence.
  Elles estiment que l'échéance de 2038 est trop tardive si l'Allemagne veut respecter ses engagements dans le cadre de l'accord de Paris sur le climat.
La mine de Garzweiler est un autre point de combustion vive, caractérisé par un dégagement de lumière.
  Le site est régulièrement occupé par des militants du mouvement antichar, qui a pris de l'importance depuis que l'Allemagne s'est éloignée du nucléaire en 2011, ce qui a accru sa dépendance vis-à-vis du combustible fossile.
  RWE a déclaré qu'elle subira le plus gros des conséquences de la sortie du charbon et qu'elle doit fermer les deux tiers de sa capacité de production d'électricité dans le bassin houiller rhénan d'ici 2030.
"Les centrales électriques et les raffineries restantes doivent continuer à être approvisionnées en charbon qui, à partir de 2030, ne peut être extrait qu'à Garzweiler."
Cause perdue
Pour des habitants comme David Dresen, cependant, il s'agit autant de sauver leur propre maison que de sauver la planète.
"J'ai presque 30 ans. J'ai vécu toute ma vie dans une grande ferme, où ma famille se trouve depuis le 18e siècle", dit-il.
Pourtant, la ferme devrait être démolie avec le reste de Kuckum en 2027.
  En 2016, les habitants du village ont été officiellement invités à vendre leurs terres à RWE et ont reçu une aide pour se relocaliser ailleurs.
D'autres villages ont déjà disparu, tandis que d'autres restent maintenant vides, en attendant leur destruction imminente.
"Cela vous rend vraiment triste de laisser derrière vous un monde qui est en train d'être détruit", a déclaré Fritz Bremer, un habitant âgé de Keyenberg.
L'homme de 86 ans estime qu'il y a peu d'espoir de sauver un seul de ces villages.
"Je pense que c'est une cause perdue. Vous l'avez vu avec la route. Les gens ont protesté, mais ils l'ont quand même déterrée", dit-il.
Pourtant, le manifestant Dresen garde l'espoir que Kuckum pourrait être épargné par un tel sort.
"Nous espérons que d'ici 2027, nous aurons un nouveau gouvernement au niveau fédéral et régional, avec le parti des Verts dans la coalition", dit-il.
"Mais si nous continuons à avoir un gouvernement qui ne se soucie pas des objectifs climatiques, alors c'est probablement le rideau qui tombera sur notre village".


Energie : la magie des certificats "verts" ou comment faire de l’hydrogène “renouvelable” avec... du charbon

  Pour vraiment décarboner, le diable est dans les détails. Spéciale dédicace à la majorité de l' Agglomération de Chaumont, Haute-Marne. 😉
https://www.agglo-chaumont.fr/lagglomeration-sengage-dans-la-filiere-hydrogene/
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Les limites d’un hydrogène pas si vert que ça


Maxence Cordiez
Ingénieur

July 27, 2020

Article paru dans Le Figaro le 24 juillet 2020, sous le titre « La filière hydrogène va-t-elle vraiment verdir l’électricité européenne ? »
   La Commission européenne entend soutenir la production d’hydrogène à partir d’électricité renouvelable. Cet objectif comporte cependant une faille qui permettra d’étiqueter comme «renouvelable» de l’hydrogène produit à partir d’énergies qui ne le sont pas, explique l’ingénieur dans le secteur énergétique Maxence Cordiez.
  La Commission européenne a présenté le 8 juillet sa feuille de route stratégique pour le déploiement du dihydrogène, abrégé « hydrogène ». Cette molécule devrait être amenée à jour un rôle dans la lutte contre le changement climatique, en remplaçant les combustibles fossiles dans des applications difficilement électrifiables telles que l’industrie ou la mobilité lourde. Elle peut aussi servir de précurseur à la synthèse d’hydrocarbures, par réaction avec du CO2 d’origine non fossile.
  Cependant, pour des questions de coût, la quasi-totalité de l’hydrogène produit aujourd’hui l’est à partir de ressources fossiles, vaporeformage de méthane et gazéification de charbon, notamment. La promotion de ce vecteur énergétique doit donc s’accompagner de la décarbonation de sa synthèse, en le produisant par électrolyse de l’eau avec de l’électricité bas-carbone. La Commission européenne est encore plus restrictive puisque les seuls objectifs qu’elles définit concernent l’hydrogène produit à partir d’électricité « renouvelable ». Cependant, cet objectif comporte une faille qui permettra en pratique d’étiqueter comme « renouvelable » de l’hydrogène produit à partir de n’importe quelle électricité.

La magie des certificats garantissant l’origine de l’électricité
  Lorsque vous souscrivez un contrat d’électricité « verte », 100% renouvelable, ne vous êtes-vous jamais demandé comment vous pouviez continuer à avoir du courant par les nuits sans vent, quand les panneaux photovoltaïques et éoliennes ne produisent pas ? C’est simple : quel que soit votre contrat, l’électricité est fournie par le bouquet électrique du pays. Donc par les nuits sans vent, l’électricité sera d’origine nucléaire, hydraulique et fossile. Ce que garantissent les contrats « verts », c’est que votre fournisseur d’électricité a dans son portefeuille des certificats assurant la production d’un volume d’électricité renouvelable au moins équivalent à celle vendue via ces contrats. Ces certificats sont valables un an et échangeables sur les marchés.
  Prenons un exemple. Un client français qui souscrit un tel contrat peut voir l’électricité qu’il consomme par une nuit sans vent de décembre garantie comme renouvelable car son fournisseur a acheté un certificat d’origine attestant qu’une quantité équivalente d’électricité renouvelable a été produite par des panneaux photovoltaïques en Grèce un midi du mois d’août précédent.
   Ce mécanisme est trompeur car il donne la fausse impression que l’intermittence éolienne et solaire n’est pas un problème : le client d’un contrat « vert » peut consommer quand il veut, même en l’absence de vent et de soleil. L’électricité consommée sera alors principalement nucléaire, fossile ou hydraulique, selon les pays, mais étiquetée « renouvelable » car des capacités renouvelables auront produit au moins autant d’électricité, quelque part en Europe, au moment où elles le peuvent.

Conséquences pour la production d’hydrogène
  Grâce à cette faille volontaire du mécanisme de garanties d’origine, la Commission européenne envisage de produire de l’hydrogène « renouvelable » avec de hauts facteurs de charge, taux d’utilisation à pleine puissance des électrolyseurs, ce qui ne serait pas possible si la synthèse d’hydrogène devait suivre la production électrique solaire et éolienne. L’objectif fixé pour 2024 de produire 1 million de tonnes d’hydrogène (MtH2) avec 6 GW d’électrolyseurs supposerait ainsi un facteur de charge de près de 100% et l’objectif à 2030 de 10 MtH2 avec 40 GW d’électrolyseurs le porterait à près de 140%. Une valeur qui, soit dit en passant, est impossible à atteindre, un facteur de charge ne pouvant pas dépasser 100%...
  Du fait de cette faille, un pays comme la Pologne où le coût de l’électricité est faible grâce au charbon, 80% de son bouquet, sera avantagé. Il lui suffira d’acheter des certificats de production d’électricité renouvelable ailleurs en Europe pour bénéficier du faible coût de son électricité au charbon et produire grâce à elle de l’hydrogène estampillé « renouvelable ».
  Cette approche présente de nombreux problèmes.
- Elle ajoutera une constante à la consommation électrique actuelle, même en période de forte demande, sans promouvoir dans le même temps le déploiement des capacités électrogènes disponibles à la demande qui seraient nécessaires pour y répondre.
- Elle conduira également à surestimer dans un premier temps la compétitivité – donc le potentiel – de l’hydrogène « renouvelable ».
- En le produisant avec de hauts facteurs de charge, les coûts fixes des électrolyseurs seront répartis sur une vaste production. En fin de transition quand nous ne brûlerons plus de combustibles fossiles, les électrolyseurs devront suivre les variations du vent et du soleil, surtout dans les pays ne disposant pas ou peu de centrales nucléaires et installations hydroélectriques.  - - La diminution du facteur de charge des électrolyseurs entraînera une augmentation du prix de l’hydrogène en même temps qu’une diminution des volumes produits.
  Pour que le mécanisme des garanties d’origine de l’électricité soit sincère, l’électricité consommée à un instant donné devrait être garantie par un certificat émis au même moment, au pas de temps demi-horaire. Fondamentalement, ce mécanisme dysfonctionnel existe car le problème de la transition énergétique a été pris dans le mauvais sens. En décidant que les énergies renouvelables – plutôt que les énergies bas-carbone en général – devaient être la solution pour remplacer les combustibles fossiles, on a mis en place des mécanismes destinés à en masquer les limites. Vu que ces mécanismes ne répondent pas à ces limites, ils ne fonctionneront qu’aussi longtemps que les capacités fossiles, nucléaires et hydrauliques permettront de les cacher.


Haute-Marne, Pays de Langres, Pôle d'équilibre territorial et rural (PETR), présidence : un fauteuil pour deux

   Pour la Haute-Marne et celles et ceux qui militent pour sa protection et sa préservation, pour le bien-être de ses habitants, pour la sauvegarde de ses atouts culturels et patrimoniaux et pour son attractivité touristique, il n'y a rien attendre de ce combat au sommet. En effet, si les deux favoris, le président sortant et maire de Bourg et le président de la Communauté des Savoir-Faire et élu de Rivières-le-Bois, incontournables acteurs de la scène politique sud haut-marnaise depuis des années, portent des projets différents pour mener la politique du PETR, ils se rejoignent toutefois sur un point : Dame Nature doit être productive au nom de la Transition énergétique! D'où leur volonté commune de couvrir le Pays de Langres de... zones industrielles d'éoliennes! Et chacun, à sa manière, a déjà commencé.

Le premier, avec le projet de 9 turbines sur sa commune


Bourg : projet zone industrielle de 9 éoliennes : p.13.
Source : https://augustinmassin.blogspot.com/2019/04/haute-marne-bourg-le-mariage-de-la.html

Le second, avec les 52 turbines en approche sur le territoire de la Communauté de communes.


Haute-Marne, Cc des Savoir-Faire, Haute-Saône, projets éoliens déclarés en préfecture Création carte : association Van d'Osier.
Source : https://augustinmassin.blogspot.com/2020/07/haute-marne-communaute-des-savoir-faire.html

Ce pays est foutu!

jhm 2020 07 27

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Photovoltaïques : objectif... terres arables

   Zones industrielles solaires, éoliennes, méthaniseurs, exploitation intensive du bois, etc. : pas de doute, la Nature doit être productive, au nom de la Transition énergétique! Tant pis pour la Biodiversité, la qualité de vie des êtres vivants, volants ou non, le patrimoine, etc.

Ce pays est foutu!
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En quête d’espace, la filière photovoltaïque lorgne les terres agricoles  

Grégoire Souchay (Reporterre)
13 juillet 2020 /




Toujours à la recherche de nouveaux espaces pour s’implanter, la filière photovoltaïque s’intéresse de plus en plus aux terres agricoles. Après avoir investi les toitures et les hangars, la filière rivalise d’ingéniosité pour s’implanter sur les parcelles elles-mêmes

La Couvertoirade (Aveyron), reportage

Les histoires du Larzac sont souvent celles de rencontres improbables. Quand Guy Degreef, ancien avitailleur à Anvers débarqua en Aveyron au détour des années 1990, il arriva au Salvetat, hameau au cœur du plateau. À côté vivait Francis Roux, éleveur de brebis, exploitant une partie des 6.300 hectares gérés par la Société civile des terres du Larzac (SCTL) [1] Ces terres, propriété de l’État, ont retrouvé leur vocation agricole après la lutte contre l’extension du camp militaire. Vingt ans après son arrivée, Guy Degreef est devenu ingénieur en énergie renouvelable au sein de C2A, petite entreprise locale d’installation de panneaux photovoltaïques. Sur le Larzac, les sociétaires de la SCTL s’interrogeaient sur le devenir des toitures en mauvais état de certaines fermes. On évoquait l’option des panneaux solaires, « mais on avait peur, on entendait des histoires d’arnaques », raconte Francis Roux. Ils ont alors fait appel à Guy pour construire le projet Lum del Larzac.
Cette société, détenue majoritairement par la SCTL, exploite aujourd’hui seize panneaux photovoltaïques de neuf kilowatts-crête (kWc). S’y ajoute une autre toiture de 100 kWc, sur le hangar de stockage de plaquettes forestières issues des repousses des bois du plateau. Aujourd’hui, l’investissement est presque amorti et les paysans réfléchissent à lancer une nouvelle vague de toitures solaires ou bien à utiliser les bénéfices issus de la revente d’électricité pour restaurer le reste du bâti.
C’est à ce genre d’histoires que le photovoltaïque agricole pourrait ressembler : aucune conséquence pour les terres elles-mêmes, de l’énergie produite et un revenu complémentaire pour les paysans.




Francis Roux et Guy Degreef.

Pourtant, depuis quelques années, le secteur prend d’autres visages. Celui par exemple de sociétés vantant des solutions clefs en main de construction de hangars agricoles. Des investisseurs immobiliers qui voient là une opportunité de construire des bâtiments et des panneaux, en échange d’un hangar neuf présenté comme « gratuit » pour les agriculteurs. L’argent issu de la revente d’électricité permet selon les cas d’amortir en dix à quinze ans le coût du bâtiment – hors raccordement et terrassement. Des projets qui se sont parfois avérés, comme dans le photovoltaïque résidentiel, des arnaques, avec des coûts administratifs additionnels, des coûts cachés et des hangars parfois jamais construits.

Alors que le marché du photovoltaïque résidentiel reste morose depuis la crise des années 2010, celui des moyennes toitures, jusqu’à 100 kW, est en croissance continue depuis 2015, selon l’Observatoire de l’énergie solaire photovoltaïque. Une croissance toutefois bien en deçà du rythme d’installations prévu par la Programmation pluriannuelle de l’énergie qui vise le doublement de la production photovoltaïque du pays d’ici 2028. La solution la plus immédiate reste la construction de centrales au sol, sur des terrains en friche ou dégradés. Un type de photovoltaïque qui exclut théoriquement les parcelles agricoles, selon un décret de 2009. Mais entre la règle et la réalité, nombreuses sont les voies de contournement. La première consiste simplement à pousser les mairies à modifier leurs plans locaux d’urbanisme pour déclasser des terres agricoles et y implanter leurs centrales solaires.



Un champ de panneaux sur un champ de vignes
D’autres envisagent désormais une solution plus élaborée : l’ agrivoltaïsme. Pionnière en la matière, l’entreprise Sun’R, via sa filiale Sun’Agri, réalise depuis 2010 des « persiennes agricoles avec des systèmes photovoltaïques dynamiques ». Le principe : poser au-dessus d’une parcelle cultivée un quadrillage de panneaux qui vont en pivotant selon un axe horizontal « optimiser les besoins de la plante en soleil et en ombrage grâce à des systèmes intelligents », explique Antoine Nogier, directeur de Sun’R. Des projets qui se développent notamment près de la Méditerranée, territoire fortement exposé aux pics de chaleur et sécheresses. Une installation pilote fonctionne depuis fin 2018 à Tresserre, dans les Pyrénées Orientales sur 4,5 hectares de vignes.

Voir
www.facebook.com/watch/?v=964524653997364

Selon Antoine Nogier, « on arrive à y limiter les pics de chaleur de 3 à 5 °C, c’est un vrai outil d’adaptation au changement climatique ». Son objectif est de créer des projets sur 300 exploitations et 1.500 hectares d’ici 2025. Mais pas à n’importe quel prix prévient-il : « Il faut que ces projets agrivoltaïques restent avant tout des projets agricoles, notamment avec une vraie utilité climatique. Parce qu’on ne peut pas optimiser à la fois la production d’électricité et celle des terres ! » Même analyse de Xavier Bodard, gérant d’ Éco Solutions Énergie. Cette entreprise basée près de Montpellier travaille quant à elle sur l’ agrivoltaïsme d’élevage : on pose des panneaux fixes surélevés qui diminuent la consommation d’eau pour les troupeaux en plein air et les cultures. « On dimensionne le parc photovoltaïque en fonction des besoins agricoles, c’est d’abord de l’agronomie. »



Une toiture de 100 kWc, sur le hangar de stockage de plaquettes forestières issues des repousses des bois du plateau, dans le cadre du projet Lum del Larzac

Le recul est encore très faible concernant les impacts à long terme pour la biodiversité de ces installations. Les premières études notent une « modification des cortèges d’espèces » pour les habitats fortement transformés (Visser, 2016) mais aussi « une augmentation de la diversité floristique sur des parcelles auparavant en exploitation intensive ». Parker et McQueen, 2013 ; Montag et al., 2016. En France, tous les projets agrivoltaïques relevant de l’appel d’offre « solaire innovant » sont tenus de réaliser un suivi par une structure externe, avec un espace témoin, et de transmettre chaque année les données au préfet.
Tout l’enjeu de cet « agrivoltaïsme » est que l’agriculture ne soit pas un simple prétexte pour poser des panneaux en plein champ. En la matière, certains ne sont pas animés par une fibre paysanne. Ainsi, le groupe Total, via sa filiale Quadran, a annoncé fin mars le déploiement d’une solution « photovoltaïque bifaciale verticale (…) principalement destiné à l’ agrivoltaïsme ». Un mois plus tôt, la multinationale annonçait un accord avec InVivo, première coopérative agricole du pays avec l’objectif de déployer 500 MW agrivoltaïques d’ici 2025. Selon plusieurs spécialistes interrogés par Reporterre, les promoteurs sillonnent depuis des années le pays en quête d’hectares pour des projets photovoltaïques en milieu agricole. « Ils attendent juste le coup de feu pour tout lancer, s’inquiète Simon Cossus, directeur d’Enercoop Languedoc-Roussillon, mais la plupart des opérateurs qui arrivent sur ce marché ne connaissent rien à l’agriculture. » Pour lui, même si « au cas par cas » il est possible de penser ces solutions, l’ agrivoltaïsme reste un sujet « hautement toxique ».




Une centrale agrivoltaïque sur vignes dans les Pyrénées-Orientales, en 2018.


Sur le Larzac, hors de question d’utiliser ces solutions sur les terres de la SCTL. Après s’être battus contre le projet de centrale au sol Solarzac – en cours de redimensionnement selon le promoteur – il n’est pas question de céder un pouce des terres arables au photovoltaïque. « Si on n’a pas une règlementation hyper sévère, il faut fermer les portes tout de suite », avertit Guy Degreef. Car l’enjeu est aussi celui du foncier. « Entre le prix d’une parcelle agricole ou d’une autre qui fournit de l’énergie, on passe d’une échelle de un à dix » confirme Xavier Bodard. L’inflation des fermages et des prix de vente des terres jusqu’à 15.000 euros par hectare risque d’accentuer les difficultés d’installations de nouveaux entrants. L’Agence de la transition écologique (Ademe) qui mène actuellement une étude sur l’ agrivoltaïsme, assure vouloir intégrer l’ensemble des problématiques dans son guide de recommandations qui sera présenté aux décideurs début 2021


Lire également
https://reporterre.net/Le-Larzac-se-leve-contre-un-projet-geant-de-centrale-solaire

[1] La Société civile des terres du Larzac a été créée en 1984 après dix ans de lutte (1971-1981) contre l’extension du camp militaire sur le causse. L’État a mis ses terres à disposition à travers un bail emphytéotique, récemment prolongé jusqu’en 2083.

Source : Grégoire Souchay pour Reporterre
Photos :
. chapô : Photo issue du site de la société Sun’R.
. Hangar recouvert de panneaux. © Grégoire Souchay/Reporterre
. Première centrale agrivoltaïque au monde. Démonstrateur sur vignes dans les Pyrénées-Orientales. Wikipedia [https://fr.wikipedia.org/wiki/Fichier:AVD_Domaine_de_Nidol%C3%A8res_Tresserre_vue_du_ciel_(3).jpg]

France, éolien et solaire photovoltaïque : peut-on parler de politique stupide?

" (...) La France devra choisir quelle direction emprunter sur le plan énergétique après 2035, entre maintien «d'une bonne part de nucléaire» et passage à 100% de renouvelable, a estimé jeudi la ministre de la Transition écologique Barbara Pompili, sur France Inter."
Source : https://www.lefigaro.fr/flash-eco/pompili-il-faudra-choisir-entre-nucleaire-et-renouvelable-apres-2035-20200723
Et soudain, un frisson nous fit tressaillir!
Putain, encore 600 jours!
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François-Marie Bréon
Physicien-climatologue

   En quelques graphiques, je vais tenter de vous expliquer pourquoi j’estime que le développement du solaire photovoltaïque est particulièrement idiot en France aujourd’hui.
- les graphiques sont basés sur les données de RTE pour l’année 2019.
- les données de consommation, production et import/export sont données au pas semi-horaire. J’ai calculé ces variables au pas journalier, somme de minuit à minuit.
- sur les graphiques, chaque point correspond à une journée.
  Il convient de préciser que cette analyse ne vaut que pour la France. Les résultats ne seraient pas les mêmes dans un pays avec une production “carbonée" charbon ou gaz", ou situé dans les tropiques, moins de cycle annuel de la production solaire.

   La consommation quotidienne française a varié, en 2019 entre un peu moins de 1 TWh, en Août, et presque 2 TWh. Sans surprise, le nucléaire fait face à une bonne partie de cette consommation. Comme vous le voyez, la production est corrélée, donc adaptée, à la consommation.




   C’est encore plus net lorsque on met ensemble nucléaire et hydraulique.. Ce que j’appelle le “peu carboné historique“ qui est vraiment bien corrélé à la consommation. Cependant, pour les plus fortes consommations, leur somme est inférieure à la demande, et il faut faire appel aux imports et fossiles.




Qu’en est t-il pour l’éolien ?
  Ce n’est pas brillant. La production a varié entre 11 et 283 GWh, facteur 25. Le voyez-vous le “foisonnement” “qui permet de lisser la production à l’échelle de la France, avec ses 3 régimes de vent” ? Moi pas.
https://www.journal-eolien.org/tout-sur-l-eolien/le-foisonnement-de-l-eolien/
   Pratiquement pas de corrélation entre la production et la consommation. L’éolien n’est donc pas bien adapté pour faire face aux variations de la demande.
  Si le gouvernement souhaite faire reposer notre système électrique sur l’éolien, il faudra bien choisir ses jours pour prendre le train ou se faire opérer.





   L'’éolien permet-il de faire face aux cas critiques, lorsque nucléaire et l'hydraulique ne couvrent pas la demande? Et là encore, ça ne marche pas bien. Les cas les plus critiques, à droite sur la figure, correspondent rarement à des cas de forte production éolienne.




Voyons maintenant le solaire PV
   La production varie entre 5,6 GWh et 62 GWh, facteur 11. Le graphique montre l’étendu des dégâts : le solaire produit beaucoup lorsque la demande est faible, et ne produit presque rien lorsque la demande est forte.




   C’est encore plus criant lorsque on analyse la production solaire en fonction du besoin qui n’est pas couvert par le “peu carboné historique”. De manière générale, la production est forte lorsque le besoin est nul ou négatif, exports, et quasi nulle lorsque le besoin est fort.





   Le solaire PV produit essentiellement en été, lorsque la consommation est bien couverte par le peu carboné historique. Il produit peu en hiver lorsque la demande est forte et que on est obligé de faire appel à des imports ou des moyens de production beaucoup plus carbonés.
   En France, le solaire PV va donc surtout permettre des exportations. Ces éventuels exports se font à cout faible puisque nos voisins vont avoir des sur-productions qui sont en phase, été/hiver, jour/nuit sont synchrones avec nos voisins.
  Pour rappel, du fait des subventions que je considère indues, cette production inutile est payée 3 Milliards d’euros par an. Une bonne partie de ces 3 Md€ permettent de rembourser les investisseurs qui ont préalablement acheté des panneaux importés de république populaire de Chine. Je pense que on aurait pu trouver des trucs plus utiles pour dépenser 3 Md€ par an. Pour moi, la solution adaptée serait : des PAC, une filière EPR, et des subventions à l’isolation ; pour d’autres ça pourrait être des hôpitaux ou des enseignants.

Haute-Marne, Chaumont : et maintenant la "recharge intelligente" pour optimiser le temps de recharge de la batterie de la voiture électrique

  Après l' Agglomération de Chaumont qui s'est lancée, en 2019, sur l' hydrogène, https://augustinmassin.blogspot.com/2019/06/haute-marne-chaumont-l-hydrogene-utopie.html, c'est à présent la ville de Chaumont qui se lance dans... le Smart changing,"recharge intelligente"; où comment, pour améliorer le confort des possesseurs de voitures électriques, pour stimuler les ventes et pour répondre à la Transition énergétique, des applications, Smart changing incitatif (SCI), Smart changing piloté (SCP) et autre système type Vehicule to grid (V2G), arrivent sur le marché. Elles permettent l’optimisation du temps de recharge des batteries "en fonction de la production éolienne". Quelle drôle d'idée que de s'adosser à une production intermittente et aléatoire pour vendre un progrès? Chacun d'entre nous sachant que le vent et, accessoirement le soleil, sont capricieux, changeants et indépendants de toutes contraintes, et que de fait, la production éolienne varie selon les saisons et également au cours d’une même journée.
   En 2019, le facteur de charge* de l'éolien moyen a été de 24,7% (RTE). Sachant qu'une année est équivalente à 8 760 heures, les 17 299 éoliennes en service, chiffre France énergie éolienne (FEE), ont produit en moyenne, chacune, pendant 2 163 heures. Dans ces conditions, quid de l'"optimisation de la recharge" pendant les 6 597 heures restantes ? On fait comment? On recharge quand même, quitte à utiliser du nucléaire, de l' hydraulique ou... des énergies fossiles? 
  Un mot sur le solaire. En Grand Est, sa production annuelle est famélique (voir graphique) : production 2019 : 0.5% de la production régionale, 1 046 000 000 MWh, soit 600 000 MWh.
  Pour l'anecdote, cela doit être pour cette raison que la commune de Saints-Geosmes porte un projet de zone industrielle solaire de... 22 hectares😉

* " (...) Le facteur de charge d’une unité de production électrique est le ratio entre l’énergie qu’elle produit sur une période donnée et l’énergie qu’elle aurait produite durant cette période si elle avait constamment fonctionné à puissance nominale."
Source : https://www.connaissancedesenergies.org/

Source : https://assets.rte-france.com/prod/public/2020-07/RTE%20Essentiel%20Re%CC%81gion%202019_Grand%20Est.pdf

  Ces différentes applications sur le marché ne signifieraient-elles pas également que le chargement de batteries des 139 000 véhicules électriques en circulation actuellement en France, pose d'or et déjà des problèmes de stabilité pour le réseau national électrique? Si tel était le cas, imaginons alors avec 1 million de VE sur les routes en 2022?
"(...) L’État et l’industrie affichent leur intention de multiplier par cinq, d’ici à 2022, le nombre de véhicules électriques neufs vendus en France chaque année, pour atteindre un total de 600 000 véhicules zéro émission roulant dans quatre ans, contre 139 000 aujourd’hui.(...) A cela s’ajoute l’objectif d’avoir écoulé environ 400 000 modèles hybrides rechargeables dans le même délai (dix fois plus qu’aujourd’hui). Soit un parc total d’un million de véhicules à batterie en 2022 roulant sur les routes de l’Hexagone."

Source : https://www.lemonde.fr/automobile/article/2018/05/22/la-france-veut-multiplier-par-cinq-les-ventes-de-voitures-electriques-d-ici-a-2022_5302845_1654940.html

   Heureux chaumontais qui ont élu des femmes et des hommes à la pointe de la Transition écologique, des énergies renouvelables ; une équipe qui devant l'urgence climatique n'hésite pas à endosser l'habit du"chasseur" d'émissions de CO2 ; des "justes" pour la planète en quelque sorte? Bérangère Abba, députée de la Haute-Marne, la toute nouvelle secrétaire d' Etat en charge de la Biodiversité au Ministère de la Transition écologique et solidaire, doit se féliciter de compter parmi les élus de son département de tels visionnaires... comme elle.
   Mais ce monde futuriste de "bisounours" à son côté obscur! Cette course effrénée aux développement des énergies renouvelables, dont l'efficacité pour atteindre le zéro carbone en 2040 reste encore à démontrer, surtout dans un pays comme la France où l'électricité est déjà décarbonée à 95%, se traduit par un essor de dingue de l'éolien sur tout le territoire. Les conséquences sont des plaies béantes, A VIE!, pour les paysages, les terres arables et domaines forestiers, y compris, même, pour le nouveau 11e Parc national des forêts qui n'est pas épargné.
https://augustinmassin.blogspot.com/2019/11/haute-marne-projet-de-zi-eolienne-dit.html
  L''artificialisation du territoire à grands coup de ZI d'éoliennes et accessoirement solaires, sans parler de la folie méthanisation, engendre, au quotidien, des nuisances graves pour la santé des populations riveraines. Pourtant, le ballet des pelleteuses, rouleaux compresseurs et autres engins de chantier s'amplifie.
https://augustinmassin.blogspot.com/search/label/T%C3%A9moignages

Pressigny, chantier ZI Vannier amance, 17 éoliennes. Des plaies béantes A VIE! Plus jamais comme avant. Photo php


Pressigny, chantier ZI Vannier amance, 17 éoliennes. Des plaies béantes A VIE! Plus jamais comme avant. Photo php

  L'opposition grandissante, les appels de détresse de Haut-Marnais vivants déjà sous le joug éolien et les risques sanitaires consécutifs au bruit et aux infrasons générés par ces machines de "guerre", rien n'y fait : la classe politique et l' Etat restent sourds!
 Une autre conséquence de cette colonisation industrielle est l'augmentation de notre facture d'électricité. Celle ci traduit la hausse exponentielle du coût des charges de service public destinées aux subventions des EnR, essentiellement éolien et solaire pour 62%. Toutes ces filières d' EnR et tout ce qui gravite autour, sont largement subventionnées et ne vivent que grâce à cela.

 Source : https://www.cre.fr/content/download/22575/285216
  Aussi, tant que la classe politique locale croira au Père Noël, les marchands d'illusions et les vendeurs de vent ont de beaux jours devant eux en Haute-Marne. Pour nous, administrés et consommateurs, il est fort à parier que les lendemains seront désenchantés et que l'addition à payer prendra le nom de "douloureuse". 
Jusqu'à quand allons-nous subir cet enfer ?

" Les besoins d'un être humain sont sacrés. Leur satisfaction ne peut être subordonnée ni à la Raison d’État, ni à aucune considération soit d'argent, soit de nationalité, soit de race, soit de couleur, ni à la valeur morale ou autre attribuée à la personne considérée, ni à aucune condition quelle qu'elle soit."
Simone Weil, l'enracinement 1949

 
Grand Est, l'éolien est le principal producteur d'énergie dit "renouvelable"
- production : 7, 7 TWh, 7 700 000 MWh,
- 7, 4% de la production régionale,
- puissance installée : 3 72 TW, 3 719 320 MW,
- 1 731 éoliennes en service,
- puissance nominale unitaire : 2 MW,
- facteur de charge moyen* : 25.2%,
- production moyenne par turbine : 4 500 MWh.
- production consommée en Grand Est : 16.5% , soit 1 27 TWh, 1 270 500 MWh.


   La Haute-Marne, en 2019, a produit 0.9 TWh, 900 000MWh et sa consommation a été de 1.4 TWh, 1 400 000 MWh. 

Répartition par départements
- Ardennes : 463 950 MW, 196 éoliennes ;
- Aube : 838 150, 368 ;
- Marne : 928 570, 449 ;
- Haute-Marne : 467 050, 218 ;
- Meurthe et Moselle : 118 050, 57 ;
- Meuse : 496 300, 238 ;
- Moselle : 317 500, 238 ;
- Haut-Rhin : 0 ;
- Bas-Rhin : 42 500, 20 ;

- Vosges : 47 250, 33.

Sources :
https://assets.rte-france.com/prod/public/2020-07/RTE%20Essentiel%20Re%CC%81gion%202019_Grand%20Est.pdf
https://www.thewindpower.net/country_zones_fr_1_france.php


jhm 2020 07 27


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Haute-Marne : il était une fois la ville de Fayl-Billot et des villages du canton, Épisode XX

Précédemment
Haute-Marne : il était une fois la ville de Fayl-Billot et des villages du canton, Épisode I
Haute-Marne : il était une fois la ville de Fayl-Billot et des villages du canton, Épisode II
Haute-Marne : il était une fois la ville de Fayl-Billot et des villages du canton, Épisode III
Haute-Marne : il était une fois la ville de Fayl-Billot et des villages du canton, Épisode IV
Haute-Marne : il était une fois la ville de Fayl-Billot et des villages du canton, Épisode V
Haute-Marne : il était une fois la ville de Fayl-Billot et des villages du canton, Épisode VI
Haute-Marne : il était une fois la ville de Fayl-Billot et des villages du canton, Épisode VII
Haute-Marne : il était une fois la ville de Fayl-Billot et des villages du canton, Épisode VIII
Haute-Marne : il était une fois la ville de Fayl-Billot et des villages du canton, Épisode IX
Haute-Marne : il était une fois la ville de Fayl-Billot et des villages du canton, Épisode X
Haute-Marne : il était une fois la ville de Fayl-Billot et des villages du canton, Épisode XI
Haute-Marne : il était une fois la ville de Fayl-Billot et des villages du canton, Épisode XII
Haute-Marne : il était une fois la ville de Fayl-Billot et des villages du canton, Épisode XIII
Haute-Marne : il était une fois la ville de Fayl-Billot et des villages du canton, Épisode XIV
Haute-Marne : il était une fois la ville de Fayl-Billot et des villages du canton, Épisode XV
Haute-Marne : il était une fois la ville de Fayl-Billot et des villages du canton, Épisode XVI
Haute-Marne : il était une fois la ville de Fayl-Billot et des villages du canton, Épisode XVII
Haute-Marne : il était une fois la ville de Fayl-Billot et des villages du canton, Épisode XVIII
Haute-Marne : il était une fois la ville de Fayl-Billot et des villages du canton, Épisode XIX

  Claude-Jules Briffaut est né à Vicq, le 25 août 1830. Ordonné prêtre à Langres le 3 mars 1855, il fut nommé vicaire à Fayl-Billot le 16 mars de la même année et occupa cette fonction jusqu'au 1er septembre 1866, date à laquelle il devint curé de Pierrefaites-Montesson. Le 17 février il fut nommé curé de Bussières-les-Belmont. Sous une apparence sévère, il se dévoua toute sa vie pour les pauvres et les malheureux, allant même jusqu'à créer un hôpital. La paralysie qui le frappa deux ans avant sa mort, survenue le 7 avril 1897, à Bussières-lès-Belmont, lui interdit ensuite toute activité, à son plus grand désarroi.

où il trouva une grande quantité de munitions de guerre et plus de 50 000 mesures de froment qui furent vendues au Francs-Comtois.
  Pendant cette guerre de Franche-Comté, le village fut pillé, incendié et dépeuplé. En 1605, il était composé de 140 feux, et un siècle après la conclusion de la paix, il n'y en avait encore que 45.
" En 1644, le samedi 8 octobre, Marie Franquet fille nastive de Precigny et nourrie dès sa naissance dedans les erreurs du calvinisme abjura ladite religion prétendue réformée et fit profession de la foy catholique, apostolique et romaine en la paroisse de Saint-Pierre et Saint-Paul de Langres, le tout avec une gravité et une modestie la non pareille."

"Le mardi 4 avril 1645, le sieur de Ste.-Colombe, gentilhomme demeurant au chasteau de Presigny a abjuré sa prétendue religion avec une jeune demoiselle dudit lieu, et ensuite a espousé ladite demoiselle en la chapelle de la Maladière sous cette ville (de Langres), après dispense de trois bans et St. temps de Caresme."
  En 160, Samuel et Etienne Heudelot, écuyers, achetèrent ensemble cette seigneurie, et le 11 juin de l'année suivante, ils la reprirent de l' évêque de Langres, dont elle relevait. Samuel étant mort, son frère fut le seul seigneur de Pressigny.
  Le 12 août 1686, il en fit hommage et en donna le dénombrement par procureur. François du Molinet (75), son fondé de pouvoir, se présenta devant le juge, le procureur fiscal et le greffier du domaine de l' évêché. "Il heurta par trois différentes fois intercalées à la porte du palais épiscopal, et appela à haute et intelligible voix Monseigneur l' Illustrissime et Révérendissime Louis-Marie-Armand de Simiane de Gordes, évêque duc de Langres, pair de France, et dit : Je vous viens au nom dudit sieur Heudelot seigneur de Pressigny, supplier, Monseigneur, de me vouloir recevoir pour lui aux devoirs, foi et hommage, et serment de fidélité qu'il est tenu de vous faire à cause de sadite terre et seigneurie de Pressigny et seul seigneur dudit lieu et de ses dépendances, accusé de votre dit duché de Langres et pairie de France. À quoi ledit procureur fiscal a dit que ledit seigneur duc n'est en son palais, qu'il est actuellement en son abbaye de Varennes au détroit de son diocèse, et qu'il n'avait aucun pouvoir. À quoi ledit sieur Du Molinet pour ledit sieur Heudelot seigneur de Pressigny a répondu qu'il requiert acte de sa comparution, afin de satisfaire aux droits et devoirs, à quoi ledit sieur Heudelot peut être tenu, et ensuite il aurait prié et requis ledit seigneur évêque duc de Langres, de le recevoir à faire les foi et hommages et devoirs avec et en présence dudit procureur fiscal pour ledit seigneur duc, et ledit sieur Du Molinet pour ledit Heudelot seigneur de Pressigny. Nous en ayant requis acte, lui avons octroyé. ce fait, ledit sieur Du Molinet pour ledit sieur Heudelot a ôté et mis bas son épée, ses bottes tirées sans éperon, mis un genou en terre et dit ces mots : Monseigneur Louis-Marie-Armand de Simiane de Gordes, duc de Langres, pair de France, moi ledit Du Molinet pour ledit sieur Heudelot, chargé et en vertu de sadite procuration, déclare être votre vassal, accusé de ladite terre et seigneurie de Pressigny et de ses dépendances de votre duché de Langres et vous fais les foi et hommages et reconnaissances que ladite terre et seigneurie de Pressigny, possédée par ledit sieur Heudelot, et ses dépendances sont mouvantes du duché de Langres ; ayant ledit sieur Du Molinet, au nom dudit sieur Heudelot, juré et promis par serment de lui pris et reçu en tel cas requis et accoutumé, pour et en l'âme dudit sieur Heudelot, en vertu de ladite procuration susdatée, d'être fidèle audit seigneur évêque duc de Langres. Ce fait, ledit sieur Du Molinet, audit nom, a baisé le verrou de la principale porte dudit évêché et palais épiscopal, et requis le temps porté par la coutume pour mettre en notre greffe le dénombrement de ladite terre et seigneurie et ses dépendances."
  Voici en quoi elle consistait :
  Un château-fort, fermé de murailles, entouré de larges fossés à fond de cuve, remplis d'eau, de largeur de soixante-dix pieds environ, [~21 mètres] pont-levis, tours flanquées et sarbacanes, lequel en temps de guerre doit être gardé par tous les habitants du bourg et paroisse de Pressigny, à peine de l'amende arbitraire ; basse-cour, colombier, jardin, accins [enclos] et parcs en la seule et universelle seigneurie avec toute la haute, moyenne et basse justice ;
  Droit d'instituer toutes sortes d'officiers pour l'exercice de ladite justice et de la police, comme maires, sergents, notaires, sceaux et contrats, et d'avoir fourches patibulaires à trois piliers pour y supplicier les malfaiteurs ;
  Droits de dîmes inféodés sur tout le bourg et territoire ;
  Droit de four banal sur tous les manants et habitants ;
  Droit de foires et marchés, étalon et mesures ;
  Droit d'aubaine, de bâtardise, épaves, déshérence, biens vaquants, amendes et confiscation, suivant la coutume de Sens ;
  Droit de retenue sur tous les héritages et maisons vendus, en remboursant le prix à l'acquéreur, frais et loyaux coûts ;
  Droit de lots et ventes sur tous les héritages et maisons, à raison de trois sous quatre deniers pour livre du prix de la vente, suivant la coutume de Sens ;
  Droit de sept jours de corvée par an sur tous les manants et habitants, savoir : trois corvées de charrue, trois corvée de bras, et une corvée pour aller couper au bois de Pressigny un charriot de bois et le conduire avec leur charriot et chevaux audit château, à peine contre les défaillants de trois livres cinq sous d'amende et du prix de l'estimation desdites corvées ;
  Droit de cens, rentes, tailles et champart [ prélèvement d'une part de la récolte] sur toute les maisons et tous les héritages ;
   La propriété de plusieurs maisons, masures, jardins, accins, chènevières et autres héritages situés dans le bourg ; celle de plusieurs grandes contrées et pièces de terre, prés, vignes, chènevières, marnières [carrières de pierre de taille ou simples cavités naturelles] situées sur le territoire ; celle de tous les moulins, étangs, fontaines, ruisseaux et mares ; celle de tous les bois, buissons, haies, etc. ;
  Droit de gruerie [percevoir une partie des coupes de bois et une portion des amendes, confiscations, etc. prononcées pour abus et malversations dans les bois sujets au droit de gruerie] et voirie ;
  Droit de garenne et de chasse à cors et à cris sur toute sorte de bêtes fauves sans aucune distinction ;
  Et généralement tous les autres droits qui appartiennent aux seigneurs haut-justiciers.
  Pressigny resta jusqu'à la fin du XVIIIe siècle dans la famille Heudelot. La seigneurie appartenait en dernier lieu à Françoise Heudelot, dame de Pressigny, mariée à Jean-Etienne Desmiers de Saint-Simon, vicomte d' Archiac, lieutenant général, commandant de Besançon. Leur fils, Jean-Etienne Arnoulphe, vicomte d' Archiac de Saint-Simon, était maréchal-de-camp et chevalier de Saint-Louis. Ils possédaient aussi le château de Pailly. Pendant la révolution ils émigrèrent, et leurs biens furent vendus par l'administration départementale. Le château-fort, situé au milieu du village, existe encore en partie.


Pressigny, le château aujourd'hui. Photo JLF

  Il semble qu'une partie de la seigneurie appartenait à l'ordre de Malte et était soumise au commandeur de la Romagne, qui avait toute justice. Les habitants, qui dépendaient du grand prieur, étaient tenus "comparoir en sa justice chacun au chaque lendemain de Saint Pierre ad vincula, patron dudit Precigny, pour faire chacun d'eux les déclarations et sermens requis et accoutumés." Ils étaient "tenus demander au mayeur dudit de vendre vin et lui payer chacun des vendant vin une pinte de vin." Ceux qui s'étaient rendus coupables de crimes ou de délits étaient enfermés dans la prison de Broncourt.

  L'église avait été presque entièrement détruite lors de l'invasion de Galas. Le choeur fut rebâti en 1670 par M. J.Garayton. La nef a été relevée postérieurement avec les matériaux de l'ancienne construction. Il y a encore une fenêtre qui paraît appartenir au XIIe siècle. Le clocher date de 1776. on lit à la base : Posuit Claudius Astier parochus hujusce loci anno 1776. La voûte est trop écrasée. L'église est humide et insuffisante pour la population ; il est à désirer qu'on en fasse bientôt une autre.
  Pressigny avait autrefois pour succursales les églises de Poinson et de Charmes-Saint-Valbert. cette dernière étant une église prieurale, dépendant de Luxeuil depuis un temps immémorial. Les religieux de Luxeuil étaient regardés comme les curés primitifs de cette église, qui était en même temps paroissiale. Un d'entre eux y faisait les offices aux fêtes principales de l'année et à celle du patron. En d'autre temps elle était desservie par le curé de Pressigny, qui était toujours nommé par l'évêque de Langres.
  Lors de la formation des départements, Pressigny fut créé chef-lieu d'un canton dépendant du district de Bourbonne et renfermant les villages de Broncourt, Savigny, Voncourt, Farincourt, Valleroy, Pierrefaite, Charmoy et Maizières.
  En 1832, on y a construit une maison commune, dont la façade est soutenue par des colonnes. Ce bâtiment est trop beau à l'extérieur et fort mal distribué intérieurement. Il eût été d'une bien meilleure administration d'acheter l'ancien château pour servir de maison commune et d'employer les fonds disponibles à des travaux d'une utilité générale.

Pressigny, la mairie. Aujourd'hui, le bâtiment accueille également l'école, au rez-de-chaussée.@ Collection particulière

  Le presbytère a été construit en 1854.
  Il y a deux foires par an : le 1er jeudi de juin et le 2e mardi d'août.

  Pressigny est la patrie de M.Henri, missionnaire et curé de Bannes.
  M.Pierre Henri, fils de Dominique Henri, cultivateur, et d'Anne Gardiennet, naquit le 8 novembre 1730. Après avoir reçu le sacerdoce, il se consacra aux missions. Il parcourut dans le diocèse de Langres cette carrière pénible, pendant neuf années consécutives, avec autant de fruit et de succès que d'ardeur et de modestie. En 1763, ses supérieurs lui confièrent la cure de Bannes. Il y remplit les fonctions pastorales avec une charité et un zèle admirables. Sa paroisse changea de face et devint un modèle de régularité.
  Un jour qu'il était surpris par les ténèbres de la nuit, un voleur lui demanda la bourse ou la vie. Après lui avoir livré son argent, le saint prêtre continuait sa route, lorsque moins touché du danger qu'il avait couru, que de la mauvaise action du larron, il retourna à sa rencontre, lui criant à plusieurs reprises : mon ami, je te donne ce que tu as voulu prendre.
  La vivacité de sa foi rendit M.Henri un homme d'oraison. Quand les affaires de son ministère et les jeunes élèves qu'il formait, le laissaient libre, il allait prier dans le sanctuaire de son église.
  Il eut la gloire de triompher complètement du schisme ; aucun constitutionnel ne put entamer son troupeau. Sa paroisse conserva parfaitement l'unité religieuse. Pendant la tourmente révolutionnaire, elle se distingua par l'hospitalité qu'elle fournit aux prêtres persécutés.

  Lors de sa déportation, le respectable pasteur, arrivant à Pontarlier, rencontra un démagogue furieux qui voulait se porter envers les prêtres aux dernières extrémités. Le curé de Bannes, alliant la fermeté à la douceur, réussit à lui imposer, à modérer ses transports et à prendre même un tel ascendant sur son esprit, qu'il s'en fit un zélé protecteur. Honoré dans les pays étrangers comme en France, il y opéra plusieurs conversions.
  Enfin rendu à son troupeau chéri, comme il le lui avait prédit avant son départ, le saint prêtre continuait à le porter au bien, lorsque le 22 octobre 1799, il alla recevoir au ciel la récompense de ses vertus et de ses longs travaux. Sa mémoire est encore en vénération dans le village de Bannes (76).

ROSOY


  Rosoy, Ronsoy, Ronsay ou Rosoy-sur-Amance, est bâti sur un côteau au pied d'une montagne. il était jadis protégé par deux châteaux-forts, celui de la Motte et celui de Grenant. Le premier et le plus important était, dit le P. Vignier, "un beau château revêtu de fossés, à présent démoli, la place seule restant proche de l'église du village."

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Rosoy-sur-Amance.@ https://hautemance52.wixsite.com/haute-amance/rosoy-sur-amance

À suivre...
L'abbé Briffaut, Histoire de la ville de FAYL-BILLOT et notices sur les villages du canton, 1860, pp.
290-297, Monographies des villes et villages de France, Le Livre d'histoire-Lorisse, Paris 2012.

75. Écuyer, seigneur de Rosoy, Chaudenay, Hortes, Roche et autres lieux, conseiller du roi en ses conseils, ancien président et lieutenant-général du bailliage et siège présidial de Langres, demeurant en cette ville.

76. Annuaire de 1811, pag 242.


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